Rayeh : «Mon objectif est d'être parmi le onze du coach» C'est fini. Les joueurs de la JSK ont bouclé leur stage à Casablanca après 14 jours de préparation. Même si les résultats enregistrés lors des matchs amicaux ne sont pas très rassurants, l'entraîneur Fabbro est, quant à lui, serein, du moment qu'il se dit connaître le degré de progression de ses joueurs. Aux yeux de l'Italien, et même si son équipe a perdu face au FUS de Rabat et Khouribga, l'entraîneur en chef estime qu'il s'est tout de même fait une idée sur le niveau physique et technique de chaque joueur. C'est, d'ailleurs, pour ça que le staff a programmé un nombre important de rencontres (4 au total), histoire de permettre aux joueurs de gagner un maximum de temps de jeu. Ce qui est certain, c'est que ces deux semaines de préparation à Kahrama ont beaucoup servi à Fabbro et à Karouf, du moment que l'ossature de l'équipe a été mise en place. En effet, le staff technique kabyle tient ses 8 joueurs. Il ne reste qu'à trancher sur les 6 autres avant d'arrêter la liste des 14 qui disputeront le plus de rencontres de cette saison. On sait déjà qu'Asselah, Remache, Belkalem, Rial, Mekkaoui, Maroci, Camara, Sedkaoui, Hadiouche, Ziad et Mokdad sont des joueurs clés aux yeux de Fabbro et c'est à partir des joueurs cités qu'il établira son onze. Mais en parallèle, il existe certains points négatifs que le staff veut revoir lors du 4e et dernier stage d'intersaison, car désormais, la reprise du championnat n'est plus très loin. Un match spécial pour les jeunes C'est sans doute la première fois qu'un staff technique programme un match amical international spécialement pour les jeunes joueurs de l'équipe. Hier soir, les espoirs et les juniors kabyles, à l'image de Merzouki, Ould El Hadj, Ihadjadène, Rayeh et Fergane ont joué leur match et ce fut l'occasion pour le staff de se faire une meilleure idée sur leur adaptation dans la catégorie senior. Même s'ils doivent travailler davantage durant la saison, les jeunes ont tout de même montré de grandes qualités et ne semblent pas complexés en équipe première. Ni conflit ni blessé, le staff touche du bois L'autre satisfaction est que la JSK termine son stage sans aucun blessé ni conflit à l'intérieur de l'équipe. Face à la grande charge de travail imposée par le staff, seul Mekkaoui a craqué le week-end dernier avant de réintégrer le groupe lundi dernier. Quant à la longue période de préparation, le staff craignait de vivre des conflits à l'intérieur du groupe, du moment que les joueurs sont à leur 5e semaine de préparation. Finalement, tout se termine bien pour le groupe qui sera de retour ce matin à Alger. Les joueurs pourront, enfin, respirer et aller se ressourcer auprès de leur famille.
Belkalem, Remache et Maroci : la grande satisfaction Au cours des 4 matchs que la JSK a disputés, le staff a constaté que le niveau technique des joueurs n'est pas le même. Pour certains, des joueurs émergent déjà du lot par rapport aux autres. C'est le cas de Belkalem, Remache et Maroci. En effet, les 3 joueurs en question ont effectué trois grands matchs face au Raja, le FUS de Rabat et Khouribga. Même s'ils ont donné des signes de fatigue à chaque fin de match, le staff semble convaincu par leurs qualités. La forme physique en cette fin de stage laisse à désirer En suivant de près le rendement des joueurs face à Khouribga, on constate clairement que la forme physique en cette fin de stage laisse à désirer. Les joueurs ne sont plus dans leurs jambes et n'arrivent à tenir que 60' à 70' dans un match. Même si certains observateurs remettent en cause le travail de Mauro, aux yeux de Fabbro, cette baisse de forme a un lien direct avec le jeûne. Désormais, Fabbro n'aura plus de souci à se faire du moment que le mois de Ramadhan touche à sa fin, et les joueurs reprendront leur rythme habituel. Le vrai test se fera donc lors du prochain stage à Béjaïa. La succession reste ouverte sur le flanc gauche Le moins que l'on puisse dire est que l'entraîneur Enrico Fabbro ne tient toujours pas son arrière gauche. Pour preuve, en trois matchs, Fabbro a aligné 4 joueurs à ce poste. Rien que face au