Rial «Il reste encore 7 matchs, continuons à travailler dans le calme !» Invité sur le plateau de Berbère TV, l'ex-buteur de la JSK, Cheick Omar Dabo, est revenu sur le verdict de la FIFA qui lui a donné gain de cause dans l'affaire de son transfert au Havre. Dabo se dit optimiste pour récupérer son dû, du moment qu'il dispose de toutes les pièces, à savoir le contrat signé à son arrivée à la JSK. «La FIFA m'a rétabli dans mes droits» Revenant, dans un premier temps, sur la décision de la commission des litiges au niveau de la FIFA, Cheick Omar Dabo dira : «Convaincu que Hannachi n'allait pas me remettre mon argent, j'ai pris la décision de saisir la FIFA pour réclamer mon dû. Et j'ai fini par obtenir gain de cause, puisqu'on vient d'envoyer une correspondance au club pour me rendre mon argent. Maintenant que le verdict final est tombé, j'attends que mon cas soit réglé définitivement.» «Hannachi a le droit de saisir le TAS» Après avoir appris que la JSK a saisi à son tour le TAS, l'ex-attaquant de la JSK dira : «Je viens d'apprendre la nouvelle. Mais je dirai qu'il est du droit des dirigeants de la JSK et de Hannachi de saisir le tribunal sportif. Je sais que ceux qui trancheront dans cette affaire sont des gens compétents. Je suis très optimiste et confiant. J'espère que la décision finale sera en ma faveur, car je ne réclame que mon argent qui me revient de droit.» «La JSK devait me verser 30% de l'argent de mon transfert » Il faut dire que si la direction kabyle a saisi à son tour le TAS, c'est qu'elle détient un document important, à savoir le contrat signé entre la JSK et Le Havre. Une pièce justificative qui pourrait peser lourd dans cette affaire. Cheick Omar Dabo est conscient de cela : «Je sais que la JSK a signé un contrat direct avec Le Havre, mais à l'époque, je n'étais pas au courant de ce contrat. Je ne l'ai pas signé d'ailleurs. J'estime que le seul contrat valable est celui qui est en ma possession, sur lequel il est clairement mentionné que la JSK doit me verser 30% de mon transfert au Havre.» «Hannachi m'a menti en me disant que mon argent était chez mon manager» Avant d'ajouter : «Lorsque j'étais revenu en Algérie pour récupérer mon trophée de meilleur buteur du championnat, j'ai rencontré Hannachi à la cérémonie et il m'a menti. Il m'avait dit que l'argent de mon transfert au Havre était entre les mains de mon manager, ce qui est complètement faux. Je n'ai pas apprécié ce mensonge. C'est à partir de ce jour que j'ai pris la décision de réclamer mon argent jusqu'à obtenir gain de cause.» «J'aurais aimé que cette affaire soit réglée à l'amiable» Dabo dira en conclusion : «Il est vrai que c'est grâce à la JSK que je me suis fait un nom et que j'ai embrassé une carrière professionnelle en France. Mais ce qu'il faut savoir aussi, c'est que lorsque j'ai signé en Algérie, j'étais déjà international. La JSK n'étais pas ma première équipe à l'étranger, du moment qu'on ma recruté du Golfe. Par respect aux supporters, j'aurais souhaité que cette affaire soit réglée à l'amiable, puisqu'il s'agit de moins de 100.000 euros. Dommage qu'on en soit arrivés là.» Ce qu'il faut savoir dans l'affaire Dabo 48 heures après que la FIFA eut officiellement saisi la JSK, les responsables du club kabyle ont à leur tour déposé un recours auprès du TAS, pour espérer obtenir gain de cause. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que la direction kabyle dispose d'un contrat qui risque de donner une autre tournure au problème qui se pose. En effet, il existe 2 contrats signés dans l'affaire Dabo. Le premier entre la direction de la JSK et le joueur, le second entre la direction de la JSK et le club français. A son arrivée au club, Dabo avait signé un premier contrat dans lequel il est clairement mentionné qu'en cas de départ en Europe, le joueur toucherait 30% du montant du transfert. Sauf qu'avant de conclure la transaction, Hannachi a signé un second contrat avec la direction du Havre où il était mentionné que c'est au club français de prendre en charge tous les frais de transfert et qu'à partir de la signature, la JSK n'aurait plus rien à verser au joueur. Hannachi s'appuiera sur ce contrat, au moment où Dabo estime que ledit