Ballack : «Un bon départ peut donner des ailes» Entre une équipe du Portugal qui veut se mêler à la lutte pour sortir du groupe de la mort, et une sélection allemande, qui fait partie logiquement des prétendantes au titre de Championne d'Europe, surtout que la Manschaft reste sur une défaite en finale de l'Euro 2008 devant l'Espagne et sur une 3ème place lors du Mondial 2010, le spectacle sera à coup sur au rendez-vous. Cette rencontre qui s'annonce très serrée opposera deux formations qui ont été décevantes lors des matchs amicaux de préparation. Malgré tout, l'Allemagne semble être en avance sur le Portugal dans sa préparation collective et surtout, elle possède de nombreux joueurs capables de faire la différence à l'inverse des Portugais, trop accès sur Ronaldo et Nani ! A ce jour, ces deux équipes se sont affrontées à 16 reprises et les allemands ont gagné 8 fois contre 3 pour les portugais. Cinq matchs se sont soldés par un nul. La dernière confrontation date des quarts de finales de l'Euro 2008 où l'Allemagne l'avait emporté 3-2. Les Allemands, un statut de favori à défendre Les Allemands se retrouvent souvent invités à la danse, mais pas au grand bal ! En 2002, ils ont échoué en finale de la Coupe du monde contre le Brésil. En 2008, au Championnat d'Europe, ce sont les Espagnols qui les ont dominés. Enfin, en 2010 en Afrique du Sud, ils ont encore subi un revers crève-cœur en écopant en demi-finale contre ces mêmes Espagnols. En fait, l'Allemagne, trois fois championne du monde, vise un premier titre depuis l'Euro 1996. Depuis leur demi-finale perdue de Coupe du Monde, l'Allemagne a vite retroussé ses manches pour décrocher un billet pour l'Euro. Les hommes de Joachim Low n'ont pas tremblé pendant les éliminatoires de l'Euro avec 10 victoires en 10 matchs et surtout, ils ont inscrit 34 buts ! Par contre, les derniers mois de préparation sont quand même inquiétants pour l'Allemagne, car elle piétine et semble encore inconstante défensivement. En 2012, les Allemands ont été battus par la France (1-2) et par la Suisse (3-5) avant de se ressaisir devant une faible équipe Israélienne (2-0). Face au Portugal, les allemands veulent déjà se rassurer sur le plan défensif, tout en retrouvant une efficacité devant les bois, afin de prouver en cas de victoire, qu'ils seront bel et bien des sérieux prétendants pour le sacre final, et non pour une simple place sur le podium.
Les portugais comptent sur le talent de Ronaldo : Malgré les récentes déclarations de certains joueurs portugais, affirmant que la sélection portugaise ne mise pas uniquement sur le talent de Cristiano Ronaldo, la réalité est pourtant différente, ou la super vedette locale, reste la force de frappe majeure de cette sélection. Auteur de plus de 50 buts pour une deuxième année de suite, le marqueur né du Real Madrid aura les feux de la rampe braqués sur lui à l'Euro 2012. Par contre, leur talon d'Achille est la défense. En plus d'être défaillante, elle est particulièrement exposée en raison du système de jeu axé sur l'offensive. Dans un match où elle sera opposée à des as marqueurs comme Klose ou Mario Gomez, la défense portugaise aura une lourde mission face aux buteurs allemands. En effet, les protégés de Paulo Bento restent sur 2 nuls contre la Pologne et la Macédoine sans inscrire le moindre but et sur une inquiétante défaite face à la Turquie (1-3). Pour espérer tenir le coup face à la machine allemande, les portugais devront croiser les doigts et espérer un Ronaldo des grands jours, qui pourra faire la différence à lui seul dans ce genre de grandes affiches. Notre pronostic : victoire de l'Allemagne Avec une nouvelle génération très talentueuse, l'Allemagne ne s'appuie pas sur une seule star, mais bel et bien sur un groupe assez complémentaire, que ce soit dans le secteur offensif ou même défensif, contrairement au Portugal, qui joue uniquement pour C. Ronaldo, et un degré en moins pour Nani, ce qui fera probablement la différence ce soir, avec une victoire qui se profile pour la Manschaft. Notre pronostic : victoire de l'Allemagne Avec une nouvelle génération très talentueuse, l'Allemagne ne s'appuie pas sur une seule star, mais bel et bien sur un groupe assez complémentaire, que ce soit dans le secteur offensif ou même défensif, contrairement au Portugal, qui joue uniquement pour C. Ronaldo, et un degré en moins pour Nani, ce qui fera probablement la différence ce soir, avec une victoire qui se profile pour la Manschaft. Bon à savoir Lahm, passera à gauche : le capitaine Philipp Lahm démarrera en latéral gauche tandis que son équipier du Bayern Jerome Boateng prendra l'autre flanc. Low le choisira surement au lieu de Lars Bender. Ronaldo veut soigner ses states : le meilleur buteur du Real Madrid, a marqué 7 fois en 8 matchs de qualification, ou il en est désormais à 32 buts en sélection, soit le même total que Luis Figo. Seul Pauleta (47) et Eusebio (41) ont fait mieux. Sélection la plus couronnée : l'Allemagne (1972, 1980, 1996) lEntraîneur ayant été couronné comme joueur et comme entraineur : Berti Vogts (Allemagne) en 1972 et 1996 Record de participations à une phase finale : Allemagne (11 fois) Record de participations consécutives à une