Ribéry : «Benzema et moi, nous avons plus de pression.» Zidane veut devenir sélectionneur ...dans le futur ! Présent devant la presse, à Clairefontaine, afin d'évoquer le match en Espagne, Didier Deschamps, l'entraîneur des Bleus, a été interrogé sur le duo décevant entre Karim Benzema et Olivier Giroud. «Ils n'ont pas été énormément associés. Il y aussi une question de confiance et de forme du moment. Olivier aimerait être plus efficace. Je n'aurais en tout cas jamais une position radicale par rapport à ce qu'il peut se passer sur un match. Ce que j'ai vu m'a donné des réponses, mais cela reste dans le cadre de ce match-là», a expliqué l'ancien coach de l'OM, rapporte RMC, avant d'évoquer le manque de réussite de l'attaquant du Real Madrid : «C'est tout sauf un problème. Il y a des périodes de réussite et d'autres où il y en a un peu moins. Il y a beaucoup d'éléments qui entrent en ligne de compte. Le problème, c'est tout sauf Karim. Il le prouve avec son club, il l'a prouvé aussi en équipe nationale. Il peut faire mieux, bien évidemment. Il travaille pour faire en sorte d'être plus efficace.» Benzema n'a pas marqué en match officiel avec les Tricolores depuis un an et un déplacement en Albanie. Ribéry : «Benzema et moi, nous avons plus de pression» Franck Ribéry a évoqué le match des Bleus contre l'Espagne demain soir à Madrid dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Interrogé dans l'émission Telefoot hier matin, le pensionnaire du Bayern Munich sait que la tâche s'annonce très dure face aux Espagnols : «Je serai à 100% mardi contre l'Espagne à Madrid. On sait que Karim (Benzema) et moi, nous avons plus de pression et que nous n'avons pas le droit à l'erreur. On essaie d'être toujours les meilleurs possible. J'ai toujours cette envie d'être décisif, de faire de bonnes passes, de marquer des buts. On ne va pas se mentir, l'Espagne est l'équipe la plus forte au monde actuellement. Ce sera un match compliqué, il faudra être solidaires, positifs, faire notre jeu et être solides défensivement. Il ne faudra rien lâcher et jouer à fond les contres. J'espère que je serai au top mardi et que nous produirons une bonne prestation collective». Rami veut bousculer la hiérarchie Homme de base de la défense de Laurent Blanc, Adil Rami (26 ans, 24 matchs et un but en sélection) doit aujourd'hui se contenter du rôle de remplaçant sous Didier Deschamps. Mais le Valencian n'a pas dit son dernier mot, comme il l'a expliqué dans les colonnes du Journal du Dimanche. «Pour l'instant, je suis le garçon souriant qui reste sur le banc. Mais je reste un compétiteur et je ne ferai aucun cadeau aux titulaires. Je bosse pour bousculer la hiérarchie toute fraîche. J'ai payé pour apprendre qu'un match raté peut tout changer. Ça peut vite basculer... », a-t-il confié le défenseur du FC Valence, qui a bien l'intention d'inverser la tendance. A noter que Deschamps donne jusqu'à présent sa préférence à Mamadou Sakho, Mapou Yanga-Mbiwa et Laurent Koscielny au poste de défenseur central. ---------------------- Zidane veut devenir sélectionneur ...dans le futur ! Après Laurent Blanc et Didier Deschamps, le prochain sélectionneur des Bleus sera-t-il lui aussi un ancien champion du monde 1998 ? Si la question s'avère bien hors de propos à ce jour, elle pourrait être beaucoup plus pertinente dans quelques années. En effet, l'icone de France 98, Zinedine Zidane, a clairement affiché ses ambitions hier dans un entretien accordé à L'Equipe : «Je vais passer le premier degré, le deuxième degré, jusqu'au DEF, et on verra plus tard pour le diplôme d'entraîneur professionnel. Il faut commencer par quelque chose, et je vais commencer cette année.» avant d'ajouter : «Ce qui est bien, en fait, c'est que je me suis posé la question : aujourd'hui, est-ce que tu as envie d'entraîner ? Et la réponse est : oui. J'en ai envie.» A 40 ans, sûr d'un choix mûrement réfléchi - «J'ai pris le temps avant d'en arriver là, ça fait six ans que j'ai arrêté de jouer, la réflexion a été longue» - , il se projette sur sa future carrière, qui pourrait le mener où on ne l'attend pas forcément - «Je ne me pose pas la question de savoir si ce serait bien ou pas bien d'entraîner une équipe de jeunes, par exemple» -, mais aussi, un jour, à la tête de cette équipe de France «parce qu'elle a beaucoup compté pour moi». «Ce n'est jamais le moment d'en parler parce qu'il y a toujours des entraîneurs en place, mais vous me posez la question, alors je réponds. Même si ce n'est pas l'actualité aujourd'hui, de toute façon.» On l'aura bien compris, il n'est pas encore question de piquer la place de Didier Deschamps, car Zidane veut "faire les choses dans les règles de l'art", ce qui implique à ses yeux de se former en école et non sur le tas. "Je sais qu'il y a des entraîneurs sans diplôme, qui ont saisi une opportunité, mais moi ce ne sera pas le cas", assure-t-il. « Le terrain, la compétition, tout cela me manque » L'ancien capitaine de l'équipe de France Zinedine Zidane va passer ses diplômes d'entraîneur cette année et se projette un petit peu plus : « Si j'imaginais que ce n'était pas possible, j'arrêterais tout de suite, je ne commencerais même pas ! Si je me posait la question, il y aurait un problème..." Leader technique puis moral en tant que joueur, Zinédine Zidane ne doute définitivement pas de ses capacités à rassembler une équipe derrière lui en tant qu'entraîneur. Il se dit prêt à commencer avec des équipes de jeunes : "Ce qui m'a manqué, c'est vraiment le terrain, la compétition, quand tu entres avec les poils qui se dressent parce qu'il y a du monde, parce que tu as envie de gagner un match. Tout ça me manque, cette pression, cette responsabilité." S'il ne foulera plus directement les pelouses, Zidane espère retrouver ce qui lui a manqué "plus que tout" depuis sa retraite en tant que joueur il y a six ans. Il refuse à donne des conseils à Deschamps ! A l'aube de la belle affiche entre l'Espagne et l'Equipe de France, Zidane sera bel et bien présent à Madrid «J'ai prévu d'aller au match avec beaucoup de monde, des Français et des Espagnols», mais refuse pour autant de donner son avis sur la meilleure tactique à déployer pour battre l'Espagne : "Je ne suis pas entraîneur, je ne peux pas répondre et je suis en train de passer mes diplômes, justement". L'art de l'esquive, indispensable à tout bon sélectionneur !