Doukha : «L'arbitre nous a sabotés et El Hadi Adel a marqué de la main» Rouabah : «Le penalty raté nous a rendu la tâche très difficile» Tatem : «Avec un arbitrage pareil, même le Barça n'aurait pas gagné» Stade : 1er-Novembre (Batna) Affluence : moyenne Arbitres : Mial, Semsoum, Gourari Avertissements : Boultif (90') (CAB) ; Boulakhoua (7'), Doukha (75') (USMH) Buts : El Hadi Adel (51', 83'), Messâadia (53') (CAB) ; Legrâa (38'), Tatem (48') (USMH) CAB : Boultif, Daïra, Boudjelida, Benamara, Ousalah, (Maïdi 52') Saïdi, Koffana (Bitam 51'), Merazka (Fezani 73'), Manisaboul, Messâadia, El Hadi Adel Entraîneur : Rouabah USMH : Doukha, Boulakhoua (Messaoudi 46'), Kahouadji, Demou, Ziane Chérif, Legrâa, Boulemdais, Djarbou (Touahri 69'), Tatem, Benyettou (Benai 65'), Yaya Entraîneur : Charef En déplacement à Batna où elle a affronté la formation locale du CAB, l'USMH a laissé passer une bonne occasion de revenir avec les trois points de la victoire. En effet, les poulains de Charef, qui ont mené 2-0, se sont fait rejoindre dans la dernière demi-heure de jeu avant de s'incliner dans le dernier quart d'heure du match laissant passer une victoire qui leur tendait les bras. Dès le coup d'envoi, on sentait une certaine volonté du côté de l'équipe locale à arracher les trois points, mais l'excès de précipitation empêchera les attaquants locaux à concrétiser leur domination. Pis, les poulains de Rouabah rateront même un penalty botté par Benamara suite à une faute de Kahouadji à l'intérieur de la surface de réparation. Ayant laissé passer l'orage, les Jaune et Noir décident de porter le danger dans le camp adverse. Une première tentative et Legrâa parvient à scorer. La mi-temps est sifflée avec un avantage pour l'USMH (0-1). Après la pause, les locaux reviennent avec une plus grande détermination. Demblée, ils iront porter le danger dans le camp harrachi, mais laisseront des grands espaces aux visiteurs, ce dont profitera Tatem pour doubler la mise d'un tir bien appuyé. Menés 0-2, les joueurs du CAB jetteront toutes leurs forces en attaque. Quelques minutes plus tard, El Hadi Adel parvient à réduire le score. Encouragés par cette réalisation, les camarades de Boultif maintiennent leur pression dans le camp adverse et Benamara d'un tir sec et tendu remet les pendules à l'heure. A deux buts partout, les débats deviennent de plus en plus équilibrés. Dans les dernières minutes de la partie, El Hadi Adel, sur une de ses tentatives, trompera Doukha d'un tir puissant et donnera l'avantage à son équipe. --------- Doukha : «L'arbitre nous a sabotés et El Hadi Adel a marqué de la main» «Avec ses décisions à sens unique, l'arbitre nous a sabotés. Si on a perdu, c'est à cause de lui. La preuve, sur le troisième but du CAB, El Hadi Adel a été auteur d'une double faute. II m'a d'abord bousculé avant de marquer avec sa main. Tout le monde a vu la faute du joueur du CAB, sauf l'arbitre. Ce dernier a fermé les yeux sur plusieurs fautes commises par les défenseurs du CAB. Je me demande comment on peut gagner avec un arbitre pareil.» Rouabah : «Le penalty raté nous a rendu la tâche très difficile» «Cela a été un match très difficile face à une bonne équipe harrachie. On a bien entamé les débats mais le penalty qu'on a raté en première mi-temps a perturbé le groupe et a rendu notre tâche très difficile, ce dont a profité l'adversaire pour marquer ses deux premiers buts. Je félicite mes joueurs de ne pas avoir cédé. Au contraire, ils ont fait preuve d'une grande volonté, notamment dans la dernière demi-heure de jeu où nous avons largement dominé l'adversaire. Une domination qui nous a permis non seulement d'égaliser, mais de gagner. J'espère que cette victoire redonnera plus de confiance au groupe en perspective des prochaines échéances.» Tatem : «Avec un arbitrage pareil, même le Barça n'aurait pas gagné» «L'arbitre a largement avantagé l'équipe adverse. Je dirai que ce n'est le CAB qui nous a battus aujourd'hui, mais l'arbitre. Par rapport à sa prestation, même le Barça avec ses stars ne pouvait pas gagner. Les buts de l'équipe adverse ne sont pas valables. J'avais l'impression qu'on jouait en Afrique subsaharienne.» ----------- ESS-USMH demi-finale (Coupe