«Le fait qu'on évoque mon nom pour les Verts est une motivation» Elu, par les supporters du Stade de Reims, meilleur joueur du club pour le mois d'octobre, Aïssa Mandi est en train de s'imposer en Ligue 1 malgré le fait qu'il joue pour la première fois à ce niveau. La sélection nationale étant en manque de latéraux droits, il pourrait être une option intéressante pour Vahid Halilhodzic. Rencontré à la fin du match Reims-Brest de samedi passé, il entretient le suspense quant à sa décision, même si ses propos laissent entendre qu'il a fait le choix de l'Algérie. Tout d'abord, un mot sur le nul que votre équipe, Reims, a réalisé devant Brest... C'est décevant de ne pas gagner devant notre public. Brest est venu pour ne pas perdre. Certes, nous n'avons pas gagné, mais le point positif est que nous n'avons pas perdu. L'objectif était de ne pas encaisser de buts comme face à Evian et de glaner au moins un point. Quand même, au niveau de la prestation, ce n'était pas parfait... Oui, c'est vrai. Aucun match n'est parfait. Il faudra continuer à travailler et faire un résultat samedi prochain. Quand on revoit le match, on remarque que toutes les occasions de Brest sont venues du côté droit. Est-ce parce que vous avez manqué à l'équipe ? Oh, non ! Pas du tout. Je pense que Christopher (Glombard, ndlr) a fait le travail, surtout en première mi-temps où il a eu un apport offensif. Il n'a pas été débordé. Pourquoi n'avez-vous pas joué ? Etes-vous fatigué ? Non, c'est juste un choix du coach. Votre équipe revient dans le bas du classement. Pensez-vous que c'est difficile de suivre le rythme de la Ligue 1 ? Non, pas du tout. Nous avons fait une bonne entame de saison et nous avions même pu occuper la 5e place au classement. Nous étions à la 13e place avant ce match et, si nous terminions la saison à ce classement, ce serait très bon pour nous. Vous gardez donc l'espoir que le Reims reste en Ligue 1. Oui, j'y crois en tout cas. Depuis un certain temps, on parle beaucoup de Aïssa Mandi en sélection nationale d'Algérie. N'est-ce pas une pression supplémentaire pour vous ? Ah, pas du tout ! Au contraire, c'est une motivation supplémentaire. Je suis content d'intéresser la sélection algérienne et cela me motive pour travailler encore davantage. Savez-vous que les Algériens veulent vous connaître ? Oui, j'imagine qu'on parle un peu plus de moi en ce moment et j'imagine aussi qu'ils veulent me connaître un peu plus, c'est normal. Les supporters de Reims vous ont choisi comme meilleur joueur de l'équipe pour le mois d'octobre. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Je suis très content. C'est la première fois que je remporte un titre comme ça. J'en suis vraiment honoré. Vous avez joué 11 matches sur 14, avec, à la clef un but contre Troyes. Etes-vous satisfait de votre début de saison ? Oui car, pour ma première saison en Ligue 1, j'ai un temps de jeu assez conséquent. Le coach m'a fait confiance et j'espère le lui avoir rendu sur le terrain. Sur un site français, vous avez déclaré que vous avez fait votre choix par rapport à la sélection nationale, mais que seule votre famille le connaît... Oui, c'est vrai, j'ai fait mon choix, mais je refuse de ne pas le rendre public. Je veux que ça reste un secret. (Il rit) Pourtant, votre coéquipier Kamel Ghilas nous a vendu la mèche en nous déclarant que vous avez choisi l'Algérie... (Il sourit) Je n'ai aucun commentaire à faire. Puisque vous suivez l'actualité du football algérien, vous avez certainement pris connaissance du tirage au sort de la CAN-2013 qui a mis l'Algérie dans le groupe de la Côte d'Ivoire, de la Tunisie et du Togo... Oui, j'en ai pris connaissance. Mes coéquipiers Agassa et Ayité sont Togolais et il nous arrive de parler de ce tirage. Cela va être certainement difficile et compliqué pour l'Algérie, mais je pense qu'elle est assez forte pour s'en sortir. Vous n'avez pas envie de jouer contre vos coéquipiers togolais en Afrique du Sud ? (Rires) On verra. Si je joue contre eux, je donnerai le meilleur de moi-même. Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité puisque je compte zéro sélection. Vous n'avez eu aucun contact avec la Fédération algérienne de football ? Non, je n'ai au aucun contact. Pourtant, le sélectionneur adjoint, Nordine Kourichi, était présent au Parc des Princes lors du match PSG-Reims... Personne ne m'a parlé après ce match. Si on vous contactait afin de donner des informations sur vos deux coéquipiers togolais, allez-vous collaborer ? Je ne pense pas qu'on ait besoin de moi pour des informations. Ils visionnent les matches et c'est amplement suffisant. La sélection algérienne est toujours à la recherche d'un latéral droit. Pensez-vous pouvoir être d'un apport pour elle à ce poste ? Seul l'avenir nous le dira. Avez-vous des contacts avec des joueurs algériens ? Non, excepté avec Kamel Ghilas. Un message à adresser à Vahid Halilhodzic ? (Il réfléchit un instant) Non, je n'ai rien de particulier à lui dire. Et pour le public algérien ? Je lui dis que j'ai pris ma décision. Si c'est l'Algérie, ce ne sera pas un choix par défaut, mais le choix du cœur et cela voudrait dire que j'ai vraiment envie de jouer pour l'Algérie. Est-ce votre famille qui vous pousse à jouer pour l'Algérie ? Non, pas du tout. Elle m'a laissé prendre la décision tout seul. Votre oncle continue-t-il à suivre l'actualité du football algérien ? (Rires) Effectivement et toute ma famille suit et supporte la sélection algérienne. -------- Match complet pour Belaïli En disgrâce avec son entraîneur depuis la dernière finale de la Coupe d'Afrique des clubs où il n'a pas eu sa chance comme tout le monde, le jeune attaquant algérien de l'ES Tunis Youssef Belaïli semble entrevoir le bout du tunnel. Hier, à l'occasion du match livré par son équipe, il a joué l'intégralité de la rencontre. L'ex-joueur du MC Oran n'a pas marqué dans ce duel soldé par une nette victoire des Espérantistes sur le score de trois buts à zéro face Olympique Kef. Harek et Bastia se rachètent Obligé de jouer à dix contre onze, pendant pratiquement l'intégralité du match, le Sporting de Bastia a réalisé un autre succès à domicile contre Lorient. L'Algérien de Bastia Fethi Harek a de nouveau pris sa place d'entrée sur le flanc gauche de la défense corse. Il a tenu le coup jusqu'au coup de sifflet final.