«J'ai rendez-vous avec Serrar.» Khaled Lemmouchia confirme dans cet entretien qu'il ne jouera pas à l'USMA la saison prochaine. La raison de ce divorce en est certainement le salaire, lui-même le reconnaît. Tout de même il n'aurait jamais voulu quitter ce prestigieux club, comme il nous le fait savoir ici. Quelles sont, tout d'abord, vos nouvelles ? Je vais très bien, j'étais en vacances avec ma petite famille et je m'apprête à rentrer en Algérie demain ou après-demain (entretien réalisé hier mardi, ndlr) pour trancher quant à ma nouvelle destination. Justement, tout le monde s'interroge sur votre nouvelle destination dans la mesure où vous n'avez pas rempilé à l'USMA, tout en laissant entendre qu'il y a une possibilité d'aller jouer à l'étranger. Où en sont les choses exactement ? Pour être franc avec vous, je n'ai encore pris aucune décision. J'ai effectivement quelques contacts çà et là, mais sans pour autant trancher. Je ne saurais tarder, je prendrai une décision dès mon retour au pays. Avant de parler de ces contacts, on veut savoir, d'abord, pourquoi vous n'avez pas rempilé à l'USMA ? J'ai fait une très bonne saison, en donnant le meilleur de moi-même. J'ai joué presque tous les matches en championnat ou en coupe, et je voulais poursuivre l'aventure avec l'USMA cette saison et récolter les fruits de tout le travail qui a été fait. Malheureusement, je n'ai pas pu trouver un accord avec ses dirigeants, mais cela ne m'empêche pas de dire tout le bien d'eux et de tous les hommes que j'ai connus dans ce club, à leur tête le président Ali Haddad, qui a tout fait pour que l'USMA gagne un titre la saison dernière. Il a réuni toutes les conditions nécessaires pour la réussite de l'équipe. Il a toujours été à nos côtés. J'ai connu des hommes dans ce club en nouant de bonnes relations avec les joueurs. Le public était formidable, il nous a soutenus durant les moments difficiles. Ce sont des moments inoubliables et une expérience très riche, malheureusement, il nous manquait le titre pour terminer en beauté la saison. On a laissé entendre que les dirigeants de l'USMA vous ont proposé la moitié de ce que vous touchiez l'année dernière. Vous le confirmez ? Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet, une polémiqué s'est déclenchée là-dessus, mais, moi, cela ne m'intéressait guère. En tant que joueur professionnel, j'ai eu affaire à un club professionnel et à des dirigeants professionnels. J'ai été en fin de contrat, et, par conséquent, je devais négocier son renouvellement, et c'est ce qui a été fait. Pour votre information, je n'étais pas contre l'idée de revoir mes exigences financières à la baisse par rapport à la saison dernière. D'emblée, j'ai donné mon accord, mais avec des conditions. Si j'avais 24 ans, j'aurai tout accepté. A 31 ans, c'est tout à fait légitime de penser à mon avenir et à celui de ma famille. Vous venez de dire que certains ont exagéré leurs propos, insensés. Lesquels ? En critiquant mon passage à l'USMA, le qualifiant d'échec. Quoi qu'ils en disent, pour moi, cela a été une réussite, et il ne me manquait qu'un titre. Lemmouchia n'était pas l'USMA, nous étions un groupe, une équipe, et nous étions la cible de tout le monde. Toutes les équipes voulaient nous battre et nous barrer la route du sacre. De notre côté, nous avons tout fait pour atteindre notre objectif, hélas !, le destin en a décidé autrement, nous avons échoué de peu. Ceux qui m'attaquent, je les invite à jeter un coup d'œil sur le nombre de matches que j'ai joués, et pourquoi Halilhodzic me sélectionnait à chaque stage et à chaque match de l'Equipe nationale. Et tout cas, ma conscience est tranquille, j'ai tout donné en préservant mon statut de joueur