Raja, le coach a testé 3 à ce poste. Mekkaoui qui a débuté le match s'est fait remplacé par Bencherifa, avant de le faire sortir à son tour en alignant Benlamri. Même si c'est Mekkaoui qui est le plus en vue pour occuper ce poste, Fabbro semble toujours indécis. L'attaque, le maillon faible Pour l'instant, l'attaque kabyle est en panne sèche. Lors des trois premiers matchs amicaux, les attaquants n'ont pas affiché une forme rassurante. Même si la JSK parvient à faire le jeu et se crée d'énormes occasions devant les buts, la dernière touche pour mettre le ballon au fond n'y est pas. Pour le moment, les attaquants ne semblent pas trop inquiétés et restent même convaincus que l'efficacité sera retrouvée au fil des rencontres. En attendant, aucun d'entre eux n'a réussi à taper dans l'œil de l'entraîneur, excepté Hadiouche qui développe un jeu intéressant. Le 4-4-2 de Fabbro pas très convaincant Et si la tactique de Fabbro ne convenait pas aux joueurs ? On a tendance à parler de la forme physique et du niveau technique des joueurs, mais on parle rarement de la stratégie du jeu qui peut ne pas convenir aux joueurs. Même si Fabbro aura besoin de plus de temps pour mettre un système efficace, il serait intéressant de se focaliser sur le 4-4-2 qui, jusque-là, a été utilisé à trois reprises. Contrairement aux habitudes, cette saison, les dirigeants ont fait appel à des joueurs assez percutants sur les côtés, à l'image de Hadiouche, Bellakhdar, Bouaïcha et Bencherifa. Ajouté à cela, d'autres éléments de la saison dernière tels que Hanifi et Remache qui adorent les couloirs. Du moment que seul Messaâdia a le profil d'attaquant de pointe, pourquoi ne pas exploiter les autres attaquants sur les côtés, au lieu de se donner toutes les peines du monde à essayer de reconvertir un joueur puissant sur les côtés tel que Bellakhdar, en second attaquant ? Pour le moment, ce n'est pas l'avis de Fabbro ! Il a montré de grandes qualités face au Raja et le FUS de Rabat Rayeh : «Mon objectif est d'être parmi le onze du coach» Le jeune milieu de terrain, Malik Rayeh nous a fait savoir que son objectif n'était pas seulement de s'entraîneur chez les seniors, mais plutôt de gagner une place de titulaire, tout en sachant que la concurrence sera à la récupération aux côtés de Camara, Ziad, Maroci et Sedkaoui. Le staff a programmé un match amical rien que pour vous voir à l'œuvre. Comptez-vous le surprendre ? Absolument, nous sommes là pour ça. Le staff nous a donné la chance de briller en amical. Chacun de nous veut gagner sa place, même si la tâche est loin d'être facile. Ce match nous permettra aussi de gagner en temps de jeu en prévision de la reprise du championnat. Vous faites partie des rares jeunes joueurs à avoir disputé le plus de matchs. Que représente pour vous cette performance ? C'est encourageant. Il est vrai que le staff technique m'a fait confiance lors des matchs amicaux, et je compte confirmer davantage. Maintenant, il va falloir rester sur cette dynamique et sur cette courbe ascendante. Comment vous sentez-vous sur le plan physique et tactique, après avoir disputé plusieurs matchs ? Sur le plan physique, je ne peux pas me faire une idée précise, car le coach m'a aligné durant quelques minutes. Le vrai test sur le plan physique ce sera demain face à la formation marocaine (entretien réalisé lundi, ndlr). Mais sur le plan collectif, je me sens très à l'aise sur le terrain. Il existe une entente parfaite entre nous les joueurs et ça facilite le jeu collectif. Fabbro vous a-t-il parlé ? Oui, il nous a expliqué à nous les jeunes, que nous ne serons jamais marginalisés par rapport au groupe, et que c'est à nous de nous imposer par le travail. Quel est votre objectif à présent ? C'est de faire parti du onze type du coach. Je travaille dur pour cela, et je sais que je peux le faire. Pensez-vous qu'il vous sera facile d'atteindre votre objectif aux côtés de Maroci, Ziad, Sedkaoui et Camara ? Absolument pas. Comme je l'ai dit précédemment, c'est loin d'être une tâche facile. Je dirais aussi que la concurrence nous permet d'avancer dans le travail. Il faut seulement y croire ; c'est tout.