d'Algérie) Laïb-Serrar, match nul et beaucoup de fair-play Le match des demi-finales de la Coupe d'Algérie qui doit opposer, à Sétif, samedi prochain, l'ESS à l'USMH, continue d'alimenter les débats dans les milieux sportifs harrachi et sétifien. Invités sur le plateau d'Ennahar-TV, le président harrachi, Mohamed Laib, et son homologue, Abdelhakim Serrar, se sont rencontrés dans un face-à-face intéressant où les deux dirigeants ont, tout au long du débat, prôné la sportivité en faisant preuve d'un grand fair-play. Serrar : «J'apprécie beaucoup l'USMH pour la qualité de son football» Tout en parlant du match des demi-finales entre son équipe et l'USMH, le boss sétifien, Abdelhakim Serrar, n'a pas tari d'éloges à l'égard de l'USMH. Le premier responsable de l'ESS a avoué en toute sportivité que l'USMH demeure non seulement une des meilleures équipes du championnat mais que c'est aussi celle qui pratique le plus beau football. «J'apprécie beaucoup le jeu du onze harrachi. Pour moi, c'est l'équipe de Ligue 1 qui pratique le plus beau football». «Les Harrachis sont les bienvenus à Sétif» A la question relative au déplacement des supporters de l'USMH et le quota de billets d'entrée qui sera mis à leur disposition par la direction de son club, Hakim Serrar, tout en souhaitant la bienvenue aux Harrachis, a, encore une fois, confirmé l'intention des responsables de l'ESS de mettre à la disposition des supporters de l'USMH le virage du stade du 8-Mai dont la capacité avoisine les 2500 places. «L'USMH est un bon modèle pour les autres clubs» En parlant de l'USMH, Serrar a également reconnu que la politique adoptée par les responsables reste pour lui un modèle à suivre pour tous les autres clubs. «Avec un budget moyen et des joueurs venus de divisions inférieures, l'USMH arrive à défier les grosses cylindrées, c'est vraiment bien. A mon avis, l'USMH peut constituer un bon exemple pour les autres clubs.» ------- Laïb évite le débat politique Interrogé sur les incidents du match ayant émaillé la rencontre des quarts de finale contre l'USMA et sur une prétendue manipulation des supporters de l'USMH par des forces occultes avant les élections législatives, Laïb, le premier responsable de l'USMH, a d'abord refusé le débat politique tout en niant en bloc les accusations visant les supporters de l'USMH : «Ecoutez, je suis là en tant que président d'un club sportif et je ne parlerai que de sport et de football. Je vous prie, messieurs, de ne pas dévier le débat en voulant associer sport et politique parce que je ne répondrai à aucune question en dehors du domaine sportif». -------- Une première pour Boulemdaïs En l'absence de Hendou, mis au repos, Charef a décidé de combler ce vide par Boulemdais. Arrivé à l'USMH en janvier dernier durant la période du mercato en provenance de l'ESM, ce joueur a connu hier sa première titularisation. Le coach harrachi, qui suivait depuis des semaines les prestations de ce nouveau transfuge de l'ESM lors des matches amicaux, a décidé de lui donner sa chance en lui confiant le poste de milieu récupérateur. Griche non convoqué Ayant boycotté les entraînements durant toute la semaine qui a précédé le match, Adlène Griche a néanmoins fait le déplacement à Batna à partir de Constantine où il était depuis quelques jours. Le défenseur harrachi, appelé à la veille du match par Charef, a rallié la ville de Batna avec l'espoir de participer à la rencontre. Finalement, le coach harrachi a décidé de se passer de ses services. Charef préfère Benyettou à Touahri Souvent titularisé avec comme rôle celui d'attaquant libre, cette fois Touahri s'est retrouvé sur le banc. Charef lui a préféré Benyettou. Ce dernier, qui a été l'auteur de belles prestations lors des dernières rencontres amicales, a convaincu le coach qui a décidé de le titulariser au poste de centre-avant. Borsi convoqué La mise à l'écart de Griche aura été une bonne occasion pour le jeune défenseur, Borsi, de connaître sa première titularisation depuis son arrivée à l'USMH l'été dernier en provenance de la JSMT. Fraîchement promu de la catégorie des U-21 où il a joué plus d'une vingtaine de matches, ce joueur devra désormais faire partie de l'effectif de l'équipe première. La