Le wali à la rescousse... Le président Messaoudène pris dans la tourmente des problèmes dans lesquels se débat le club depuis des mois, a décidé de jeter l'éponge. «Je l'avais dit auparavant que lorsque les conditions ne s'y prêteront plus, je me retirerai et c'est ce qui arrive aujourd'hui. Devant l'impossibilité de bien préparer le prochain exercice, le mieux pour moi serait de partir afin de ne pas être responsable d'une véritable catastrophe la saison prochaine. Ceci dit, je partirai la conscience tranquille après avoir régularisé tous les joueurs de l'ancien effectif. Plus aucun centime de dettes ne traînera derrière moi. Celui qui prendra la responsabilité de diriger le club ne sera confronté à aucune entrave de ce genre. Avant de partir définitivement, je tiendrai l'assemblée inhérente à la saison 2011/2012», a déclaré le désormais ex-président du CA de la SPA «tigres des Bibans» Cette démission fait suite non seulement à l'inexistence de moyens financiers nécessaires à la préparation de la saison prochaine mais aussi à la crise interne au sein du conseil d'administration. En effet, ces derniers temps, il a été constaté un manque de concertation et de coordination flagrant dans le travail, ce qui n'était pas fait pour durer. Ainsi, la démission de Messaoudène plongera inéluctablement le club dans des lendemains obscurs précurseurs d'un avenir incertain. Le wali à la rescousse Il est sûr que l'annonce de la démission ne passera pas inaperçue surtout qu'elle intervient dans des circonstances difficiles à l'orée de la préparation de la saison prochaine qui marquera le retour du CABBA parmi l'élite. Il est attendu maintenant l'intervention plus que nécessaire du wali pour mettre de l'ordre à la maison en prenant les décisions qui s'imposent. On se rappelle que lors d'une réception des membres du conseil d'administration, il leur a signifié que la porte était grande ouverte à ceux qui sont incapables de gérer le club convenablement car d'autres sont prêts à prendre leurs places. C'est le moment d'agir et la meilleure décision qui serait prise sera la dissolution de la SPA pour un nouveau départ puisque «les tigres des Bibans» se sont avérés de mignons petits chatons de salons. Sahraoui et Nehari, c'était de la poudre aux yeux Devant l'inertie des membres du CA, le président du directoire de l'ASC Rachid Guerrouache avait pris l'initiative de lancer le recrutement en annonçant la signature de Nehari et Sahraoui. Seulement, ces joueurs de retour à Bordj n'ont trouvé personne à la réception et ils se sont vite rendus compte de la supercherie. C'est ainsi que Nehari a pris la direction de Constantine pour négocier avec le CSC alors que Sahraoui qui avait reçu auparavant une proposition du CRB a rebroussé chemin pour ne pas perdre cette opportunité. Finalement, les compteurs sont remis à zéro désormais et le démarrage ne sera pas pour demain Attention à la saignée ! La perte de Sahraoui et à un degré moindre celle de Nehari n'est pas considérée comme étant une catastrophe car ce n'était pas le profil de joueurs qu'on avait pompeusement promis cependant, il faudrait faire attention à ce que les joueurs de l'ancien effectif, ceux qu'on avait l'intention de retenir, ne rejoignent d'autres équipes qui n'attendent que de tels scénarios. Les Annabis sont les premiers vautours à roder autour du cadavre en approchant Belguerfi, Benchergui, Mohamed Rabah et Bakhtaoui. Rien que ça !