phase finale : Allemagne (11e fois depuis 1972) Record de participations d'un joueur à une phase finale : 4 (Lothar Matthäus –avec l'Allemagne en 1980, 1984, 1988 et 2000- et Peter Schmeichel –avec le Danemark en 1988, 1992, 1996 et 2000-) Joueur ayant remporté deux éditions de l'Euro : Rainer Bonhof (Allemagne de l'Ouest, en 1972 et 1980, sans pour autant jouer aucun des matches) lJoueur le plus âgé à avoir participé à une phase finale : Lothar Matthäus (Allemagne), âgé de 39 ans et 91 jours lors de la défaite de l'Allemagne face au Portugal 3-0 en 2000 équipe probable Allemagne : M. Neuer, P. Lahm, P. Mertesacker, H. Badstuber, J. Boateng, M. Ozil, S. Khedira, T. Kroos, L. Podolski, Klose, T. Müller. Portugal : R. Patricio, Pepe, B. Alves, F. Coentrao, M. Lopes, R. Meireles, M. Veloso, J. Moutinho, Nani, C. Ronaldo, H. Almeida. Ballack : «Un bon départ peut donner des ailes» Michael Ballack, l'ex-capitaine de l'équipe d'Allemagne, a estimé que la Mannschaft était capable de surmonter «la pression» pour «frapper un grand coup» à l'Euro-2012, dans sa chronique dans le quotidien allemand de Cologne Express paru hier. «Bien sûr que la pression sur l'équipe allemande est énorme. Mais pas de quoi trembler. On peut frapper un grand coup. Après les demi-finales tout est possible», écrit Ballack, dont la carrière internationale a été stoppée à 98 capes l'an dernier par le sélectionneur Joachim Löw. Pour lui, cela passe avant tout par une bonne entrée en matière aujourd'hui contre le Portugal à Lviv, à savoir une victoire. «De mon expérience personnelle, je sais qu'un bon départ peut donner des ailes» pour la suite de la phase de poule, poursuit le «Capitano», finaliste du Mondial-2002. Autre condition importante de la réussite: que Bastian Schweinsteiger se conduise en «patron» ce dont «il en est capable». «Bastian est pour moi le joueur-clé du jeu allemand, celui qui donne le rythme» plus encore que Mesut Özil et Thomas Müller», estime l'ex-joueur de Chelsea. Quant aux échecs répétés des joueurs du Bayern Munich cette saison sur le plan national puis en finale de la Ligue des champions contre Chelsea, Ballack ne considère pas cela comme un handicap. Là encore, il se fonde sur son expérience de 2002, avec son club de Leverkusen avant le Mondial en Asie : «Nous avions faim de victoires. Nous savions que nous étions capables de réussir quelque chose de grand.» Reste qu'au final, Ballack et ses coéquipiers avaient dû se contenter d'une nouvelle deuxième place après la défaite de l'Allemagne contre le Brésil. Italie De Rossi : «Nous sommes plus mûrs» Dans un entretien accordé à l'UEFA, Daniele De Rossi revient sur la sélection italienne. Le milieu de l'AS Rome a confiance en son équipe, de ne pas se contenter uniquement d'une simple participation honorable. Malgré une préparation perturbée, Daniele De Rossi a confiance en son équipe. «Nous avons beaucoup changé depuis la Coupe du Monde. Nous avons beaucoup appris. Les joueurs ont tiré de l'expérience, y compris à partir de cette expérience négative, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l'UEFA. Mais l'équipe a également progressé pendant ces deux années de qualification, nous sommes plus mûrs et avons plus de confiance en nous. Nous avons très bien joué, et le sélectionneur a imprimé sa marque sur nous. » Chiellini : «On respire finalement l'air de l'Euro» Avant la rencontre qui opposera l'Italie à l'Espagne pour l'entrée en matière des «Azzurri» à l'Euro 2012, Giorgio Chiellini, qui souffrait de l'adducteur droit, a tenu à rassurer sur l'évolution de sa blessure, lors de la conférence de presse de jeudi : «Oui, je me sens bien, depuis une semaine je m'entraine avec le groupe. Par chance, c'était bien moins grave que ça en avait l'air. Maintenant, je n'ai plus aucune peur, nous sommes arrivés ici en Pologne et l'ambiance a changé, on respire finalement l'air de l'Euro. Nous sommes motivés parce que pour nous, l'accueil des gens hier (mercredi, ndlr) a été très important. Les 10 000 supporters nous ont transmis beaucoup d'énergie. L'Euro se rapproche, on y est», a déclaré celui qui sera appelé à être le taulier de la défense de la Squadra Azzurra, vu son riche vécu à la Juventus. Ukraine Shevchenko : «Jesuis apte à jouer» Andreï Shevchenko a indiqué avant-hier à Kiev qu'il était «apte à jouer» le premier match des Ukrainiens de l'Euro-2012 contre la Suède lundi. «La question n'est pas de savoir si je souhaite débuter le match mais de savoir si je suis apte à jouer. Et je le suis», a lancé Shevchenko à l'issue de l'entraînement. L'attaquant du Dynamo Kiev, 35 ans, n'a joué qu'une vingtaine de matches cette saison avec son club formateur, dont aucun de décembre à début avril, à cause de blessures récurrentes, notamment au dos. Par ailleurs, «Sheva» a tenu à rassurer son peuple qui attend beaucoup de ses joueurs à domicile après les piètres performances lors des matches de préparation, une victoire contre l'Estonie (4-0) et deux défaites, contre l'Autriche (3-2) et la Turquie mardi dernier (2-0). «Vous verrez une Ukraine différente contre la Suède», a-t-il promis. Outre la Suède, l'Ukraine affrontera la France (15 juin) et l'Angleterre (19 juin) dans le groupe D.