Hammar a rencontré Yaya… Le président de l'ESS est passé, comme on dit, à l'attaque pour convaincre Djabou de rempiler. Lors des dernières 48 heures, il y eut une bonne dizaine de conversations entre les deux hommes. Djabou n'écarte pas l'idée de passer une année supplémentaire mais ses conditions seront toutes autres que celles de la saison passée. 500 millions pour se faire les dents Avant tout préambule, Serrar a informé Djabou qu'il doit se présenter ce matin au siège du club pour encaisser un chèque de 500 millions. Cette somme correspond à près des trois quarts de l'argent dont est redevable la direction du club à son joueur. Serrar informera le joueur qu'il percevra le reste de son argent dans les trois jours qui viennent. Pour un salaire mensuel de 400 millions Serrar a tenu un discours franc et direct à Djabou. Après lui avoir brossé un tableau de la situation financière du club, il lui expliquera que la direction est prête à faire de gros sacrifices pour le garder pour tout au moins la saison à venir. Serrar proposera au meneur de jeu de l'équipe un salaire de 400 millions. En plus de cela, il percevra cinq mensualités dès la signature du contrat. Négocier en position de force, au cas où… Il est certain que les sommes qu'avancera Serrar à Djabou ne peuvent être, et cela dans tous les cas de figure, qu'un excellent investissement. Serrar, en plaçant la barre assez haut, veut lutter d'égal à égal avec le boss de l'USMA qui veut faire de grands sacrifices pour voir Djabou en noir et rouge. Par ailleurs, si ce dernier renoue son bail avec l'ESS, il sera, en cas d'offre intéressante, transféré avec une conséquente plus-value. L'AS Monaco et les autres Pour le moment, quatre clubs étrangers ont fait des propositions fermes à Djabou. La plus importante émane de l'AS Monaco. Elle serait d'un montant de 3,5 millions d'euros. Cette offre semble avoir fait reculer les dirigeants de Rennes et de Nantes qui étaient, eux aussi, sur les traces de Djabou. L'ES Tunis pointe en seconde position en proposant le montant de 2 millions d'euros. Viennent ensuite un club turc (Besiktas ?) et un autre suisse. Ce dernier n'est autre que le FC Sion où Djabou a effectué des essais et où il a laissé d'excellents souvenirs. On se rappelle qu'il avait quitté la Suisse car il avait trop le mal du pays, à l'époque. Le champion de Suède, qui était très intéressé par la venue de Djabou, n'a pas encore noué directement des contacts avec le manager du joueur. ---------------- Hammar a rencontré Yaya… C'est hier, au niveau du centre de formation, que Hammar a rencontré l'attaquant du MOB Fawzi Yaya. Ce dernier expliquera au dirigeant sétifien que son contrat n'arrivera à expiration qu'au mois de juin 2013 et que de fait il est nécessaire d'entreprendre des pourparlers avec la direction du club de Béjaïa. Yaya n'est pas du tout contre l'idée d'entamer une aventure avec le club sétifien. … et Madouni aujourd'hui L'attaquant du MC Saïda, Madouni, intéresse au plus haut point Hammar qui veut renforcer un compartiment qui risque de connaître une véritable saignée cette saison, celui de l'attaque. Madouni doit négocier, cet après-midi, les modalités du contrat qu'il pourrait éventuellement signer avec le club sétifien. Recrutement : être dans les temps ! Il passe ses journées à recevoir des joueurs, le président de l'ESS. Ceux qui ont fait la saison passée partie de l'effectif et ceux susceptibles d'y être cette année. Après avoir convaincu les jeunes joueurs de l'équipe à rempiler, à l'image de Nadji et de Tiouli, Hammar s'est attelé à en faire de même avec les fins de contrat. C'est ainsi qu'il a pu trouver les arguments, surtout sonnants et trébuchants, pour arracher l'accord de Belkaïd, Delhoum et les autres de continuer l'aventure avec l'ESS. C'est loin d'être réglé pour les cadres Si pour ces derniers, c'est acquis, il n'en est pas de même pour Hachoud, Aoudia, Hachoud et Djabou, c'est-à-dire le quatuor d'internationaux. Le cas du meneur de jeu sétifien est en fait assez simple. Il a reçu, jusque-là, de belles offres de l'USMA et de clubs européens et tunisiens. Pour ce qui est de l'AS Monaco et de l'ES Tunis, il a reçu hier des invitations pour se rendre sur place dans les jours qui viennent. Benmoussa a informé Hammar que si un terrain d'entente n'est pas trouvé avec les dirigeants d'un club qui le convoite (l'USMA ?), c'est à Sétif qu'il signera et pas ailleurs. Un état de fait qui ne séduit pas vraiment le boss sétifien qui veut savoir tout de suite sur qui il peut compter ou non. Certains joueurs nous ont exposé pourquoi ils hésitent à renouveler leur contrat. Les plus jeunes d'entre eux refusent catégoriquement un engagement de quatre ans. Pour le moment, un seul joueur a été effectivement recruté. Il s'agit du gardien de but de Merouana Khalfa. Une semaine décisive Des négociations sont menées avec plusieurs