La crise financière risque d'hypothéquer son maintien Le MCS est face à une grave crise financière, et ses caisses sont affreusement vides. L'APC de Saïda a promis une aide à cette équipe. Ainsi, logiquement l'argent aurait dû atterrir dans les caisses du club depuis des semaines. Et au fil des jours, la crise tend à prendre des dimensions alarmantes, au moment où Saïda n'a pas besoin de ce genre de problème. Malgré les cris de détresse lancés par le président Kiour, la situation ne change pas. La crise financière risque d'hypothéquer son maintien Cette crise financière est tombée au mauvais moment, car le club a besoin de sérénité pour poursuivre sa mission en championnat. Pour les six matches qui restent, les Saïdis n'ont pas encore assuré leur objectif : le maintien. Et la crise financière peut hypothéquer les chances de cette équipe à atteindre son but. Les membres du CA aux abonnés absents Le présidant du MCS, Kiour, n'a pas cessé de demander de l'aide à tout le monde, notamment aux membres du conseil d'administration, lesquels lui ont promis de lui prêter main-forte durant sa mission. Mais, à ce jour, ce n'était que paroles en l'air, rien de concret n'a été enregistré, et pis, lesdits membres se sont inscrits aux abonnés absents. Cette situation commence à peser lourd sur Kiour, qui se retrouve seul face à cette période difficile. Il pense à jeter l'éponge La situation critique que traverse cette équipe de Saïda risque de faire mal au club lors des prochains jours, car son président ne peut affronter seul la crise. Ainsi, d'après ses proches, il ne peut gérer seul le club. D'ailleurs, il pense rendre le tablier, car les problèmes prennent de l'ampleur. Kiour : «Le club n'est pas ma propriété» Le président du MCS est sorti de son mutisme, suite à cette crise financière que traverse son club : «Depuis mon installation à la tête du club, je ne cesse de demander de l'aide, sur tous les plans, plus particulièrement financier, car cette crise fait mal à l'équipe. D'abord, les joueurs ne sontpas payés, sans compter les staffs, et le maintien n'est pas garanti. Ainsi, tous ces paramètres présagent d'une crise profonde au sein de l'équipe de Saïda. Et toutes les promesses n'ont pas connu de suite. D'ailleurs, le club n'est pas ma propriété privée. A présent, je n'en peux plus, si on ne m'aide pas dans ma fonction, je jette l'éponge.»