Karouf et Hannachi ont essayé de le faire revenir sur sa décision. A la fin de la rencontre d'avant-hier qui a observé un incident inattendu, où le défenseur central Saïd Belkalem s'est accroché avec le capitaine Ali Rial et a refusé même de continuer la seconde mi-temps, le président Hannachi, qui se trouvait sur place, n'a pas manqué de remettre ses joueurs à leur place, juste après le coup de sifflet final de la partie. Le premier responsable de l'équipe, qui n'a jamais accepté ce genre de comportements, était hors de lui et n'a pas hésité à engueuler ses joueurs en leur disant : «Je ne comprends pas ce qu'il vous arrive. Au lieu de vous serrer les coudes, vous vous distinguez par un comportement indigne. J'exige de vous une réaction lors du prochain match.» Voici ce qui s'est réellement passé à la mi-temps entre Belkalem et Rial Après l'avoir annoncé en exclusivité sur nos colonnes, le lendemain de l'incident dans le vestiaire entre Essaïd Belkalem et Ali Rial, les supporters de la JSK voulaient en savoir davantage sur ce qui s'est réellement passé entre les deux joueurs. A vrai dire, personne ne voyait venir ce clash au moment où l'équipe venait de terminer une excellente première période. D'après des indiscrétions, tout a commencé sur le terrain, lorsque Hemani et Rial se sont accrochés lors d'une action de jeu. De retour au vestiaire, Belkalem, qui avait assisté à la scène sur le terrain, ne s'est pas empêché de lancé au visage de Rial : «Tu te crois tout permis ? Tu veux faire la loi dans l'équipe en insultant les joueurs ? Pour qui te prends-tu, pour le président ?» Une réaction qui a vexé Rial l'obligeant à répliquer avec : «Pourquoi t'en prends-tu à moi ? Est-ce que je t'ai insulté ?» D'après la même source d'information, c'est à ce moment-là que les deux hommes se sont vraiment accrochés verbalement et il s'en est fallu de peu pour que Belkalem et Rial en arrivent aux mains. Belkalem a refusé de revenir sur le terrain Et au moment où les supporters kabyles croyaient que c'est Karouf qui avait pris la décision de faire sortir Belkalem, une source digne de foi nous a fait savoir que c'est le joueur qui a refusé de revenir sur le terrain. Le fait de s'être emporté avec Rial l'a déconcentré au point de ne plus trouver les ressources nécessaires pour poursuivre la rencontre. Un geste jugé extrêmement grave de la part d'un enfant du club. Quelles que soient les circonstances, Belkalem n'avait pas le droit de refuser le maillot de la JSK. C'est Mazari qui a avisé le staff de sa décision Le plus surprenant dans cette histoire, c'est qu'après le clash avec Rial, Belkalem n'a pas avisé le staff technique de la décision qu'il avait prise. Et au moment où tous ses partenaires avaient quitté le vestiaire pour entamer la seconde période, Nabil Mazari s'est dirigé vers Mourad Karouf pour le mettre au courant. Une décision qui a surpris le premier responsable du staff qui ne s'attendait pas à une telle sortie d'un enfant du club. Ce qui l'a contraint à effectuer un changement dans la précipitation en incorporant Camara et à revenir à une défense à quatre. Karouf et Hannachi ont essayé de le faire revenir sur sa décision Toutefois, et avant de prendre la décision de procéder au changement, Mourad Karouf et le président, Hannachi, sont allés au vestiaire pour s'entretenir avec le joueur, histoire de le faire revenir sur sa décision. Même si l'on ignore ce qui s'est réellement dit entre le joueur et ses responsables, tout porte à croire que l'entraîneur et le président ont expliqué à Belkalem qu'il ne devait en aucun cas se comporter ainsi et laisser ses partenaires à la pause. Ils lui ont fait savoir que prendre une telle décision pourrait lui jouer de mauvais tours. Mais en moins de deux minutes, Karouf a su que son joueur n'allait pas revenir sur le terrain et que le changement était inévitable. En campant sur sa décision, Belkalem a complètement ignoré, non pas seulement son président, mais son entraîneur et formateur dans les catégories jeunes, Mourad Karouf, qui a été affecté par ce geste irresponsable d'un joueur qu'il estimait beaucoup. Son erreur, c'est d'avoir refusé de jouer Quelles que soient les circonstances, Essaïd Belkalem n'avait en aucun cas le droit de refuser de porter le maillot de la JSK, lui qui est un enfant du club. Même s'il se sent marginalisé ces derniers temps, Belkalem se devait de se comporter en professionnel et de poursuivre sa mission. D'ailleurs, le fait de décider de quitter le terrain à la pause a soulevé la colère de ses partenaires. Ces derniers n'ont pas apprécié que leur partenaire décide de boycotter l'équipe en pleine mi-temps alors que la JSK était sur la lancée. ---------- Contrairement à la 1re période, les Kabyles étaient méconnaissables à la reprise La JSK perd son match… à la mi-temps Au moment où les Kabyles avaient réussi à revenir avec un nul précieux de Constantine suivi d'une large victoire face au MCS sur le score de 4 buts à 0, voilà que l'équipe vient d'essuyer une nouvelle défaite et sa