contrat n'est pas valable. Affaire à suivre. ---------------------- La préparation du CSC a déjà commencé C'est dans la matinée d'hier que les Kabyles ont repris le chemin de l'entraînement, sous la coupe de Nasser Sandjak. Une reprise caractérisée par une excellente ambiance, après le bon résultat de samedi dernier face au CRB. Avec 6 matchs sans défaite, les Kabyles retrouvent petit à petit leur confiance. Maintenant que le doute est définitivement chassé des esprits, place à la série de bons résultats. Et comme ce fut le cas la semaine dernière, l'entraîneur Nasser Sandjak a mis en place un microcycle de préparation qui comporte 6 séances. Maintenant qu'il connaît le niveau de chacun, il est clair que le plus gros volume de préparation sera consacré au volet technico-tactique. Nul doute qu'il y a beaucoup de choses à revoir au niveau des 3 compartiments de jeu. Défensivement, la première constatation est que l'équipe encaisse pas mal de buts sur balles arrêtées, que ce soit sur corner ou coup franc. Il y a un réel problème dans le mur de Asselah, puisque cela fait plus de 2 saisons que les Kabyles ont montré leur faiblesse sur ce genre d'exercice. Quant aux milieux récupérateurs, il va falloir les sensibiliser à ne plus commenter de fautes à moins de 30 mètres des buts de Asselah, ce qui causerait d'énormes risques à la défense. Pour ce qui est des attaquants, il est clair que Sandjak insistera beaucoup plus sur l'efficacité devant le but, vu le nombre d'actions ratées face au CRB. Aucun changement n'est attendu dans le onze On ne change pas une équipe qui gagne. C'est la conception tactique de Nasser Sandjak. Pour preuve, le onze type a très peu changé depuis le fameux derby kabyle. Le coach kabyle préfère laisser ses titulaires dans le bain de la compétition, du moment que l'équipe reste sur une courbe ascendante. A une semaine du match face au CSC, on ne s'attend pas à des surprises dans le onze kabyle, si ce n'est de revoir les mêmes joueurs qui ont affronté le CRB samedi dernier. Le seul souci du coach est de récupérer les joueurs blessés, à l'image de Benlamri, Mekkaoui et Chalali, en attendant la décision à prendre avec le milieu récupérateur, Tayeb Maroci. Rial «Il reste encore 7 matchs, continuons à travailler dans le calme !» Après cette belle série de 6 matchs sans défaite, le capitaine, Ali Rial, estime que les joueurs ont enfin chassé le doute qui les hantait depuis des semaines. Toutefois, Rial met l'accent sur l'importance des prochaines rencontres, d'où la nécessité de rester concentrés et de ne surtout pas s'enflammer. Vous avez su mettre fin à la série de mauvais résultats. Vous êtes donc satisfait de ces performances... Après 6 matchs sans défaite, je pense qu'il y a de quoi être satisfaits. Nous avons chassé le doute qui nous hantait l'esprit depuis des semaines. Je dirai que la confiance est retrouvée au sein de l'ensemble des joueurs. Nous avons aujourd'hui le sentiment de pouvoir mieux faire. Il était impératif de reprendre les choses en main et redresser la situation au plus vite. Maintenant, c'est chose faite. Pouvez-vous vous fixer de nouveaux objectifs ? Le seul objectif pour l'instant est de gagner le maximum de points. Il faut être réaliste, car à 7 journées de la fin de la Ligue1, c'est difficile de se tracer de nouveaux objectifs. On tentera d'améliorer notre position au classement, rien de plus. Jouer mardi prochain le CSC à Tizi est-il une bonne affaire pour vous ? Absolument. Mais je tiens à dire que ce sera un match extrêmement compliqué. Le CSC de cette saison n'est plus à présenter. Il n'y a qu'à voir sa position au classement pour avoir la certitude que la formation constantinoise réalise un bon parcours en Ligue1. On est conscients aussi qu'en cas de victoire, on aura de fortes chances de quitter cette 7e place. Qu'est-ce qui vous motive le plus, à 7 journées de la fin ? C'est de savoir que nous sommes revenus à notre meilleur niveau. Toutefois, ce n'est pas le moment de s'enflammer. Nous devons continuer à travailler dans le calme et la sérénité. Il nous reste encore 7 matchs à jouer et tout peut arriver. On doit rester solidaires et surtout vigilants lors des prochains rendez-vous.