L'ombre de Noré Bénaissa Manifestement, rien ne paraît simple dans cette histoire de transaction qui fait couler beaucoup d'encre et de salive. Au moment où tout indiquait que l'officialisation de ladite transaction touchait à sa fin après le protocole d'accord signé mercredi dernier entre Baghdad Bénaissa et Berabbah Nabi, représenté par Djillali Hadjar, voilà que le présomptif nouveau patron de la SSA/USMBA vient de jeter un pavé dans la mare en signifiant, ouvertement, à Djillali Bensnada, désigné directeur général du club, qu'il avait décidé d'annuler le protocole. C'est du moins ce que nous a appris Djillali Bensnada lors d'une entrevue téléphonique. Il y a des signes qui ne trompent pas Tout indiquait que le marché était conclu. Cependant, il y avait, aussi, des indices qui laissaient place à des doutes dans cette affaire. Comme chacun le sait, le fils du nouveau patron de la SSA/USMBA, Nabil qui s'est porté candidat, n'a pas été élu. Un état de fait qui a donné lieu à moult spéculations sur les réelles intentions de la famille Berabbah car on laissait entendre que Nabi Berabbah, le néo-président de la SSPA/USMBA, a utilisé le club à des fins politiques en usant de propagande pour faire de la campagne à son fils. La réponse de Nabi Berabbah a été illico. Ce dernier a tenu à rassurer l'opinion sportive bel-abbésienne, et notamment, les supporters vert et rouge qu'il a décidé d'investir à l'USMBA par conviction et sans vanité ou autre prétention. Pour Berabbah, ces rumeurs ont pour but de semer la dissension et à induire en erreur l'opinion sportive bel-abbésienne. Le nouveau président de l'USMBA avait, jusqu'à samedi soir, réitéré sa volonté de poursuivre sa nouvelle mission affirmant qu'il s'est engagé et ne ferait pas marche arrière. Pour lui, la machine était déjà en marche. Régissant aux rumeurs, Nabi Berabbah fera remarquer que son fils Nabi a décidé d'aider l'USMBA de son propre gré avant même le lancement de la campagne électorale. Cela confirme, si besoin est, que son intention de prendre les rênes de l'USMBA était sincère et probe. Donc, tout ce qui se disait n'était qu'une manœuvre vouée à l'échec. Berabbah tenait à ce que son plan d'action prenne effet juste après l'authentification du document. Selon son entourage, il aurait déjà pris ses devants en perspective de la nouvelle saison car il se serait préoccupé des différentes transactions concernant les joueurs susceptibles de renforcer les rangs de l'USMBA. Et pour prétendre à une bonne saison et songer, aussi, à un grand technicien. Les manœuvres devaient débuter une fois l'accord paraphé chez le notaire. --------------------- L'ombre de Noré Bénaissa Berabbah Nabi, et par la voix de Djillali Bensnada, aurait donc décidé de ne pas s'engager dans la transaction. Une péroraison qui trouve sa source dans le fait que Noré Bénaissa aurait mis les bâtons dans les roues pour saboter ledit marché. Selon notre interlocuteur, le frère de Baghdad Bénaissa se serait rendu à l'hôtel le Versailles pour dire aux amis et proches de Nabi Berabbah qu'il avait tout fait pour galvauder son fils Nabil dans les élections. Noré Bénaissa se serait même appuyé sur des preuves tangibles en exhibant des documents pour prouver son acte, à croire notre source. Cela n'a pas été du goût de Nabi Berabbah qui estime qu'il a été touché dans son amour propre. Pour lui, Noré Bénaissa pourrait aller très loin dans ses coups bas et cela est une raison suffisante pour ne pas prendre des risques en s'engageant avec les milliards qui seront jetés par la fenêtre. L'histoire retiendra Un vrai imbroglio. Chacun est allé de son propre commentaire et spéculation dans cette intrigue. D'aucuns diront que Noré Bénaissa est capable du meilleur comme du pire et qu'il ferait tout pour que les Bénaissa demeurent toujours et encore à la tête de l'USMBA, d'autant qu'il aurait refusé de vendre ses actions. D'autres, par contre, indignés par le désengagement de Berabbah, spéculent que ce dernier serait en train de trouver des justificatifs parce que son fils n'a pas été élu, prétendant même qu'il n'a pas les moyens de sa politique. Ce qui est sûr, c'est entre les commentaires des uns et des autres, le projet serait déjà tombé à l'eau et le plus grand perdant est l'USMBA car avec cette histoire à la Hitchcock, le club est revenu à la case départ.