déception de Yanis Ayant fait le déplacement à Batna avec l'idée de faire partie du onze rentrant, Yanis, le transfuge du Mouloudia d'Alger, a été surpris d'apprendre, à quelques heures du coup d'envoi, qu'il ne faisait même pas partie des 18 joueurs inscrits sur la feuille de match. Déçu, l'ex-joueur du Doyen n'arrivait pas à comprendre les raisons de cette décision de Charef. Aïssaoui encore une fois sur le banc Convaincu par les belles prestations et la bonne forme qui caractérisent le jeune Islam Tatem depuis quelques semaines, Charef, le coach harrachi, a décidé de lui renouveler sa confiance en sacrifiant l'habituel meneur de jeu, Abbès Aïssaoui, qui, encore une fois, s'est retrouve sur le banc. Présence timide des fans harrachis Les mauvaises conditions climatiques n'ont pas empêché les supporters des Jaune et Noir de faire le déplacement à Batna pour assister à la rencontre CAB-USMH. Ils étaient environ une trentaine de fans à avoir pris place dans les gradins du 1er-Novembre. El Harrach cartonne à Batna Jouée en lever de rideau, la rencontre entre les jeunes du CAB et ceux de l'USMH comptant pour la 25e journée du championnat des U-21 s'est achevée par une large victoire de l'équipe harrachie sur un score de 5-2. Un succès qui permet aux Jaune et Noir de rester accrochés au trio de tête composé de la JSMB, de l'USMA, et du MCEE. Les trois équipes sont en course pour le titre de champion avec un léger avantage pour les Bougiotes qui totalisent 57 points, suivis de l'USMA, 56, et de l'USMH 54 points. Doublé de Abid Dans cette confrontation des U-21 entre le CAB et l'USMH, Abid, le jeune attaquant harrachi, s'est illustré par un doublé. Souvent utilisé avec l'équipe première, Abid a cette fois-ci joué avec les espoirs. Ce joueur est, faut-il le signaler, sous la menace d'un troisième carton avec l'équipe première. Un autre avertissement contre le CAB l'aurait privé du match des demi-finales. Pour cela, Charef a décidé de se passer de ses services pour lui permettre d'éviter un troisième carton et donc une suspension au match de Coupe contre l'ESS. Il faut savoir que les nouveaux règlements stipulent qu'un jeune joueur, quelle que soit sa catégorie, doit purger sa suspension dans la catégorie où il a obtenu ses trois avertissements. ---------- Boulediab : «Je ne comprends pas mon statut de remplaçant» Les semaines se suivent et se ressemblent pour Billel Boulediab. Le défenseur central du Chabab a pratiquement perdu son statut de titulaire. Un statut qu'il avait, avant le changement à la barre technique. On se rappelle que Ameur Djamil et son adjoint Bouarara avaient au départ misé sur Mourad Boudjlida. Ce dernier cumulait près d'une dizaine d'années d'expérience en Ligues 1 et 2. Mais, après les deux premières prestations en championnat, du transfuge de l'USMAn, et surtout suite à sa blessure, le staff technique fit appel à Boulediab. Ce dernier sauta sur l'occasion et joua pratiquement toute la phase aller. Boulediab dira à ce propos : «J'ai joué treize matchs en tant que titulaire et deux matchs comme remplaçant. J'ai fait partie de l'effectif rentrant au début de la phase retour. Mais, dès qu'on a changé de staff technique, j'ai perdu mon statut de titulaire.» On a demandé à Boulediab s'il avait approché le nouveau staff technique et s'il avait demandé des explications. Réponse : «Oui, j'en ai parlé au nouvel entraîneur, dès que j'avais perdu ma place. C'était à l'occasion du match contre Chlef. Il m'avait répondu de continuer à travailler.» «Je ne veux pas perturber le groupe» Une fois n'est pas coutume, c'est l'une des rares fois où le staff technique ne fait pas appel à Boulediab. Que ce soit avec Ameur Djamil ou avec Rouabah, le nom de Billel Boulediab figurait toujours sur la liste des joueurs appelés à jouer en championnat. Contre l'USMH, Boulediab n'a pas été convoqué. Il nous livre ses impressions : «C'est exact, le coach ne m'a pas convoqué, je n'ai pas cherché à comprendre. Je sais que l'entraîneur n'a pas besoin de mettre beaucoup de défenseurs sur le banc, parce qu'on évolue à domicile. Je suis rentré chez moi, sans faire de bruit. Cette situation est difficile et insupportable. Je ne veux pas perturber le groupe.»