joueurs qui ont été ciblés par Serrar et Hammar. C'est ainsi que les deux dirigeants sétifiens auront à recevoir aujourd'hui et dans les jours qui viennent Doukha, Ziti, Nessakh et Legrâa. Il aura à faire la même chose, mais un peu plus tard avec Benamara et Madouni. Les bons gardiens de but sont rares, donc très chers Si pour les joueurs de champ, il n'y a pas beaucoup d'inquiétudes à avoir, les choses s'annoncent assez incertaines pour le poste de gardien de but. La direction de l'ESS veut qu'il y ait dans la cage un grand portier, même si pour cela, il faut faire l'impasse sur le recrutement d'un ou de deux joueurs de champ. Les bons keepers sont rares, donc très chers et c'est à ce niveau que Serrar doit se montrer bon prince pour offrir ce qu'il y a de mieux aux supporters. Il ne reste plus beaucoup de temps et tout cela doit être bouclé au plus vite, histoire de ne pas accuser un trop grand retard dans la préparation. Les trois keepers connus Les trois gardiens de but qui seront dans l'effectif sétifien sont désormais connus. Incontestablement le numéro un sera Doukha. La signature de ce dernier à l'Entente n'est qu'une question de jours, sinon d'heures. Ceux qui auront à suppléer le gardien de l'EN seront l'ex-portier de Merouana Khalfa et le jeune gardien des espoirs Sammer. Khalfa acquis Juste après son entretien avec Yaya, Hammar a reçu le portier de l'AB Merouana, Salah Eddine Khalfa. Ce dernier a aussitôt donné son accord de principe et les deux hommes ont entamé les négociations proprement dites. Contrairement à Yaya, Khalfa est libre de tout engagement. Il est utile de préciser qu'il fait partie des trois meilleurs gardiens de la L2 et qu'il est le principal artisan du maintien de son équipe. Khalfa a finalement signé un contrat qui l'engage pour les deux à venir avec l'Entente. «J'ai fait le bon choix» Le désormais ex-gardien de but de l'AB Merouana, Khalfa, a eu une longue discussion vendredi en début d'après-midi, avec Hammar. C'est la seconde entrevue consécutive entre les deux hommes, après celle qui a eu lieu jeudi. Khalfa nous a dit que les négociations ont abouti à la signature de son contrat, vu que le président de l'ESS ne l'a pas lésé sur le plan financier. Vous venez juste de quitter le bureau de Hammar, comment s'est déroulée votre entrevue avec lui ? C'est vrai et je me demande comment vous le savez. J'ai pourtant tout fait pour que cela ne se sache pas car j'ai voulu rencontrer le président de l'ESS en toute sérénité et sans être perturbé. Ce n'est pas pour vous perturber, mais il faut que vous sachiez que les supporters veulent absolument tout savoir sur vous. Autour de quoi a tourné la discussion avec Hammar ? Tout simplement autour de la signature de mon contrat et je peux vous dire que les choses se sont très bien passées. Le président m'a très bien reçu et il m'a parlé comme un père. Il faut que vous sachiez que j'ai beaucoup de respect pour lui. Cela veut-il dire que vous vous êtes engagé avec l'ESS ? Si vous voulez parler de la signature de mon contrat, c'est fait. Il y avait des petits détails à régler et les choses sont maintenant réglées. Peut-on savoir quels sont ces détails ? Sans problème. Il s'agit de la durée du contrat qui m'a été proposé. Le président a voulu que je signe pour quatre ans et cela ne me convient pas. Je me suis engagé pour les deux années à venir et je verrai après, si Dieu nous prête vie. Pour quelle raison refusez-vous de vous engager pour quatre ans ? On ne peut pas savoir ce qui peut bien se passer durant une aussi longue période. Je ne vous cache pas que j'ai deux objectifs, une place en EN et une carrière professionnelle en Europe. Pour mener à bien tout cela, je veux être libre de mes mouvements. Vous auriez pu ajouter des clauses allant dans ce sens, dans votre contrat. Qu'en pensez-vous ? C'est justement ce qui m'a été proposé. De toutes les façons, l'essentiel est que je sois, comme je l'ai voulu sétifien. Etant libre de tout engagement, vous auriez pu rejoindre l'un des nombreux clubs qui vous ont sollicité. Pourquoi avoir choisi Sétif ? Il est vrai que des présidents de nombreux clubs de L1 (CAB et JSK, entre autres, ndlr) m'ont sollicité et m'ont fait de belles offres. Jouer à Sétif est un excellent challenge. A moi de le relever et surtout d'être à la hauteur. Le fait qu'il y ait probablement Doukha à l'ESS ne vous a donc pas découragé ? Absolument pas. Si Doukha vient à Sétif, il est certain que vu son statut d'international, le numéro un ce sera lui. Maintenant, les matchs vont se multiplier car le club est engagé sur plusieurs fronts et l'entraîneur aura besoin de tout le monde. Qu'avez-vous à dire en guise de conclusion ? Je voudrais seulement souhaiter que l'ABM, mon ancien club, termine à l'une des trois premières places et rejoigne ainsi l'élite. Par ailleurs, j'ai hâte de connaître l'ambiance du 8- Mai.