international. Je voulais rester encore à l'USMA, mais ses dirigeants ne me comprennent pas. Peut-on dire aujourd'hui, et d'une manière affirmative, que votre aventure avec l'USMA a effectivement pris fin ? Oui, c'est fini. J'ai déjà tourné cette page, en souhaitant tout le bonheur du monde à l'USMA, laquelle mérite d'être récompensée par le travail que ses dirigeants sont en train de faire et de tous les efforts que les joueurs ont consentis. Je n'oublierais jamais mon passage à l'USMA où j'ai vécu des moments très forts et une expérience très riche. Selon nos informations, il se peut que vous alliez retourner à Sétif, non ? J'ai eu un contact avec Serrar, qui a été très clair avec moi et a manifesté son désir de me voir revenir après mon départ de l'USMA. Et que lui avez-vous répondu ? Je lui ai dit qu'on va en discuter dès que je rentre à Alger. Et qu'en est-il de l'offre du Club Africain ? C'est toujours en cours. Pas plus tard qu'avant-hier, j'ai eu un des responsables au téléphone. Djabou essaie aussi de me convaincre de le rejoindre. De toute façon, le Club Africain doit libérer une licence pour permettre la venue d'un autre joueur étranger. Ils m'ont demandé de patienter. J'étais clair avec eux en leur disant que je ne peux attendre plus longtemps. A part cette formation ? Un autre contact en France, mais je ne veux pas en parler. Si le Club Africain ne se manifeste pas dans les délais, je resterai en Algérie où j'ai beaucoup d'offres. ------------------ Déjà 16 séances d'entraînement Les Rouge et Noir ont entamé leur cinquième jour de stage à Izmit où ils ont effectué, jusque-là, 9 séances d'entraînement, soit 16 en tout depuis le début. On se dirige durant cette intersaison à un nombre record de séances d'entraînement, vu que le championnat s'est achevé très tôt cette année et ne reprendra que vers le 7 septembre. Ainsi, cette préparation durera plus de deux mois, or, d'habitude, celle-ci ne dure pas plus de 45 à 55 jours.
La cadence, en ce début de préparation, est gérable Le staff technique de l'USMA est conscient de la longue durée, la raison pour laquelle les séances d'entraînement sont souples, comme l'on s'y attendait. Les joueurs aussi l'ont remarqué. Gamondi a dû discuter avec ses collaborateurs pour mettre en place une méthode de travail, qui s'étalera sur ces deux mois afin de préserver les joueurs. Le coach usmiste nous avait indiqué, hier, qu'il a devant lui le temps nécessaire pour tout mettre en place.
On peut aller jusqu'à 23 séances pendant ce stage d'Izmit Jusqu'à ce cinquième jour de stage, les Usmistes ont eu 9 séances d'entraînement. L'objectif était d'atteindre les 20, voire 23. Tout dépendra du travail et de son évaluation à la fin. Si le staff technique se voit dans l'obligation d'en faire plus de 20, il en rajoutera trois, nous dit-on.
Et jusqu'à 70 séances pendant cette intersaison Puisque la préparation de cette intersaison prendra deux mois et une semaine, soit 70 jours, le nombre de séances d'entraînement atteindra, quant à lui, facilement les soixantaines, un record absolu, et ce, sans compter les matches amicaux. Et selon une source proche du staff technique, le chiffre 70 est évoqué.
Allache est rentré, hier matin, à Alger Salah Allache, le chef de la délégation usmiste, a quitté le lieu de regroupement de l'équipe hier soir. Son vol était prévu vers 1h du matin et il serait arrivé à Alger vers 4h du matin. En son absence, c'est le secrétaire général, Mustapha Laroussi, qui veillera sur tout.
Match d'application : l'effectif des deux équipes Benamara, Bedbouda, Maïza, Laïfaoui, Bouchema, Feham, Tedjar, Benmoussa, Daham, Mokhtar, Meftah, Yekhlef, Chafaï, Khoualed, El Orfi, Koudri, Djediat, Seguer, Gacemi, Andrea