Ce n'est peut-être pas une grosse surprise pour, du moins, ceux qui suivent de plus près la vie du club constantinois. Tout un chacun attendait le départ de Mehimdat lequel avait déjà à travers nos colonnes fait part de son départ du club. Devant la pression qui a persisté au lendemain de la victoire devant Saïda, le coach a dû prendre la décision de quitter le bateau en pleine séance de travail. Cela s'est passé au stade de Daksi à l'occasion de la reprise des entraînements. Après l'intervention du président lequel avait fait part de son mécontentement à l'adresse des joueurs et du staff technique les choses ont pris une autre tournure notamment entre certains éléments et membres de l'administration Ounis. Le ton monta d'un cran entre certains qui tentèrent de se jeter mutuellement la responsabilité de ce départ mitigé pour tous. Devant l'anarchie qui régna en ce début de séance, le coach Mehimdat, connu pour son calme et sa sagesse, avait compris que dans de telles conditions il lui était impossible d'aspirer à faire de son mieux. Il quitta ainsi le stade en signifiant au président qu'il n'était plus disposé à œuvrer dans pareil climat. Questionné au sujet des vrais motifs qui l'ont conduit à cette prise de décision, il nous confia : «Je ne voudrais point entrer dans une polémique gratuite et vouloir revenir sur des situations peu évidentes mais je me limiterai à vous dire que j'ai fait part de mon désir de partir du club au président concerné du fait que j'estime que je n'ai rien à faire dans un club où le climat était en train de se détériorer de jour en jour. Je me limiterai seulement à ce motif.» T. Aggoune Ounis devrait annoncer son nouveau bureau Selon certaines indiscrétions, le président clubiste, Ounis, serait sur le point d'apporter des correctifs au sein de son comité directeur. Non satisfait de la tournure des choses et aussi des énormes erreurs enregistrées depuis la phase préparatoire, il nous confia en fin de rencontre de Saïda : «Je n'arrive plus à me retrouver dans un comité où chacun fait ce qu'il veut. Il n'y a aucune mesure concrète et l'on assiste à une gestion des plus élémentaires des affaires du club. Ce n'est pas de cette manière que je vais former un club respectable et qui pourra rejoindre l'élite. Par moments, je suis tellement découragé que j'envisage de plier bagage.» Un entraîneur d'ici une semaine au plus tard Le président clubiste, qui a pris note de la décision de Mehimdat de quitter le bateau clubiste, a laissé entendre qu'il va prendre toutes les mesures pour trouver un autre coach en mesure de prendre en charge l'équipe. En attendant, il a confié le groupe au duo Denni-Laïb tout en promettant qu'une solution sera trouvée incessamment et ce pour ne pas pénaliser les joueurs qui se trouvent dans une situation préoccupante. T. Aggoune Laïb et Denni vont continuer Les deux entraîneurs qui secondaient Mehimdat dans sa tâche, à savoir les ex-joueurs du club, Laïb et le gardien de but Denni, ont eu l'accord du président Ounis de continuer à diriger le groupe en attendant qu'une solution puisse être trouvée dans un délai des plus courts. Les deux hommes connaissent parfaitement l'effectif et le tout serait de situer avec exactitude leur pouvoir de décision dans une formation qui semble minée par le doute et aussi par l'inquiétude. Debous et Nehili les seuls absents En dépit d'une turbulence certaine existante au sein de la formation des Vert et Noir, il semblerait que les joueurs sont en train de faire preuve d'une certaine discipline. A la reprise des entraînements de cette semaine, seuls deux éléments étaient absents, les défenseurs Debous et Nehili. Le premier n'ayant pas transmis encore de justification, alors que pour le second, il se trouve blessé et n'a d'ailleurs pas pris part au dernier match de sa formation devant le Mouloudia de Saïda. La recette, cette préoccupation Le stade de Hamlaoui est en train de défrayer toutes les chroniques et ce depuis pratiquement son ouverture au public. Il ne se passe pas une saison sans que l'on ne note des contestations ou autres anomalies pour les clubs qui l'utilisent. Pour cette fois-ci, c'est encore le problème de recette qui fait réagir le club recevant, en l'occurrence le CSC. Seulement 32 millions de centimes pour la recette alors qu'avec une meilleure prise en charge, le club aurait pu en disposer de cinq fois plus. Il faut dire que les formations constantinoises ont à cœur de poser ce problème au premier responsable de la ville pour qu'il puisse le solutionner de façon définitive. Mais beaucoup d'observateurs estiment que le wali connaît parfaitement le cas du stade Hamlaoui mais évite volontairement de prendre en charge les doléances des clubs. C'est ce qui explique le flou existant à l'heure actuelle et qui pénalise tant le CSC que le MOC.