«Je ne ressens plus aucune douleur, ma participation dépendra du choix du coach.» Guedioura d'attaque face au Mali. Chalali quittera Sidi Moussa ce matin Lors de l'interview qu'il nous a accordée samedi passé en fin de match contre le Rwanda, Madjid Bougherra nous a signifié qu'il allait tout faire pour répondre présent contre le Mali. Fort de son expérience africaine, le premier capitaine de l'EN n'écarte pas un éventuel retour dans l'équipe type, mais avoue que le dernier mot reviendra au coach Vahid Halilhodzic. Bouggy a bien voulu aussi nous donner son avis sur la paire Bouzid-Medjani, alignée lors des deux précédentes sorties des Verts. En bon meneur d'hommes qu'il est, il met en garde, toutefois, ses camarades contre tout excès de confiance qui pourrait prendre place après deux aussi belles et éclatantes victoires obtenues respectivement face au Niger et le Rwanda. Tout d'abord on aimerait avoir votre commentaire sur cette belle victoire obtenue par vos coéquipiers contre le Rwanda ? Je crois qu'aujourd'hui (entretien réalisé samedi après la fin du match du Rwanda), l'équipe a bien rempli la mission. On devait gagner et si c'est possible se rassurer, et c'est chose faite avec ce large score de quatre buts à zéro, que je trouve tout à fait mérité. Ce succès vient donner plus de confiance au groupe, et nous permettra surement de préparer dans la sérénité le prochain match face au Mali. On a bien travaillé depuis l'entame du stage, et c'est toute l'équipe qui est récompensée. Ça fait plaisir. Vos camarades n'ont pas douté malgré le jeu ultra défensif des Rwandais, n'es-ce pas ? Absolument, et c'est la chose la plus importante. Le comportement des joueurs était exemplaire. Mes camarades ont eu du répondant, notamment dans les moments difficiles de la rencontre. On a bien su profiter de nos moments forts pour marquer une victoire précieuse. Après, il est clair que commencer par un succès ces éliminatoires va nous booster et nous inciter à croire de plus en plus au travail entamé depuis presque une année, sous la houlette du coach Halilhodzic. C'était difficile quand même de voir vos camarades évoluer, sans vous, comment avez-vous vécu cela ? (Rires) c'est vrai, mais sachez que je travaille d'arrache-pied pour retrouver la compétition. J'aurais aimé être avec eux sur le terrain pour prendre du plaisir avec mes amis, mais cette blessure m'a empêché de répondre présent. Maintenant, je prends mon mal en patience et je vais préparer le prochain rendez-vous avec beaucoup de détermination. Vous avez passé des tests physiques, hier (vendredi dernier), peut-on savoir où vous en êtes exactement avec cette blessure ? Ça va de mieux en mieux. Je ne ressens plus aucune douleur. Je bosse dur ces derniers jours pour retrouver ma forme idéale. Je suis soumis à un biquotidien sous la houlette des préparateurs physique de l'EN, pour rattraper le déficit engendré par ma blessure. Il faut encore patienter pour être fixé à cent pour cent. Seriez-vous de la partie contre le Mali ? A l'heure où je vous parle (entretien réalisé samedi), je ne sais pas encore si je serai sur le terrain contre le Mali. Je dois encore passer des tests physiques durant la semaine pour me fixer. Sur le plan personnel, je peux vous affirmer que je me sens très bien. J'ai retapé dans un ballon et tout devrait bien se passer. Vous avez envie de jouer ce choc, quand même ? J'ai hâte de rejouer, mais je pense qu'il faudra poser cette question au coach Vahid. Ma présence contre le Mali dépendra de l'évolution de ma forme et aussi du choix du coach. Il est donc le mieux indiqué pour vous répondre. On voudrait connaître votre avis sur la prestation de Medjani et Bouzid dans l'axe de la défense de l'EN ? Je pense que Medjani et Bouzid se sont très bien comportés durant les deux matchs, que ça soit face au Niger ou au Rwanda où ils ont été bons. C'est des mecs que je connais très bien, donc je ne suis pas surpris de leur bonne production. Ils ont été propres, ils n'ont pas pris de risques, et c'est le plus important à mon avis, ils n'ont pas pris de but sur l'ensemble des deux derniers matchs. Cela prouve qu'on a un très bon collectif où chacun peut suppléer l'autre sans aucun problème. Maintenant, il faut continuer dans