Les joueurs ont appris le départ de Gamondi, mercredi, à l'aéroport Koudri : «J'ai été surpris» Chafaï : «La vie d'un entraîneur est ainsi faite» Djediat : «C'est toujours l'entraîneur qui paye les pots cassés» Si l'on compte l'heure d'arrivée des joueurs, mercredi à l'aéroport Houari-Boumediène, à 12h, le voyage des Usmistes jusqu'à Nouakchott aura duré plus de 12 heures. C'est à minuit (heure locale), 1h du matin (heure algérienne), que la délégation usmiste a posé ses valises dans son hôtel à Nouakchott. Un voyage long et fatiguant, d'autant que la majorité des joueurs avaient très peu dormi durant la nuit du mardi à mercredi lorsqu'ils sont revenus de Sétif par route juste après le match contre l'ESS. Quatre heures et quart d'escale à Casablanca Auparavant, les camarades de Djediat ont dû faire une escale à Casablanca. Leur vol vers le Maroc a fait 45 minutes de retard. Prévu à 14h45, l'avion n'a décollé qu'à 15h30. Arrivés à Casa après moins de deux heures de vol, les joueurs de l'USMA sont restés dans l'aéroport de Casablanca quatre heures et quart. Leur escale aurait pu être plus longue si leur avion avait décollé à l'heure d'Alger. Des sandwichs et des fruits pour calmer la faim Pendant la durée de l'escale à l'aéroport de Casablanca, des sandwichs et des fruits ont été distribués aux joueurs pour calmer la faim en attendant le vol vers Nouakchott. Les joueurs ne se sont pas contentés de ces sandwichs qui ont été vite dévorés puisqu'ils se sont permis quelques gourmandises dans les différents magasins de l'aéroport de Casa. Le vol vers Nouakchott à l'heure Malgré la longue attente à l'aéroport de Casa, les Rouge et Noir ont été, toutefois, soulagés d'apprendre que le vol vers Nouakchott sera à l'heure. Car, ils craignaient qu'après toutes ces longues heures d'attente, leur prochain vol accusera un autre retard, ce qui n'a pas été le cas. Le vol a été à l'heure pile, pas une minute de retard. C'est vers 21h (heure marocaine), que l'avion transportant la délégation usmiste a décollé de Casa. Trois heures plus tard, il a atterri sur l'aérodrome de Nouakchott. Mehieddine Meftah et des membres de l'ambassade d'Algérie à Nouakchott à l'accueil A son arrivée à Nouakchott, la délégation usmiste a trouvé à son accueil des membres de l'ambassade d'Algérie dans la capitale mauritanienne, notamment Boualem Djebara et Kamel Aït Salah. Ces deux derniers avaient tout prévu pour faciliter les modalités d'usage aux frontières. Mehieddine Meftah, l'entraîneur des U19 de l'USMA, était également à l'accueil. C'est lui qui a été envoyé pour préparer le séjour des Rouge et Noir à Nouakchott afin que l'équipe puisse être confrontée à aucune mauvaise surprise à son arrivée. Meftah était là depuis dimanche passé en compagnie du cuisinier du club. Deux minibus pour transporter la délégation jusqu'à son hôtel La Fédération mauritanienne de football a prévu des minibus pour transporter la délégation usmiste jusqu'à son hôtel. C'était des bus flambant neufs. Après avoir fait monter tout le monde, ainsi que les bagages, les deux bus ont pris la direction de l'hôtel. Les joueurs sont arrivés exténués A leur arrivée à l'hôtel, les joueurs n'avaient qu'une seule envie, s'abandonner dans les bras de Morphée. Ils étaient tellement fatigués que certains d'entre eux avaient du mal à se tenir de bout. Heureusement que tout a été prévu pour qu'ils montent directement dans leurs chambres. Dziri les réunit avant qu'ils ne montent dans leurs chambres Billel Dziri, celui qui remplacera Gamondi jusqu'à nouvel ordre, a tenu à réunir les joueurs dans le hall de l'hôtel avant qu'ils ne montent dans leurs chambres. Ils savaient qu'ils étaient très fatigués, et c'est pour ça que son discours n'a duré que cinq petites minutes. C'était la première fois qu'il s'adressait à eux en tant qu'entraîneur en chef après le départ de Gamondi, et il a juste tenu à leur confirmer l'information et leur dire qu'il comptait sur leur compréhension et leur soutien. Il les a libérés tout de suite après. Les joueurs ont appris le départ de Gamondi, mercredi, à l'aéroport Les joueurs de l'USMA étaient apparemment les derniers à avoir appris la démission de leur entraîneur Angel Gamondi. Ils en avaient peut-être entendu parler, mais on ne leur a rien dit. Officiellement, ils ne le savaient pas. Ils n'ont pu confirmer l'information, en effet, qu'a l'aéroport Houari-Boumediene, lorsqu'ils se sont rendus compte que Gamondi ne sera pas du voyage. Ils étaient à midi à l'aéroport, et c'est à ce moment-là que le technicien argentin quittait le bureau de Haddad après avoir déposé sa démission. Certains joueurs n'y ont pas trop cru, jusqu'à ce qu'ils soient sûrs que leur entraîneur ne fera pas le voyage avec eux. