La SSPA non concernée par le passif du CSA En abordant le sujet qui tient à cœur les dizaines de milliers de fans, le président de l'USMB parlera de la société par actions, la SSPA: «Cette société a été bâtie sur des bases solides et elle peut tenir pour au moins le quart de siècle à venir. Ce que je dis va sûrement déplaire à certains, mais ceci est une vérité». Le premier responsable du grand club de Blida ajoutera : «Si la société présente son bilan et le dépose, cela signifierait qu'elle serait rétrogradée. C'est peut-être ce que cherchent les détracteurs de l'USMB. C'est pour cela que je n'exigerais pas le moindre centime de celui qui reprendra le club». Toutes les facilités aux investisseurs qui… «Il faut savoir que celui ou ceux qui reprendront le club auront toutes les facilités pour mener à bien leur mission. Ils n'auront aucun passif à gérer et aussi ils n'auront pas à débourser le moindre centime pour le rachat des actions. Croyez-moi, je suis dans l'obligation de céder ma place à quelqu'un d'autre. Les clubs professionnels sont avant tout des sociétés commerciales qui doivent générer des richesses après investissements. Je déploierai en personne un tapis rouge à ceux qui veulent gérer l'USMB. Ils auront à leur disposition un effectif qui, je pense, est de qualité», précisera Zaïm qui ne s'étonne pas qu'il n'y ait à ce jour aucun repreneur qui s'est présenté. En toute transparence «Pour ce qui est de la reprise du club, tout sera fait dans le bien, dans la transparence et dans l'objectif de redonner effectivement à ce grand club la place qui est la sienne. J'agirais toujours avec toutes mes forces pour le bien de mon club de toujours. Je le répète encore une fois, je soutiens tous ceux qui contribueront à la réussite de ce grand club qu'est l'USMB. Je veillerais par ailleurs à ce qu'il y ait des dirigeants compétents et objectifs pour mettre l'USMB sur de bons rails. C'est ce qui me tient à cœur. Il faut que ce grand club retrouve son lustre d'antan», dira en substance Zaïm. Un effectif de qualité Pour ce qui est de l'effectif, Zaïm dira que les joueurs qui défendent les couleurs du club sont, pour la majorité d'entre eux, avides de connaître la gloire et gagner des titres. C'est ce qui explique cette rage qu'ils ont lorsqu'ils sont sur le terrain. Ils ont maintenant une certaine expérience de ce championnat de L2 et ils ont les qualités pour effectuer un parcours satisfaisant la saison prochaine». L'apport des partenaires économiques reste insuffisant «Il faut que les présidents des clubs professionnels parlent d'une même voix, car la plupart des sociétés ne survivent que grâce à des emprunts, aux subventions des wilayas et des APC. L'apport des partenaires économiques reste largement insuffisant. Dans la majeure partie des cas, c'est le président qui y est allé de sa poche pour acheter les actions du club», dira Mohamed Zaïm à propos des ressources dont dispose la société qu'il préside. Des actions gratuites Le président de l'USMB a tenu à infirmer les rumeurs qui font état de ses exigences financières en cas de reprise du club par un investisseur. Il nous répétera qu'il est prêt à céder les actions qu'il détient sans exiger le moindre centime. Il nous en donne ici les raisons. «Je suis prêt à faire de grands sacrifices pour que le club trouve un repreneur au plus vite. Cela permettra aux gens qui seront à la tête de l'USMB d'effectuer un recrutement dans les temps et aussi préparer l'équipe pour la prochaine saison. Il reste encore un peu de temps mais le plus tôt sera le mieux». ---------- La SSPA non concernée par le passif du CSA Avec l'avènement du professionnalisme, l'une des toutes premières notes qu'a adressées la Fédération algérienne de football aux présidents des clubs professionnels de Ligues 1 et 2 est la suivante : «Les dettes contractées par les clubs sportifs amateurs ne peuvent pas être imputables aux sociétés par actions nouvellement créées». Autrement dit, l'argent engrangé à l'arrivée de nouveaux actionnaires dans les clubs ne peut servir à effacer les dettes des clubs. Et par conséquent poursuit la missive de la FAF, les «clubs sportifs amateurs sont tenus d'apurer leurs dettes». Une décision qui ne manquera sans doute pas de provoquer le courroux des clubs dont la majorité sont pluridisciplinaires et croulent sous le poids des dettes et qui attendaient justement l'arrivée de ces bailleurs de fonds pour assainir la situation. Vers le point de non-retour ? «Au moment où nous nous attendions à ce que le nouveau mode de gestion du football et le passage au professionnalisme fassent sortir nos clubs du marasme dans lequel nous sommes engloutis depuis des années déjà, voilà que la FAF, à travers une injonction pour le moins qu'on puisse dire bizarre, nous met les bâtons dans les roues. Comment voulez-vous assainir la situation d'un club si vous ne commencez pas par apurer ses dettes ?», dira le principal actionnaire de la SSPA/USMB. Donc au départ, la situation ne paraissait pas viable et au bout de deux années de professionnalisme, le grand club de la Mitidja se dirige tout droit vers un point de non-retour, si un repreneur ne se présente pas dans les jours qui viennent. ------------ Les libérés connus Quelle que soit l'identité de celui qui sera à la tête du club la saison prochaine, plusieurs joueurs seront libérés. La cause principale est le temps qu'ils ont passé sur le terrain lors de la saison écoulée. La principale raison de leur non-utilisation par les différents entraîneurs est que ces joueurs n'ont pas résisté à la concurrence. Hamrouni n'a joué en tout et pour tout que 25 minutes.Yaghni (90'), Telbi (310'), Haddou (145') et Kabla (360') feront un peu mieux mais leur temps de jeu reste très faible. Ce seront là des joueurs qui ne débuteront pas le prochain exercice sous les couleurs de l'USMB même s'ils sont tous liés au club jusqu'au mois de juin 2013.