cette voie, parce qu'il y a une longue aventure et un long chemin à parcourir. La route du Mondial est encore longue et difficile. On a appris que vous avez passé beaucoup de temps à leur parler avant ce match, histoire de les encourager et les conseillez, est-ce vrai ? Bien sûr, je leur parle beaucoup. Et c'est ce que je fais avec tous mes camarades pratiquement. Comme je viens de leur dire, Ismaël et Carl sont deux garçons très intelligents et réceptifs, avec beaucoup de qualités humaines et sportives. Vous savez, dans cette sélection, on forme un groupe soudé et solidaire, donc, chacun de nous essaye de conseiller et motiver son camarade à chaque fois que l'occasion se présente. Vous êtes l'un des plus expérimentés des terrains africains. Selon vous, le fait de jouer à Ouagadougou sera-t-il un avantage pour l'Algérie ? La délocalisation du match, un avantage ? Je dirai oui et non, parce que ça reste quand même un match qu'on jouera à l'extérieur. En plus, les Maliens seront doublement motivés pour ce match. D'abord, parce qu'ils n'auront pas beaucoup de pression et qu'ils seront obligés de gagner pour bien honorer leur pays. Ça sera aussi notre cas, donc, je pense qu'on est plus confiants et déterminés à revenir avec un bon résultat. Vous savez dans notre tête on était prêts à jouer n'importe où, l'objectif ne changera pas, on ira à Ouagadougou pour revenir avec un bon résultat, c'est-à-dire à même de nous permettre d'augmenter nos chances de qualification et d'aborder le reste des éliminatoires avec plus de sérénité. Ce match, vous l'imaginez comment ? Il va être dur. C'est clair, on va jouer une équipe du Mali pas du tout facile à jouer. C'est un groupe qui recèle de bonnes individualités avec pas mal de bons joueurs évoluant en Europe. Mais on n'a aucune appréhension particulière par rapport à ce duel, parce que nous aussi on a de bons atouts à faire valoir. Il faudra rester vigilants et ne surtout pas croire que ça va être une partie de plaisir. -------------------- Les résultats de ses tests physiques sont rassurants Guedioura d'attaque face au Mali Adlène Guedioura ne manquera pas à l'appel, dimanche, contre le Mali. Soufrant d'une blessure au genou, contractée au lendemain du match gagné face au Rwanda, le joueur de Wolverhampton, qui a eu droit à deux journées de repos suivis de soins intensifs, s'est contenté de quelques exercices spécifiques de musculation pour maintenir la forme. Hier, il a repris les entraînements, en solo. Ce jeudi, Adlène a été soumis tôt le matin à une série de tests physiques exécutés au centre sportif de Sidi Moussa, avec au menu des accélérations et des exercices d'extension pour se fixer de manière certaine sur l'évolution de sa blessure. Guedioura, qui n'a ressenti aucune douleur, a été jugé opérationnel par le staff médical de l'Equipe nationale. Il a été autorisé à intégrer le reste du groupe qui s'est entraîné hier soir au stade de Blida. Il s'est longuement entretenu avec Halilhodzic Rassuré par le staff médical de l'EN et le rapport de ses adjoints, l'entraîneur Vahid Halilhodzic a quand même eu un long tête-à-tête, hier matin, avec son poulain pour avoir le cœur net avant de décider s'il sera titularisé demain ou pas. Guedioura, qui s'est montré rassurant, sera normalement aligné aux côtés de Lacen dans la récupération. -------------------- Chalali quittera Sidi Moussa ce matin Après Belkacem Imad Remache qui a été prié de quitter le lieu de résidence des Verts, avant-hier, sous ordre du coach Vahid Halilhodzic, ce vendredi, c'est au tour de l'autre joueur sacrifié, en l'occurrence Mohamed Chalali, de quitter le centre sportif de Sidi Moussa. Ainsi, contrairement à ce qui a été dit, Chalali, non concerné par la prochaine sortie des Verts à Ouagadougou contre le Mali, n'a pas été libéré, hier. L'ex-joueur d'Aberdeen est resté une journée de plus avec ses camarades internationaux à Sidi Moussa. Il passera ses vacances à Béjaïa Très attaché à son pays d'origine, Mohamed Chalali passera une moitié de ses vacances d'été en Algérie. Mohamed Chalali n'ira pas à Paris, comme rapporté par certains. Il devrait passer quelques jours à Alger avant de rejoindre la ville de ses parents, Béjaïa, où il passerait quelques jours là-bas.