L'ASK n'a jamais séduit ni dominé ses adversaires en 30 matches ! Une dernière raclée pour la route. C'est le titre donné à la rencontre de samedi soir qui a opposé l'ASK au CRB au stade du 20-Août. Les gars de Menad ont donné une leçon de réalisme à leurs homologues khroubis. Sans forcer, le CRB a inscrit quatre réalisations aux défenseurs askistes. L'ASK, qui a évolué amoindrie de plus de 15 joueurs, n'a pas échappé à la règle de ces derniers temps, subir une dernière raclée et quitter la Ligue 1 tête basse. Un gâchis et une année à mettre aux oubliettes. L'objectif tracé n'a pas été atteint par les joueurs, ces derniers ont passé la saison à demander de l'oseille, oubliant leurs responsabilités vis-à-vis du club. Même chose pour les deux entraîneurs qui ont drivé l'équipe cette année. Khezzar comme Aït Djoudi ont leur part de responsabilité dans tout ce qui est arrivé à l'ASK. Ces deux-là doivent peut-être changer de fonction, en particulier le premier qui a bousillé l'équipe surtout lors de la trêve hivernale. On l'a signalé sur ces mêmes colonnes en cette période de la saison. L'équipe khroubie n'a rien fait de bon lors du stage préparatif en Tunisie, mais on nous a traité de fauteurs de troubles. A l'époque de Khezzar, le petit degré de cohésion qui existait avant sa venue, il l'a tué avec ses méthodes de coaching très moyennes. Quant à son successeur, il n'a pas fait mieux, avec un onze inédit chaque week-end qui n'a rien donné de positif. S'il y a un point commun à signaler entre les deux entraîneurs, c'est que Khezzar, comme Aït Djoudi ont fait participer certains joueurs pour satisfaire certaines personnes, ce qui a créé des tensions et des clans au sein de l'effectif. Enfin, il ne faut pas oublier les conflits internes que vit le club depuis son entrée en mode SPA. Des déclarations tapageuses et un climat de travail aussi dur que celui du MCA ou la JSK. On sait de quoi on parle, car les conflits internes que vivent ces deux grands clubs n'ont pas influé sur leurs effectifs et objectifs, alors qu'à l'ASK, les coups bas entre les actionnaires et les dirigeants ont laissé leurs traces sur le moral des joueurs. Donc que ceux qui ont contribué à cet échec de l'ASK l'assument et qu'ils évitent de tomber encore plus bas, car ils touchent déjà le fond comme ça. L'ASK n'a jamais séduit ni dominé ses adversaires en 30 matches ! Fini le championnat. L'exercice 2011-2012 n'a pas porté chance aux Khroubis. Ils l'ont fini sur une mauvaise note. Une dernière lourde défaite sur un score de 4-1 devant un CRB déjà en vacances. Une sévère défaite qui n'a pas fait de peine aux habitants du village qui ont l'esprit tourné vers d'autres préoccupations actuellement, du moment que l'ASK les a déçus cette année. Aucune prestation honorable tout au long de la saison, pas la moindre victoire avec un score large. Du plaisir ? Rien dès le début. Khezzar comme Aït Djoudi nous ont gavés avec cette déclaration : «La victoire avant, la manière après». Résultat des courses, on n'a jamais vu ni la manière ni le bon spectacle. Ni séduisante ni dominatrice l'ASK de cet exercice. Tous les matches joués à Abed-Hamdani n'ont fait qu'augmenter l'adrénaline aux Diables rouges. La preuve de cela, que des 1-0 et des nuls qui ont coûté 19 points de perdus à domicile. C'est le même sentiment de colère et de stress lors des 15 déplacements que l'équipe a effectués, où l'ASK n'a pas réussi à arracher le moindre succès hors de ses bases. Un constat très négatif qui reflète parfaitement le niveau médiocre qu'a atteint l'ASK de cette saison avec une descente en Ligue 2 à la clé. On a envie de dire que c'est mérité, car entre l'ASK de l'an passé et celle de cette année, y a pas photo, c'est le jour et la nuit. Défenseurs comme attaquants, tous mauvais sur le plan des statistiques Une année ratée est synonyme de mauvais chiffres. Après les 30 journées jouées cette saison, l'ASK a fini à la 14e place au tableau général, avec un total de 31 points. A cinq longueurs d'avance sur le deuxième relégable qui est le NAHD, l'ASK a, certes, fini mieux classée par rapport au NAHD et le MCS, mais elle reste l'équipe avec la plus mauvaise attaque avec 23 buts seulement, alors que le NAHD et le MCS en ont inscrit beaucoup plus. Pour ce qui de la défense askiste, c'est aussi la même chose. Sur les 16 équipes de Ligue 1, l'ASK a la 3e mauvaise défense en championnat avec 44 buts encaissés, sans oublier aussi que l'ASK reste la seule qui a reçu le plus grand nombre de défaites avec des scores lourds : 6-1 contre le MCS, 3-0 face au MCO et le CAB, 5-1 face au MCEE, 4-1 face au CRB, 3-1 contre le MCA, ce qui démontre que Khezzar et Aït Djoudi sont très limités. Voilà leurs échecs en chiffres. L'ASK, depuis sa montée en 2007, n'a jamais récolté ces chiffres désastreux en quatre ans de présence dans le haut niveau et, vu ces statistiques, on voit que l'équipe khroubie avait besoin d'un miracle pour sauver sa peau cette saison. Dommage, le miracle n'a pas eu lieu.