«Il n'y pas le feu mais ce n'est pas la joie» Après trois matchs à la tête de l'encadrement technique des Rouge et Blanc, Cherif El Ouazzani commence à tirer certaines conclusions suite au comportement de certains de ses éléments. Le coach des Hamraoua a remarqué que les joueurs qui sont pourtant payés jusqu'au dernier centime, ne sont pas assez motivés sur le terrain. «Ma seule explication à cette défaite de Bel-Abbès, est que l'adversaire du jour a été plus déterminé que nous pour chercher la victoire. Certes sur le papier, nous possédons une équipe avec des joueurs de valeur, mais sur le terrain nous n'avons pas pu répondre du tac au tac. C'est cet élément qui a finalement fait la différence», dira Cherif El Ouazzani avant d'enchaîner : «Les gens doivent savoir une chose, pour sauver une équipe d'une situation dangereuse il faut deux choses : le cœur et la volonté sur le terrain. Sans ces deux qualités, on ne peut pas changer grand-chose dans l'équipe.» Sans citer de noms, Cherif El Ouazzani pense que certains éléments ne donnent pas l'impression d'être conscients de la situation qui prévaut dans l'équipe. «Malheureusement, des joueurs ne font pas l'effort attendu sur le terrain. Le MCO est dans une position où tous le monde doit mettre les bouchées doubles que ce soit joueurs, staff technique, dirigeants ou supporters. Les joueurs doivent savoir qu'ils sont les premiers responsables, car c'est eux qui jouent sur le terrain. Ils doivent d'abord prendre conscience de la situation de l'équipe, fournir l'effort nécessaire aux entraînements et donner le maximum d'eux-mêmes le jour du match. C'est comme ça qu'on grignote des points.» «Il n'y pas le feu mais ce n'est pas la joie» L'ancien capitaine des Verts reconnaît que la situation n'est pas aussi catastrophique, mais ce n'est également pas la joie dans le camp oranais. «Certes, qu'on n'est pas relégables, mais on ne doit pas aussi jouer avec le feu. Personnellement, je suis très déçu de cette régression dans les résultats. Nous avons réalisé un grand match contre la JSMB, on a joué une mi-temps seulement contre le CSC et face à l'USMBA, je n'ai pas reconnu mon équipe. Cette situation m'inquiète beaucoup au point où je n'ai pas quitté jusqu'à maintenant mon domicile depuis mon retour à Bel-Abbès (hier à 17h). Pour espérer extirper l'équipe de cette position, il faut qu'il y est une prise de conscience collective de la part des joueurs et de tout le monde. Je ne veux pas qu'on passera les prochains mois à jouer avec la peur au ventre, qui risque de diminuer considérablement nos moyens. Notre objectif sera de se hisser davantage au classement.» «A moi seul, je ne peux rien faire» Le coach des Hamraoua ne cesse pas de lancer un message à tous les sociétaires du club pour venir en aide à l'équipe dans ces moments qu'il qualifie de difficiles. «Le maintien de l'équipe est la mission de tout le monde pas seulement de Cherif El Ouazzani, qui a pris le train en marche. Plusieurs personnes dans l'équipe et peut-être actuellement loin du club, connaissent mieux que moi les coulisses du MCO. A moi seul, je ne peux rien faire. Je demande à ce que chacun d'entre nous prenne ses responsabilités et accomplisse comme il se doit sa tâche.» «Achiou et Zarabi ont apporté un plus à l'équipe» Le premier responsable de la barre technique du Mouloudia pense que le recrutement d'Achiou et de Zarabi cet hiver avait pour but de les faire jouer. «C'est la raison pour laquelle je les ai mis dans le bain de la compétition, je pense que ces deux joueurs ont réalisé une prestation honnête et correcte. Ils ont prouvé qu'on pourra compter sur eux lors des prochains matchs.» Il est prêt à partir Comme à son habitude avant de commencer le travail, l'entraîneur a décidé de faire avec ses joueurs l'autocritique du match face à Bel-Abbès. En plus du fait qu'il a demandé à ses éléments de se montrer solidaires sur le terrain et aux remplaçants de redoubler d'efforts au lieu de faire la fine bouche, Cherif El Ouazzani aurait aussi dit aux joueurs que s'ils trouvent que c'est lui le problème, il partira. Une menace qui a pour but de secouer le groupe avant ce très attendu match contre la JSK, où l'équipe n'aura pas le droit à l'erreur. ----------------- Décès de la mère de Boumechra Les joueurs du Mouloudia d'Oran ont débuté la séance d'hier matin sur une très mauvaise nouvelle celle qui a fait état du décès de la mère de Salim Boumechra. Très attaché à sa mère, le joueur qui n'avait même pas le moral pour s'entraîner ces derniers jours a vécu des moments pénibles. En cette douloureuse occasion le collectif du Buteur présente ses sincères condoléances à la famille Boumechra et l'assure, en cette pénible épreuve, de son soutien indéfectible. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Layati, Ouamane et Cherif ratent la reprise En plus de Boumechra, trois autres éléments ont raté la reprise des entraînements qui s'est finalement déroulée au stade Keloua au lieu de Zabana. En effet, Layati Ammar, Ouamane Reda et Hichem Cherif n'étaient pas présents aux entraînements hier pour des raisons diverses. Zidane et Sandaogo reprennent La séance d'entraînement d'hier matin a été marquée par le retour aux entraînements de deux éléments. Il s'agit de l'ancien capitaine, Mohamed Amine Zidane et Saïdou Sandaogo. Si ce dernier semble avoir trouvé un terrain d'entente avec la direction du club qui a promis de régler sa situation financière, Zidane pour sa part a récupéré de sa blessure. Pas de match amical Finalement, le Mouloudia a évité de programmer un match amical aujourd'hui pour éviter les blessures à la veille de ce très important match contre la JSK. L'entraîneur, Cherif El Ouazzani pense que ses choix sont déjà limités.