Le stage estival serait-il délocalisé ? Comme nous l'avons annoncé dans notre précédente édition, le premier responsable de la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, a rencontré dans la soirée de lundi dernier l'ex-entraîneur nîmois, Froger. Le technicien français, qui avait négocié avec le boss kabyle sur pas mal de points, avait demandé à la fin de ce premier tête-à-tête un temps de réflexion. 24 heures plus tard, il semblerait que les choses n'auent pas vraiment avancé. Et pour cause, nous avons appris que le technicien français s'est montré trop gourmant. Même si l'on ignore pour le moment le montant exact qu'aurait exigé Froger, on sait toutefois que le salaire dépasse de loin les 12 000 euro par mois. Une somme jugée trop élevée par le président Hannachi qui a tablé sur une fourchette variant entre 8 000 et 10 000 euros. Après un temps de réflexion, le technicien français aurait fait savoir à Hannachi que la somme proposée ne l'intéressait pas trop, et depuis les choses n'ont pas tellement évolué. Des personnes l'ont déconseillé à Hannachi Avant même qu'il entame les négociations avec lui, certaines personnes ont déconseillé Froger au président kabyle. Les proches de Hannachi ont argumenté leur point de vu, par le fait que Froger vient d'être remercié par le club nîmois. Il n'est donc pas parti de son propre gré. Froger fait partie des entraîneurs de second plan, du moment qu'il n'a jamais brillé là où il a travaillé, si ce n'est l'accession avec Nîmes Olympique. Les conseillers de Hannachi lui ont proposé d'autres noms, tout en estimant que la JSK méritait mieux. Sa piste est définitivement écartée De ce fait et d'après une source très proche de la direction kabyle, la piste de Thierry Froger est définitivement écartée. Ce n'est qu'après avoir fait le déplacement en France que Hannachi s'est rendu à l'évidence que le technicien français ne sera pas le futur entraîneur du club. Désormais, Hannachi peut étudier d'autres pistes, du moment qu'il reçoit chaque jour des CV d'entraîneurs. Il va falloir attendre quelques jours pour en savoir davantage sur la question de l'entraîneur. Mais ce qui est certain, c'est que les choses risquent d'aller plus vite que prévu, du moment qu'il ne reste que deux semaines avant la reprise des entraînements. Hannachi négocie avec trois nouveaux techniciens français A l'heure actuelle et même si la situation n'est pas critique, les dirigeants kabyles savent qu'ils n'ont plus de temps à perdre. Désormais, il va falloir passer la vitesse supérieure concernant le futur entraîneur. D'après la même source d'indiscrétion, Hannachi a décidé que le futur entraîneur soit français. Il serait même sur la piste de trois autres coachs de nationalité française. Même si rien n'a été filtré sur l'identité des entraîneurs en question, on croit savoir que Hannachi piste deux grosses cylindrées. D'après la même source, un des trois entraîneurs pistés aurait déjà exercé dans un grand club en Tunisie. Il est fort probable qu'il retourne en France la semaine prochaine Quel que soit l'entraîneur choisi, Hannachi devra retourner en France pour négocier à nouveau avec un des techniciens ciblés. D'après ses proches, le premier responsable de la JSK risque de retourner la semaine prochaine dans l'Hexagone pour étudier davantage les coachs pistés. En attendant, ce ne sont pas les offres qui manquent à la JSK, puisque la direction a reçu plusieurs CV. Il faut juste choisir le bon. .......................... Yaya relancé L'attaquant Yaya faisait, il y a quelques semaines, l'une des priorités de la JSK. A la recherche d'un renforcement qualitatif de son compartiment offensif, la ligne d'attaque notamment, les Kabyles ont contacté l'attaquant des Crabes qui s'est illustré sous le maillot vert et noir. Néanmoins, la situation administrative du joueur vis-à-vis de son club employeur, lui qui demeure encore lié par un contrat, a freiné les contacts. Par ailleurs, et aux dernières nouvelles, le conseil d'administration du MOB, soucieux de répondre favorablement au vœu du joueur qui insiste à changer d'air cet été, serait favorable à son départ, à condition que le club qui souhaite l'enrôler se rapproche de la direction mobiste pour négocier sa lettre de libération. Reste maintenant à savoir si Yaya constitue toujours l'une des pistes ciblées cet été par les Kabyles. Le MOB exige 250 millions pour sa libération Même s'ils savent pertinemment que le joueur a décidé de changer d'air dès la saison prochaine, les dirigeants du MOB ont quand même conditionné son départ par le rachat de sa lettre de libération. Selon les informations que nous avons pu avoir, le montant fixé pour l'obtention du document s'élève à 250 millions de centimes. Pour l'instant, le joueur ne serait pas prêt de payer lui-même sa lettre de libération, laissant peut-être au club qui voudra s'attacher ses services d'entrer en contact avec les Mobistes. Le CRB,le CABBA et l'ESS le veulent à tout prix Si pour l'instant, le virevoltant attaquant du MOB, Fawzi Yaya, n'a pas tranché la question de sa future destination, il n'en demeure pas moins que plusieurs clubs de la Ligue 1 insistent pour l'avoir. Ils sont déjà trois grosses pointures à rentrer en contact avec le joueur, à savoir le CRB, le CABBA et l'ESS. «La JSK ne se refuse pas mais...» Contacté par nos soins pour connaître sa situation, l'attaquant Fawzi Yaya