«Je vais essayer d'être prêt pour le 3e match amical» C'est bon ! Après plusieurs semaines de convalescence, le portier, Malik Asselah, a rechaussé ses baskets mardi soir en entamant pour la première fois le footing. Après avoir effectué des exercices de renforcement musculaire, Asselah s'est ensuite dirigé vers la pelouse où il a longuement discuté avec Djadjoua et Guillou. Quelques minutes plus tard, le portier kabyle a été soumis à un programme spécifique, avec un léger footing. La séance n'aura duré que quelques minutes avant qu'il regagne sa chambre. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le gardien de but des Kabyles nous a fait savoir que le fait de ne ressentir aucune douleur au genou est déjà une excellente nouvelle. Cela le mettra davantage en confiance lors des prochaines séances d'entraînements qui seront intenses. Le staff le ménagera lors des deux prochaines rencontres Asselah nous a clairement expliqué qu'il ne pourrait pas prendre part aux deux prochaines rencontres amicales. Pour l'instant, le portier sera soumis à un programme qui s'étalera sur 10 jours. Il ne remettra donc pas ses gants tant qu'il n'aura pas amélioré sa forme physique. D'ailleurs, c'est le préparateur, Mauro, qui doit le prendre en charge dès ce soir pour lui élever la charge de travail progressivement. Si tout se passe comme prévu, Asselah pourrait jouer quelques minutes, lors du 3e match, probablement face à El Jadida. «Je vais essayer d'être prêt pour le 3e match amical» Le portier Asselah est présent au Maroc, contrairement à ce qu'ont fait accroire certaines rumeurs. Le portier kabyle n'a pas perdu de temps. Dès qu'il est arrivé à Casablanca, il a entamé son travail. Il promet de redoubler d'efforts afin de refaire son retard et s'engage à réaliser une grande saison pour clouer le bec à tous ceux qui l'ont descendu en flammes. Voilà donc qui devrait couper court à toutes les rumeurs qui ont circulé concernant votre déplacement au Maroc avec la JSK... Vous êtes avec le groupe et vous avez entamé le travail directement Je suis présent avec mon équipe au Maroc comme je n'ai jamais cessé de le déclarer et je me porte de mieux en mieux. Pour preuve j'ai déjà commencé l'entraînements et je vous assure que je saurai rattraper le retard que j'ai accusé depuis que mes partenaires ont repris. Mon objectif numéro un pour l'instant est d'améliorer ma condition physique. J'ai discuté avec le préparateur physique, donc je serai soumis à un programme spécial. Je vous assure que je travaillerai dur cette semaine pour être au top. La JSK va disputer trois matches amicaux ici au Maroc. Logiquement, vous n'êtes pas encore en mesure de jouer, n'est-ce pas ? J'ai décidé de ne jouer aucun match amical, il est inutile de jouer des matches alors que je n'ai pas encore atteint le niveau de préparation qu'il faut. Je ne veux pas griller les étapes, je considère que j'ai encore devant moi suffisamment de temps pour travailler et retrouver la plénitude de mes moyens, sur le plan physique notamment. Je tiens à assurer tout le monde que je me porte mieux et que je serai prêt dans peu de temps. Donc doit-on comprendre que vous ne serez pas prêt pour les trois matches déjà programmés ? Pour les deux premiers face au Raja Casablanca, prévu le 4 du mois d'août et face au FUS de Rabat, j'ai décidé de ne pas prendre de risques. Il est inutile d'être présent sur la pelouse alors qu'il y a des choses qui doivent passer en priorité. Néanmoins, je ferai de mon mieux afin d'être prêt pour le 3e match, face au WAC. Si je le joue tant mieux sinon ça ne sera pas une catastrophe. On vous sent nettement mieux sur le plan moral, notamment depuis que vous avez retrouvé le groupe au stage d'Alger... Le fait de rater les deux premiers stages m'a beaucoup affecté, toutefois je devais d'abord m'occuper de ma santé. Maintenant que je ne souffre plus d'aucune blessure je me sens effectivement mieux qu'avant. La JSK a fait appel cet été aux services du jeune Merzouki qui, de l'avis de tous, a d'énormes qualités, en plus de Mazari qui affiche la grande forme. C'est dire que la hiérarchie risque d'être bien chamboulée... Nous respectons tous la règle de la concurrence loyale dans le groupe. D'abord, je tiens à souhaiter la bienvenue dans le groupe au jeune portier, Merzouki. Nous sommes trois gardiens de but et chacun de nous se battra pour gagner sa place. Personnellement, je suis convaincu des bienfaits de la saine concurrence, dans un groupe elle sert beaucoup le travail collectif. Chacun de nous se donnera à fond pour mériter de figurer dans le onze. Il vous reste encore un autre stage que la JSK prévoit d'effectuer en Tunisie, pensez-vous que d'ici là vous serez complètement prêt ? Je n'ai aucun souci à me faire, je serai prêt. J'ai devant moi un mois de travail, je me donnerai à fond jusqu'à ce que je retrouve la plénitude de mes moyens sur le plan physique. Nous avons cette année l'occasion de nous préparer, je suis convaincu que la saison prochaine sera certainement meilleure que les deux dernières. ---------------------- La dernière fois qu'il était ici, il se tenait debout sur une seule jambe Maroci : «Ça na vraiment pas été facile» Si certains adeptes du centre sont revenus avec joie à Casablanca, Maroci, quant à lui, à franchi la porte du centre de Kahrama avec un mauvais souvenir en tête. Pour cause, la dernière fois que le natif de Maghnia se trouvait ici, il se tenait sur une seule jambe. Cela remonte à l'été 2009, lorsque le milieu récupérateur kabyle avait subi une lourde intervention chirurgicale au niveau des ligaments croisés. Maroci a mis longtemps pour voir le bout du tunnel, après plus de 6 mois de convalescence. A cette époque-là, les dirigeants avaient décidé de prendre en charge la rééducation de leur joueur à Kahrama, histoire de lui changer les idées. C'était mieux que de rester chez lui. Aujourd'hui, Tayeb n'a rien oublié de cette époque difficile. Il nous en parle avec beaucoup d'émotion. «Et comment ! Bien sûr que je me souviens de cette époque. J'étais debout sur une seule jambe. Je n'avais même pas le droit de plier le genou. Je ne vous cache pas que j'ai passé des moments difficiles. Au moment où je faisais la rééducation, je pensais que ma carrière était finie. Je ne peux pas vous décrire ce qu'un joueur peu ressentir dans une telle situation. C'est vraiment terrible. Mais Dieu merci, je suis de retour ici, trois ans plus tard et je me porte à merveille. Tout ça fait partie du passé pour moi.» «On veut réussir notre 1er test» «Désormais, je dois me concentrer davantage sur mon travail, du moment que ce stage est très important. Nous avons un match ce samedi et on veut le réussir. Même s'il ne s'agit que d'un test, on doit s'appliquer. L'entraîneur nous a beaucoup parlé avant l'entame de la séance d'entraînement et il veut que ce stage soit une réussite comme les deux premiers. La concurrence sera rude et chacun veut gagner sa place dès maintenant.»