première à l'est du pays cette saison, face à l'ESS, sur le score de 2 but à 1. Pourtant, les observateurs qui ont suivi le début du match étaient persuadés que la JSK allait s'en tirer au moins avec le point du nul. C'est lors du premier quart d'heure que la JSK a largement dominé son adversaire, réussissant même à se créer pas moins de trois grosses occasions, dont celle de Hemani qui a raté le cadre de peu. Malheureusement pour les camarades de Malik Asselah, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Pour cause, à la mi-temps, le clash entre Belkalem et Rial a sabordé le moral du groupe. Aucun des joueurs ne voyait venir l'incident avant que Belkalem n'en rajoute une couche en refusant de reprendre sa place à la reprise. Un des joueurs titularisés qui a tenu à garder l'anonymat n'a pas hésité à nous dire : «Des problèmes dans les vestiaires, ça arrive tous les jours. Ce qui m'a le plus surpris, c'est d'apprendre que Belkalem a refusé de revenir sur le terrain, alors qu'on s'apprêtait à entamer la seconde période. Je considère son geste comme un manque de respect envers nous, ses partenaires, l'entraîneur, les dirigeants et les supporters qui se sont déplacés au stade». Karouf forcé de changer sa stratégie Connaissant son apport dans la défense, on peut dire que la sortie de Belkalem a faussé les calculs de l'entraîneur en chef, Mourad Karouf, qui, après avoir appris la décision de son joueur, ne savait plus où donner de la tête. Alors que la stratégie de trois défenseurs centraux avait parfaitement bien fonctionné en 1re période, Karouf s'est vu dans l'obligation d'effectuer un changement en défense. C'est Camara qui a repris sa place au milieu du terrain. Quant à Rial et Khellili, ils ont composé l'axe central. Les observateurs sont unanimes à dire que la sortie de Belkalem a fait basculer le match, exactement comme ce fut le cas face au MCO, où les Oranais avaient profité de l'expulsion du défenseur kabyle pour égaliser. ----------- Les arbitres sabotent (encore) la JSK ! Après deux matchs sans défaite où les Canaris ont réussi à revenir avec un bon point de Constantine et surclasser la lanterne rouge du championnat, le MCS, par un score lourd de quatre buts à zéro, à Tizi Ouzou, les Kabyles, qui se sont déplacés avant-hier à Sétif, pour affronter l'équipe locale, ont concédé leur huitième défaite de la saison. Les coéquipiers de Salim Hanifi, qui étaient vraiment à la hauteur en première mi-temps, où les Sétifiens n'ont pas trouvé trop de solutions pour débloquer la situation, ne pouvaient mieux faire que d'encaisser deux buts en seconde mi-temps. Même si tout le monde connaît la raison de cette défaite imméritée, faut-il le dire, après tout ce qui s'est passé dans le vestiaire à la mi-temps, les décisions du directeur du jeu étaient contre l'équipe kabyle. En plus de siffler des coups francs imaginaires en faveur de l'adversaire, Saïdi n'avait pas eu froid aux yeux pour accorder un penalty imagnaire aux coéquipiers de Djabou, qui a été transformé par la suite par Benmoussa. Il est vrai que les Jaune et Vert sont en train de vivre l'une des plus mauvaises saisons, vu leur position au classement général, mais il faut signaler que les arbitres n'ont pas été trop corrects avec le club kabyle, qui a été lésé à plusieurs reprises. Après Houasnia et Bousseter, voici le tour de Saïdi ! Ce n'est pas la première fois que les Canaris ont été sabotés par les arbitres. En effet, les Jaune et Vert ont déjà vécu ce scénario cette saison. Avant M. Saïdi, qui n'était pas trop correct avant-hier, contre l'Entente, Houasnia et Bousseter ont déjà eu leur part de responsabilité dans plusieurs défaites de la JSK. Parmi ces rencontres, ont citera le match aller entre le CRB et la JSK et qui a vu cette dernière perdre dans les dernières secondes de la rencontre. Ce jour-là, Bousseter avait privé les Kabyles d'un penalty flagrant en première période. Quelques jours après, c'était le tour de Houasnia de refuser un but valable à Hamza Boulemdaïs contre l'USMA. Dernièrement, Bousseter a encore une fois privé la JSK d'un autre penalty contre le MCO. Sur un centre de Boulemdaïs, un défenseur oranais touche le cuir de la main dans la surface de réparation, mais le directeur du jeu, qui était pourtant près de l'action, n'avait rien sifflé. La preuve, le président Hannachi a toujours été furieux contre ces arbitres qui prennent des décisions à l'aveuglette. El Orfi : «L'arbitre était trop vicieux» Après la rencontre, nous nous sommes entretenus avec le milieu récupérateur, Hocine El Orfi. Ce dernier, qui était trop affecté, nous a fait savoir que l'arbitre était trop vicieux. Toutefois, il n'a pas manqué de nous dire que le penalty n'était pas valable : «Je pense que le penalty que l'arbitre a accordé aux Sétifiens nous a scié les jambes. Sincèrement, il n'y avait pas de faute sur le joueur et la décision de l'arbitre n'était pas correcte. Désormais, nous devons faire notre possible pour nous racheter prochainement contre le NAHD la semaine prochaine.»