Asselah : «C'est une lourde responsabilité, mais je suis prêt à l'assumer» Khellili : «Face au Raja, nous saurons où nous en sommes dans la préparation» Devant le refus de Ali Rial de porter le brassard de capitaine, le staff technique de la JSK se voit face à un nouveau casse-tête, celui de nommer son successeur. Cette question du futur capitaine a préoccupé le premier responsable du staff technique. Toutefois, et avant d'étudier la question en profondeur, Enrico Fabbro a préféré discuter en privé avec Rial, histoire de connaître les raisons de sa décision de renoncer à porter le brassard. Par la suite, le staff s'est réuni avec l'ensemble du groupe pour essayer de trouver celui qui est capable de représenter dignement ses partenaires. Et selon des indiscrétions, le choix a été fait. C'est le portier Malik Asselah qui sera à 80 % le nouveau leader du groupe. Même s'il n'a pas été nommé de façon définitive, il est bien parti pour hériter du brassard de capitaine. Du côté de la direction, il fait l'unanimité Le choix de Asselah ne s'est pas fait au hasard. Le premier critère de sélection est tout naturellement l'ancienneté. Le joueur en est à sa troisième année à la JSK, et vient de prolonger son contrat de deux saisons. Par la suite, le staff s'est basé en second lieu sur les qualités techniques et morales du joueur. En deux ans passés au club, Asselah s'est distingué par un comportement exemplaire. Il a toujours été parmi les premiers à rempiler sans poser de conditions. En matière de qualité morale, il incarne le mieux le rôle de nouveau leader. Aux yeux du staff et des dirigeants, Asselah fait l'unanimité. Mazari, deuxième capitaine D'après la même source d'information, c'est le second portier Nabil Mazari qui sera nommé le capitaine n°2. Etant le plus ancien dans l'équipe, Mazari épaulera Asselah dans sa mission et aura lui aussi une mission de responsabilité au sein du groupe. Le second portier de la JSK n'en est pas à sa première mission dans le genre, puisqu'il a déjà hérité du brassard par le passé à plusieurs reprises. C'est un joueur qui est énormément respecté par l'ensemble des joueurs et c'est un paramètre déterminant pour le capitanat. Asselah : «C'est une lourde responsabilité, mais je suis prêt à l'assumer» Même s'il n'a pas été nommé de façon officielle, nous avons anticipé les choses en allant à la rencontre de Asselah, histoire de connaître ses impressions sur cette histoire de brassard de capitaine. Malik nous dira clairement que tant que le staff technique ne l'a pas sollicité officiellement, il ne peut pas s'étaler sur la question. «Que voulez-vous que je vous dise ? Au moment où je vous parle, le staff technique n'a pas évoqué avec moi la question du capitanat (mercredi, Ndlr). Pour le moment, je suis en pleine préparation et je ne serai de retour dans le groupe que vers la fin du stage. Il est fort probable que je rate les deux prochains matchs amicaux de mon équipe. C'est dire que la question du brassard n'est pas d'actualité pour l'instant», déclare-t-il avant d'ajouter : «Il faut savoir qu'être capitaine de la JSK est une lourde responsabilité. Plusieurs grands joueurs ont porté le brassard de ce prestigieux club. De mon côté, ce sera un honneur d'en hériter. Si le staff me sollicite officiellement, je suis prêt à assumer cette responsabilité. Ce titre ne se refuse pas. La JSK m'a permis de donner une autre dimension à ma carrière et je serai toujours là pour servir ce club avec la plus grande détermination qui soit.» ---------- Travail spécifique avec ballon pour Asselah Le portier Asselah poursuit toujours son programme spécifique. Afin de revenir à son meilleur niveau, l'ex-international algérien suit à la lettre le programme du staff médical. Mercredi soir, le joueur a été soumis à un travail de gainage, avant d'enchaîner par un exercice avec ballon en compagnie de Mazari et Merzouki. Pour rappel, c'est la première fois qu'Asselah touche au ballon, depuis qu'il est soumis à un programme spécial. A ce rythme, le gardien kabyle pourra revenir sur les terrains plus tôt que prévu. Guillou veille au grain Et pour ne rien laisser au hasard, le kiné Rachid Abdeldjebar dit Guillou n'a pas quitté du regard Asselah durant l'ensemble de la séance d'entraînement. Il s'est même chargé de lui faire effectuer certains mouvements au sol. ------------ Khellili : «Face au Raja, nous saurons où nous en sommes dans la préparation» A quelques jours du premier test face au Raja de Casablanca, nous nous sommes entretenus avec le défenseur central, Sofiane Khellili, qui nous a livré les premières impressions sur le début du stage, ici à Casablanca. L'ex-Nahdiste nous a clairement expliqué que le prochain test face au club marocain sera d'une extrême importance. Khellili estime que ce match leur permettra de tirer un premier bilan après un mois de préparation pleine. Cela fait 48 h que vous êtes ici à Kahrama. Donnez-nous votre point de vue sur la préparation. Comme vous le voyez, nous sommes arrivés mardi soir ici à Casablanca. Après une première séance plus ou moins légère à la reprise, nous avons enchaîné aujourd'hui par un travail de force en circuit-training (entretien réalisé mercredi, Ndlr). Pour le moment, les choses se passent parfaitement bien pour nous. Je suis très satisfait de la préparation jusque-là, du moment qu'on sent que nous sommes dans la continuité. Je suis persuadé que dans les prochaines semaines, on sera au top. La préparation du match face au Raja a-t-elle commencé ? Pour tout vous dire, nous ne sommes pas ici pour préparer un seul match, mais plutôt le début du championnat. Toutefois, il est clair que la prochaine rencontre amicale sera importante, car l'adversaire est de taille. Je pense que ce match nous permettra de faire un premier bilan de la situation, et savoir exactement où nous en sommes dans la préparation, depuis le 7 juillet dernier. J'espère seulement qu'on sera à la hauteur, car une bonne prestation nous mettra davantage en confiance. Estimez-vous que trois matchs amicaux sont suffisants pour une durée de deux semaines de stage ? Oui, du moment qu'il nous reste un troisième stage à l'étranger après l'Aïd. Je pense qu'on ira se préparer en Tunisie. On aura le temps de jouer là-bas d'autres rencontres afin de peaufiner notre préparation. A ce rythme, je suis persuadé qu'on sera prêts à la reprise du championnat, prévue pour le début du mois de septembre. Supportez-vous la charge en ce mois de Ramadhan ? Même si ça n'a pas été facile au début à cause de la nourriture, nous nous sommes habitués petit à petit au travail du staff technique. Je ne vous cache pas que passer le mois de Ramadhan à l'étranger n'est pas chose facile, mais nous n'avons pas le choix. Désormais, nous sommes vraiment dans le bain de la préparation. Le fait d'avoir un excellent groupe nous permet de nous préparer avec un bon moral. Personnellement, je suis très optimiste pour les dix prochains jours de préparation. Pensez-vous que le nouvel entraîneur vous donnera la chance de jouer cette saison ? Je le souhaite. En tous les cas, je travaille dure pour gagner ma place. Je sais qu'une place de titulaire se mérite et je suis là pour l'arracher. J'ai les qualités pour réussir et j'ai prouvé de quoi je suis capable depuis l'an dernier. Après tout ce que j'ai vécu cette saison, je veux tirer un trait et repartir de zéro. Désormais, seul l'avenir compte et je suis là pour m'imposer. Je ne me préoccupe que de mon travail. Je sais que la concurrence sera dure dans l'axe, mais je ne baisserai jamais les bras.