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la majorité des joueurs ont été surpris par l'information. Cela n'a pas empêché certains d'entre eux, ceux qui ne jouaient pas trop, d'afficher un certain soulagement, entre eux bien sûr. Et ils attendent à ce que Dziri puisse regarder en leur direction après avoir été marginalisés par l'Argentin. Nous avons essayé de connaître toutefois, la réaction de certains joueurs sur le départ de Gamondi. Koudri : «J'ai été surpris» «Franchement, je ne m'attendais pas à ce qu'il parte, et j'ai été vraiment surpris. Mais nous savons tous que le sort de l'entraîneur est lié avec les résultats et que c'est toujours lui qui saute quand ça ne marche pas. Je ne sais pas si c'est lui qui a démissionné ou c'est s'il a été limogé, mais le plus important maintenant, c'est de mettre la main dans la main pour stopper l'hémorragie et repartir sur de meilleurs bases.» Chafaï : «La vie d'un entraîneur est ainsi faite» «Bien sûr que nous étions un peu surpris, mais je pense que la vie d'un entraîneur est ainsi faite. C'est toujours lui qui est sacrifié suite à des mauvais résultats. Lui, il est parti, mais nous, nous sommes toujours là. Donc, c'est à nous de redresser la barre et on doit se montrer à la hauteur ». Djediat : «C'est toujours l'entraîneur qui paye les pots cassés» «Je pense que les règles du jeu obligent la direction à sacrifier l'entraîneur quand les résultats ne suivent pas. Il est impossible de changer les joueurs et c'est la raison pour laquelle c'est toujours l'entraîneur qui paye les pots cassés. De notre côté, nous n'avons pas le choix, nous devons continuer à travailler afin de sortir la tête de l'eau. Nous avons les moyens de faire beaucoup mieux, mais il faut mieux les utiliser.» Di Rama (entraîneur Teveragh Zeina) : «L'USMA est avantagée, mais nous aurons notre mot à dire» L'entraîneur de Teverah Zeina, Di Rama, sait, de son son côté, que la mission de son équipe ne sera pas aisée non plus. «Cela fait quelques jours seulement que nous avons entamé la préparation, nous ne sommes pas au point. Notre seule satisfaction, c'est que les internationaux ont pris part au stage de la sélection de Mauritanie. L'USMA est avantagée sur ce plan par rapport à nous puisqu'elle a joué six match jusque-là, alors que nous, nous n'avons joué aucun match. Je ne connais pas grand-chose sur l'USMA de cette saison, je n'ai pas eu l'occasion de la voir. Je n'ai regardé que le match aller de la saison passée contre l'ESS où elle a perdu dans les dernières minutes. L'USMA est avantagée, mais nous aurons notre mot à dire.» Le staff technique a ramené avec lui un lecteur vidéo Le staff technique de l'USMA a ramené avec lui un lecteur vidéo afin qu'il puisse visionner quelques matchs de son adversaire Teveragh Zeina qu'il ne connaissait rien sur lui. Le CD que Dziri a visionné hier avec ses adjoints Armand Séné et Boukhalfa Branci leur aurait été remis à leur arrivée à Nouakchott. Le Wifi dans les chambres Etant donné que tous les joueurs possèdent des I phone, des Smartphones et des I pads, la première chose qu'ils ont demandé aux responsables de l'hôtel, c'est de savoir si l'établissement est équipé du réseau Wifi. Ils ont été soulagés d'apprendre que toutes les chambres en sont équipées et sans mot de passe. El Orfi, pour la première fois en Mauritanie Les joueurs de l'USMA pensaient tous qu'El Orfi, au même titre que Tedjar, était déjà venu à Nouakchott avec la JSK, ce qui n'était pas le cas. Le joueur avait, certes, pris part au match aller à Tizi (1-0), mais il ne s'était pas déplacé avec les Kabyles eu match retour en raison d'une blessure. C'est, donc, la première fois où il met les pieds en Mauritanie. Branci motive Mansouri Avant l'embarquement vers Nouakchott, l'entraîneur des gardiens, Boukhalfa Branci, s'est isolé avec son gardien, Smaïl Mansouri, durant plus d'un quart d'heure. Branci essaye de le motiver davantage pour qu'il puisse maintenir son niveau actuel et l'améliorer davantage, lui qui a été sans conteste le meilleur élément sur le terrain face à l'ESS, après avoir privé l'Entente d'une victoire plus large. Tedjar y a séjourné déjà Parmi les joueurs de l'USMA, un seul d'entre eux avait déjà séjourné à l'hôtel Al Amira de Nouakchott, et c'était à l'occasion de la confrontation de la JSK avec le même adversaire de l'USMA au mois d'avril dernier en Coupe de la CAF. Selon Tedjar, beaucoup de choses se sont améliorées dans cet établissement qui n'offrait pas à l'époque toutes ces commodités. Bonnes conditions d'hébergement Les Rouge et Noir sont descendus à l'hôtel Al Amira de Nouakchott, un établissement qui offre de bonnes commodités pour le confort des joueurs. Ce n'est pas un établissement luxueux, mais c'est acceptable selon les membres de la délégation des Rouge et Noir.