«On est très mauvais devant les buts» Malgré le recrutement de qualité qui a été réalisé pendant la trêve hivernale, la JSK n'a pas pu décoller. En effet, après plus de dix jours de préparation, le club phare du Djurdjura a été accroché à domicile par l'excellente formation de l'USMH par un but à zéro. A la veille de la 17e journée de championnat, le premier responsable à la barre technique de la JSK, Nasser Sandjak, a été sollicité par la Radio Chaîne III, pour évoquer la situation critique que la JSK traverse cette saison. Toutefois, il a tenu à parler du prochain match qui verra le club défier le WAT ainsi que les objectifs tracés. Selon le technicien, la JSK pourrait terminer la saison parmi les 5e premiers malgré le début hyper difficile enregistré lors de la phase retour : «Il est vrai que nous n'avons pas réussi à débuter le championnat comme on l'espérait, mais je tiens à vous dire que nous allons revenir en force lors des prochaines journées. La preuve, nous avons tracé nos objectifs. Sincèrement, malgré tout ce qu'on traverse, on mise de terminer la saison parmi les 5 premiers.» «On est très mauvais devant les buts» Le problème de la JSK cette saison se pose au niveau de l'attaque. Malgré le fait que la direction ait limogée Hadiouche et Hanifi, aucun changement n'a été observé du moment que même les nouvelles recrues n'ont pas réussi à faire la différence. Cela a poussé le technicien Kabyle à déclarer que son équipe est très mauvaise devant et que malgré lé beau jeu, les joueurs ne parviennent pas à mettre des buts : «Le problème de la JSK se pose au niveau de l'attaque. On n'arrive pas à concrétiser nos occasions. Je pense que l'équipe a plus que jamais besoin d'un meneur de jeu qui aura pour mission d'animer le jeu et servir les attaquants.» «Nous allons construire une bonne équipe en prévision de la saison prochaine» Les supporters de la JSK commencent à perdre espoir, celui de voir leur équipe conquérir les ténors du football algérien. Malgré le recrutement qui se réalise à chaque fois, l'équipe trouve toujours des difficultés à gagner, même à domicile. Selon Nasser Sandjak, la JSK est sur un projet à long terme. Autrement dit, la direction a pour objectif de construire une très bonne équipe en prévision de la saison prochaine et, pourquoi pas, jouer le titre : «Je le redis encore une fois, la JSK possède une bonne équipe. Il y a du potentiel dans ce groupe qui a besoin de plus de temps pour dire son dernier mot. Avec cet effectif, nous allons construire une très bonne équipe en prévision de la saison prochaine. Autrement dit, nous allons préparer un groupe qui jouera les premiers rôles.» «Hanifi a été libéré suite au recrutement de Boulaïnceur et de Bouchouk» La libération de l'attaquant Salim Hanifi a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Les supporters de la JSK, qui sont attachés à cet élément, étaient tous contre son départ. Seulement, Nasser Sandjak, qui ne le voulait pas dans son effectif, a déclaré hier matin sur les ondes de la Radio Chaîne III, qu'après le recrutement de Boulaïnceur et de Bouchouk, il fallait libérer un autre joueur. A ce sujet, il dira : «Si nous avons libéré Hanifi, c'est parce qu'on a recruté Boulaïnceur et Bouchouk. Toutefois, la présence d'Ahmed Messaâdia nous a poussés à prendre la décision de nous séparer de Hanifi.» «Face au WAT, on n'est pas du tout à l'abri» Un bon résultat à Tlemcen est, désormais, obligatoire pour la JSK. Pour éviter de plonger dans une crise profonde, les joueurs de la JSK doivent sortir le grand jeu et revenir à Tizi Ouzou avec un bon résultat de la ville des Ziyanides. Selon Sandjak, le WAT, qui a battu le Mouloudia chez lui, est difficile à mener : “Face au WAT, on n'est pas du tout à l'abri. N'oubliez pas que cette équipe a battu le Mouloudia au stade du 5-Juillet. Ainsi, l'absence de Djamel Benlamri pourrait nous handicaper. Désormais, nous allons essayer de faire avec les moyens de bord." «Hannachi n'avait pas eu tort en déclarant que la JSK jouera pour le titre mais...» Pour rafraîchir la mémoire des fans de la JSK, après le recrutement de qualité qui a