nous a confié : «C'est simple, dans ma tête je suis partant du MOB. Je considère que c'est mon droit le plus absolu d'ambitionner de jouer pour un club où j'étalerai encore plus mon talent. Je pense m'être sacrifié pour le MOB et j'ai donné le meilleur de moi-même. Maintenant, j'attends que les dirigeants se montrent compréhensifs et acceptent de me laisser partir. Certes, je suis encore sous contrat, mais le montant fixé pour avoir ma libération est exagéré. Les contacts, ce n'est pas ce qui manque, y compris la JSK. Le club kabyle ne se refuse pas, mais je dois d'abord connaître son offre.» .......................... ]La situation sécuritaire en Tunisie s'étant dégradée Le stage estival serait-il délocalisé ? La JSK, qui a opté cet été pour le pays voisin, la Tunisie, pour effectuer son premier stage d'intersaison, pourrait bien changer son programme et ce, à cause des derniers événements douloureux qui ont secoué à nouveau le pays voisin. Les événements que toute la communauté internationale appréhende ont eu comme première conséquence l'annonce officielle des autorités centrales tunisiennes, et ce, depuis la soirée d'hier, d'un couvre-feu qui touche jusque-là, huit départements. Cette situation, et dans le cas où elle perdurerait, pourrait tout simplement pousser les responsables de la JSK à changer de pays dans le cas où la situation ne connaîtra pas d'amélioration d'ici les prochains quinze jours. Selon les dernières nouvelles à propos de la situation en Tunisie, on a appris que le calme, même s'il est relatif, n'est encore pas rétabli à cent pour cent et que la menace de voir la situation se dégrader persiste, et c'est ce qui précipiterait, à moins d'un changement de situation, la délocalisation du lieu du stage estival vers un autre pays. La direction kabyle n'a encore rien décidé Très occupée par deux dossiers aussi bien sensibles qu'importants, à savoir le recrutement de nouveaux joueurs et l'arrivée d'un nouvel entraîneur à la barre technique de la JSK, la direction du club kabyle n'a encore pas repris le dossier du stage d'autant plus que pour Hannachi et tout son entourage, ce dossier est classé et que tout a été préparé lors du dernier déplacement du président en Tunisie. Néanmoins, selon une source proche de la direction, le président Hannachi va certainement mieux se renseigner sur la situation, avant de prendre une quelconque décision. En cas d'amélioration, le stage sera maintenu Afin de connaître la réaction des responsables de la JSK, une source proche de la direction nous a fait savoir que le président Hannachi s'occupe en ce moment du recrutement et de la piste de l'entraîneur qui sera connu dans les prochaines quarante-huit heures. Notre source ajoute que concernant ce qui se passe en Tunisie, en cas d'amélioration, le stage sera naturellement maintenu d'autant plus que tout a été réglé la semaine dernière, notamment la réservation du centre de préparation. ............................. Préparateur physique : Aït Abdelmalek en pole position A la recherche d'un entraîneur en chef, le président de la JSK songe en parallèle à renforcer son futur staff technique par un préparateur physique, en prévision du prochain stage estival prévu en Tunisie. Certes, le nom de l'ex-préparateur de la sélection des U23 et de la JSK, Mohammedi, a été annoncé, il y a quelques jours, de retour à la JSK, néanmoins, une source digne de foi nous a confié que l'ex-entraîneur en chef de l'AS Djoliba de Bamako (Mali), également spécialiste en préparation physique, est cité dans l'entourage du club kabyle. Aït Abdelmalek est actuellement directeur sportif au club allemand, en l'occurrence Rotweiss Waldorf, et son contrat arrive à terme le 30 juin prochain. Diplômé en préparation athlétique de football, Aït Abdelmalek serait lui-même intéressé pour rentrer monnayer son savoir-faire dans son pays. Ali Haddad le veut aussi à l'USMA Selon certaines indiscrétions, on croit savoir que même la direction des Rouge et Noir de l'USMA, par le biais d'un proche au PDG du groupe ETRHB, Ali Haddad, est entrée en contact avec Aït Abdelmalek. Selon certaines confidences, on a appris que la direction de l'USMA songerait sérieusement à faire appel aux services de ce technicien algérien dans le cadre de plusieurs projets ambitieux pour le club de Soustara. Aussi, la JS Saoura, nouvellement promue en Ligue 1, serait également sur les traces de notre compatriote établi en Allemagne et un contact a déjà été établi avec son manager, ajoute notre source. ............................. La piste Rebih toujours d'actualité Toujours dans le cadre du recrutement de nouveaux joueurs, nous avons appris que la piste Rebih, que l'on croyait définitivement écartée, aurait été relancée par les dirigeants kabyles ces dernières quarante-huit heures. Selon les informations en notre possession les Kabyles avaient une nouvelle fois rencontré le manager du joueur, à Alger, afin de réaffirmer leur intention de faire signer Rebih à la JSK. Selon une source très au fait du dossier, la venue de Rebih serait une question de temps. Rebih : «Je trancherai dans quelques jours» «Je vous assure que pour l'instant, je n'ai rien décidé à propos de ma future destination. Mon manager s'occupe de mon dossier avec les dirigeants de la JSK. Ils sont même en contact permanent. Je vous confie que dans quelques jours, une semaine au plus tard, je trancherai.»
