Le milieu du terrain Boukedjoune qui s'était préparé à faire partie du onze rentrant a dû déchanter pour une affaire de réserves techniques formulées par l'administration de Saïda. Toujours est-il, il a suivi le match non loin de nous en réagissant à chacune des occasions de ses partenaires. Il dira en substance de ce rendez-vous : « Saïda est une formation que l'on connaît parfaitement pour l'avoir bien suivie en Tunisie lors de la préparation. Elle a confirmé tout le bien que l'on pense d'elle, mais à mon avis cela a dû être facilité par notre comportement, notamment au milieu du terrain. Nous avons manqué de présence, de vivacité et aussi d'initiatives pour faire douter l'adversaire. Et comme l'initiative était saïdie, cela nous a mis plus de pression. A partir de là, certains éléments de notre formation n'ont pu avoir la latitude de s'exprimer à fond et cela a influé négativement sur le cours du jeu. N'oublions pas aussi l'enjeu existant devant un public qui vient pour la première fois… A mon avis il y a eu trop de considérations qui ont fait que nous évoluons bien en deçà de ce que nous valons. On se doit de nous réhabiliter dans les plus brefs délais surtout vis-à-vis de notre public. Cependant il va falloir se satisfaire de cette victoire qui est venue en toute fin de partie récompenser les efforts de certains éléments qui n'ont pas lésiné sur leurs efforts physiques. Dommage, parce qu'il fallait que ce soit l'ensemble du groupe qui élève le niveau en y mettant force, volonté et engagement. » C'est le milieu qui pose toujours problème De l'avis de tous ceux qui suivent le club depuis sa préparation le handicap de l'heure au CS Constantine reste son milieu du terrain. Et pourtant lorsqu'on jette un coup d'œil sur les éléments, l'on ne peut que rester perplexe. Comment ne pas avoir un compartiment équilibré avec les présences de Khalaf - Benkedjoune - Chakir - Medjoudj - Harkas - Ouslati - Meziani et d'autres jeunes de la trempe de Amrane - Chial et tutti quanti. A voir les piètres productions produites par les différents compartiments de jeu tant devant Mohammadia que Saïda, l'on est en droit de se poser moult questions entraînant des thèses souvent farfelues. Une certitude, c'est que le staff technique, et avec à sa tête Mehimdat, est sommé de trouver une solution à une lacune connue de tous et qui pourrait porter un grave préjudice aux camarades de Daïf, lequel donne entière satisfaction dans les bois des Sanafirs. La reprise s'est faite hier Le staff technique clubiste a accordé aux joueurs deux jours de repos après leur succès face au Mouloudia de Saïda. Cependant il a interdit aux éléments résidant loin de Constantine de rejoindre leur domicile. Selon certaines sources, et au vu du mois sacré de Ramadhan, les joueurs auront droit à un léger repos après leur déplacement de Sidi Bel Abbès pour le compte de la troisième journée du championnat. Ils ont donc pu reprendre du service, dès hier, pour se préparer au stade Daksi dans des conditions assez particulières, car c'est le premier regroupement avec des joueurs à jeun. T. A. Ounis fustige les faux clubistes En fin de rencontre face au Mouloudia de Saïda, le président clubiste, Ounis, était dans tous ses états à cause « des soi-disant clubistes qui persistent à tout mettre en œuvre pour porter préjudice à notre équipe », devait-il déclarer devant les vestiaires. Il ajouta : « Quand on voit que certains ‘‘très proches'' du club manifestent leur mécontentement à l'ouverture du score en fin de match, cela devient très grave pour nous. Je me débats dans des problèmes de tout ordre et je garde l'espoir de passer à la vitesse supérieure, mais le plus décourageant restent les faux problèmes qui nous pourrissent la vie. A défaut de nous concentrer sur l'enrichissement du club et autres initiatives positives, on se limite à gérer des situations burlesques et sans aucune importance pour le club. Il y a aussi cette absence de réaction de notre ensemble sur le terrain, car je suis persuadé que nous sommes très loin de ce que nous voulions mettre en place. En dépit d'une victoire tirée par les cheveux, je manifeste clairement mon mécontentement. Si les choses restent en l'état, que ce soit au niveau de l'équipe ou de l'administration, je pourrais revoir bien des choses et ce dans un temps très court. Je le dis sans ambages, si les choses persistent dans ce sens je me verrais dans l'obligation de revoir ma position. » Des paroles qui sous-entendent que le président Ounis est en train de vivre des moments de forte pression de la part de certains qui ne veulent que les résultats immédiats. Une situation qui n'est pas nouvelle au sein du CSC, car tous les présidents qui se sont succédé ont eu à faire face aux mêmes opportunistes qui se croient plus Clubistes que les autres. T. Aggoune