été fait en début de saison, le président Hannachi avait déclaré que la JSK jouera pour le titre. Seulement, la déception fut énorme après la fin de la phase aller où la JSK s'est retrouvée dans la huitième place. D'après Sandjak, le président avait eu raison de déclarer que la JSK jouera les premiers rôles vu les joueurs qui ont été recrutés : «Je donne raison au président Hannachi qui avait déclaré que la JSK jouera le titre cette saison. Il faut dire qu'il y a du potentiel dans ce groupe. Seulement, la machine tarde à démarrer.» «Mon avenir ? On en reparlera en fin de saison» Avant de conclure, Sandjak dira à propos de son avenir : «Lorsque je suis venu à la JSK, j'ai paraphé un contrat de six mois qui prendra fin au mois de juin. Pour ce qui est de l'avenir, on en reparlera en fin de saison.» Le championnat observera un arrêt du 9 au 23 février prochain 14 jours de plus pour tout corriger ! Avant les 14 journées de la fin de la saison, les supporters kabyles peuvent d'ores et déjà penser à la saison prochaine. Après une phase aller catastrophique où l'équipe avait concédé sept défaites, le premier responsable de l'équipe, et pour sauver les meubles, a été dans l'obligation de limoger l'Italien Enrico Fabbro et recruter à sa place Nasser Sandjak. Après un début prometteur où il avait réussi à battre le NRBR en Coupe d'Algérie et le MCEE chez lui, l'ex-entraîneur de Noisy-le-Sec semble inquiet quant à l'avenir de l'équipe. Après une préparation d'une semaine à Boumerdès, les Canaris ont directement regagné la ville de Tizi Ouzou pour préparer le match face à l'USMH. Malheureusement, malgré tous les entraînements effectués, la JSK ne pouvait faire mieux que d'essuyer une autre défaite, très amère. Malgré le recrutement qui a été fait, l'attaque du club ne fonctionne toujours pas. Cependant, il semblerait que la direction de la JSK possède une dernière chance pour sauver la saison. Il s'agit de programmer un autre stage dans lequel l'entraîneur en chef devrait soumettre ses joueurs à plusieurs exercices d'efficacité. En effet, nous avons appris que le championnat professionnel observera un arrêt de 14 jours après la 20e journée. Là, les clubs auront une autre occasion pour se corriger. Les Kabyles joueront contre la JSS, le MCO et l'ASO d'abord Avant de penser à cette minitrêve de deux semaines, les Kabyles doivent d'abord livrer quatre autres matchs. Après le WAT, les coéquipiers de Kaci Sedkaoui accueilleront le nouveau promu de la Ligue 1, la JSS avant de défier les Oranais au stade Ahmed-Zabana. Toutefois, les Jaune et Vert recevront pour le compte de la 20e journée l'ASO avant de se pencher sur la préparation. Programmer un stage de douze jours est possible Malgré le fait que rien ne soit sûr du moment que trois semaines nous séparent de cette trêve, nous avons appris d'une source bien informée que la direction de la JSK, pas satisfaite du stage de Boumerdès, pourrait programmer un stage de 10 à 12 jours dans un autre pays. Pour le moment, rien n'est encore officiel. Il va falloir attendre quelques journées pour se prononcer. Sandjak : «Nous allons encore profiter de cette trêve pour améliorer notre situation» Lors de la conférence de presse à l'hôtel Leïla de Boumerdès, Nasser Sandjak a tenu à dire que la JSK profitera aussi de la trêve que le championnat observera au mois de février prochain, pour se préparer davantage et corriger toutes les lacunes : «Comme vous le savez, nous aurons droit à une autre trêve de deux semaines au mois de février. Nous allons en profiter pour améliorer notre situation.» Ziad : «Nous allons nous racheter face au WAT» Interrogé par nos soins, à la veille du match face au WA Tlemcen, le milieu de terrain Hamza Ziad estime que son équipe parviendra à se racheter et revenir avec un bon résultat de la ville des Ziyanides : «C'est vraiment difficile de débuter la phase retour par une défaite. Sincèrement, on ne s'y attendait pas. Je pense que nous sommes dans l'obligation de nous racheter en revenant avec un bon résultat de Tlemcen. Les joueurs sont tous prêts à se donner à fond. J'espère qu'on sera à la hauteur.»