La JSK a limogé Bougherara et Khezzar cette année ! Sans forcer, les Kabyles sont repartis du Khroub avec un point dans leurs bagages, un point qui prive l'ASK de tout le gain du match, se contentant, elle aussi, d'un seul petit point qui la conforte dans sa 12e place de non reléguable au tableau général. Voilà le seul côté positif à noter du dernier rendez-vous des Khroubis devant leurs fans, face à la JSK. Pour le reste, ce n'est pas du tout la joie. Il faut dire que ce mauvais résultat de plus commence à irriter sérieusement la galerie de l'ASK. Pis, en laissant filer des points gratuitement, les Diables Rouges offrent l'espoir et le courage aux autres concurrents à la course au maintien. La meute derrière l'ASK, espérant encore gratter cette précieuse douzième place qu'occupe l'ASK depuis quelque temps, on imagine déjà ce que pensent les autres poursuivants, à l'image du MCO, MCS ou le CAB, qui sont les premiers bénéficiaires de ce score de parité, 0-0, entre l'ASK et la JSK. Et puis, les Khroubis, aimant bien la pression en ce moment, le fait d'accumuler les mauvais résultats rend l'objectif du maintien de plus en plus dur. Une seule occasion franche en 90', c'est grave ! Il faut le dire clairement, l'ASK version Khezzar-Kribaza provoque le stress et ennuie à en mourir. Comment cela ? Etait-il normal que l'ASK n'ait pas pu inquiéter Asselah pendant les premières 45 minutes ? Ne pas arriver à provoquer le danger quand on évolue à domicile, et contre une équipe qui joue à 10, est très grave pour une formation qui cherche son 5e maintien d'affilée ! En deuxième mi-temps, l'on pensait que les choses allaient s'améliorer, sauf que le coach askiste a démontré une fois de plus ses limites dans la lecture du jeu de ses adversaires. Un point que Khezzar devra vite revoir s'il veut continuer à faire ce métier en Ligue 1. Après la pause, on n'a eu droit qu'à une seule occasion dangereuse à se mettre sous la dent : la frappe de Bekha qui a failli faire mouche devant un Asselah des grands jours. Le mot spectacle ne figure plus dans le dictionnairede l'ASK Avec ce match terne de la part des coéquipiers de Mesfar, l'on sent que l'équipe des Rouges n'arrive plus à développer du beau jeu comme ce fut le cas en début de saison. Il faut dire que, depuis l'arrivée de Khezzar, le mot spectacle ne figure plus dans le dictionnaire des Khroubis, alors que, l'année dernière, avec un effectif moins cher que celui de cette saison, l'on assistait à des matches plaisants. Même si les résultats ne suivaient pas toujours, les supporters savouraient les matches et ne grognaient que rarement. En d'autres termes, voilà la différence qui existe entre les Tebib, Djaloul, Bougherara, et Khezzar. Ni intelligence ni créativité dans le jeu Quant au rendement collectif, samedi dernier, la JSK a gagné presque tout ses duels aériens et même ceux du sol. Le milieu aksiste souffre le martyre ces derniers temps, il est le maillon faible depuis le début de la phase retour. A part Bounab, qui a couru dans tous les sens pour arracher les balles, le reste a fait de la figuration, mais ce qui fait le plus mal au cœur, c'est qu'on voit par exemple un élément comme Mehia, qui ne sait même pas cadrer un seul tir, sur un ensemble de quatre tentatives parties toutes dans le décor de Asselah. Et cela arrive de la part d'un élément qui évolue en Ligue 1 algérienne ! Même chose pour le reste des joueurs qui manquent d'intelligence et d'inspiration depuis un certain temps. Heureusement que la JSK jouait à 10 à partir de la 30' Samedi soir, il semblait assez simple pour cette JSK, version Karouf, de battre l'ASK sans trop d'efforts. Il faut dire que les Lions du Djurdjura ont démontré une solidité et une puissance dans le jeu qui auraient pu faire mal à l'équipe khroubie, sauf que la décision du referee, Sahraoui, qui a expulsé El Orfi en première partie, décision que l'on qualifiera de trop sévère, a chamboulé un peu les plans des Canaris. Après cela, le coach n'a pas voulu jouer avec le feu, optant pour des contres rapides, surtout après la pause. Il faut le dire, à 11 contre 11, on aurait sûrement assisté à un dénouement tout autre. Tous les ingrédients étaient présents pour que la JSK réalise enfin un exploit au Khroub, surtout que le danger semblait tout prêt en début de partie, dans un moment où les visiteurs imposaient leur propre rythme sur des locaux fragiles et dépassés. Khezzar part, une décision qui vient en retard ! Ce revers réalisé à domicile face aux coéquipiers de Hanifi a poussé le premier responsable du staff technique à annoncer sa démission à la fin de la rencontre. On doit l'avouer, cette décision vient un peu en retard, car Khezzar aurait dû la prendre après la déroute de Saïda. En restant encore quelques jours supplémentaires, Khezzar n'a fait qu'enfoncer le clou, et aggraver son cas… Une chose est sûre, la mission de Khezzar à l'ASK est un échec, car rien n'effacera la défaite de la honte contre le MCS, la gifle reçue de la part du MCO et le soufflet de la part du WAT. Enfin, cette démission fera à coup sûr du bien à l'effectif askiste qui devra faire oublier ce passage noir de son histoire. ---------------- La JSK a limogé Bougherara et Khezzar cette année ! Si les Kabyles n'ont jamais gagné au Khroub depuis 2007, ils ont en revanche réalisé quelque chose de rare pour cette ASK version 2012. En effet, après la défaite du match de l'aller, l'ASK a connu le départ de l'entraîneur, Bougherara, et, samedi, après avoir réussi à coincer l'ASK sur son propre terrain, la JSK a poussé Khezzar à prendre la décision de se retirer des affaires techniques du club.