Les Oranais estiment que le Mouloudia a réussi son début de saison, comme en témoignent les résultats de ces quatre premiers matches du championnat. Après deux matches et autant de victoires à domicile et aussi un nul flatteur ramené de Tizi Ouzou, les Rouge et Blanc ne rêvaient pas mieux du moment que l'entraîneur avait déclaré à plusieurs reprises que son équipe n'était pas encore à 50% de ses moyens. Il faut dire que la performance des Hamraoua a agréablement surpris les supporters des Rouge et Blanc, d'autant plus que les équipes favorites se pointent déjà derrière leur club. L'espoir de voir leur équipe réaliser une grande saison ne cesse de grandir, et les coéquipiers de Kechamli sont appelés à confirmer leur bonne santé par un succès en cette fin de semaine face à l'USM Annaba. Une rencontre qui s'annonce comme le véritable match test pour les Mouloudéens qui se sont fait la promesse de ne rater aucun point sur leur terrain de Bouakeul. «On ne doit pas commettre les erreurs des saisons précédentes, où on perdait bêtement des points en or chez nous. C'est pourquoi, on a décidé de mettre les bouchées doubles et essayer de gagner avec n'importe quel moyen chez nous», dira le capitaine Kada Kechamli qui a tout fait pour éviter un troisième carton à Tizi, afin d'être de la partie ce samedi contre Annaba. Chose qui témoigne de l'importance des matches que le MCO va jouer chez lui à Bouakeul.
Attention à Amrani ! La prochaine rencontre n'a rien d'une partie de plaisir pour le Mouloudia d'Oran face à une formation de Annaba en quête d'un match référence. Cette confrontation n'est pas gagnée d'avance pour le onze oranais appelé à sortir le grand jeu, mais aussi à garder les pieds sur terre. «Je sais que mes joueurs qui sont très expérimentés ne se laissent pas tromper par ce bon début de saison. Ils savent que le plus dur est à venir», a dit Mansour Hadj qui n'a pas l'impression qu'un excès de confiance se dégage du groupe. Par contre, le coach palestinien doit bien de méfier de son homologue de Annaba, Abdelkader Amrani, qui a la particularité de bien connaître cette formation d'El Hamri pour l'avoir drivée à plusieurs reprises, mais aussi la mentalité du groupe et de l'entourage du MCO. Malgré ces données, Amrani n'a pas raté l'occasion du match face à El Eulma pour se rendre à Bouakeul et constater de visu la prestation du Mouloudia. La bataille tactique risque d'être très intéressante entre les deux techniciens. Vers le retour de Zmit et Bettoumi Pour cette prochaine rencontre, Mansour Hadj devra compter sur le retour à la compétition du duo Zmit-Bettoumi absent lors du dernier match face à la JSK. Ces deux éléments, qui n'ont pas raté la moindre séance depuis la reprise des entraînements, semblent décidés plus que jamais à reprendre leur place parmi l'équipe. Il faut dire que l'avantage pour le coach du Mouloudia est de pouvoir compter sur un groupe au complet, qui s'entraîne régulièrement ces derniers temps. Mezaïr et Benhamou, l'attraction C'est avec beaucoup de curiosité qu'on suivra ce duel à distance entre Hichem Mezaïr et Mohamed Benhamou. C'est la première fois cette saison que la concurrence dans les bois à atteint son paroxysme. L'on sera curieux de voir les choix de l'entraîneur pour ce match contre l'USM Annaba, même si la présence quotidienne de Mezaïr devra le pousser à être reconduit comme titulaire cette semaine.
Les joueurs souhaitent évoluer en nocturne Alors que la direction du club est en train de faire les démarches nécessaires pour qu'on programme le match MCO-USMAn en nocturne, les joueurs sont en train de croiser les doigts pour que la décision de la LNF soit favorable à leur souhait. En effet, les camarades de Chaïb veulent affronter l'USM Annaba en nocturne, eux qui ont souffert le martyre durant ce premier match du mois de jeûne face à El Eulma ayant joué ce match en diurne, mais aussi en pleine canicule. Même le tartan du stade Habib-Bouakeul, qui est endommagé, gêne énormément les joueurs en plein jour, car il dégage une chaleur insupportable. Amine L. Medjahed : «J'attends qu'on me donne la chance de montrer de quoi je suis capable» Du titulaire quasiment indiscutable à réserviste, le très prometteur Medjahed Sofiane nous raconte dans cet entretien comment il vit son nouveau statut au sein du MCO.
Comment se passent les entraînements ? Le plus normalement du monde, on travaille dans de bonnes conditions. Heureusement, pendant ce mois de Ramadhan on s'entraîne le soir, car ce n'est pas évident de le faire dans la journée, avec le jeûne et la chaleur. Cela nous permet de nous donner à fond lors des séances en nocturne. Comment viviez-vous votre nouveau statut dans l'équipe, où vous êtes passé de celui de titulaire à carrément ne pas être convoqué ? Je vous avoue que je suis déçu, car après avoir réalisé la saison que j'ai faite, je ne m'attendais guère à aller dans les tribunes. J'espérais au moins à être convoqué régulièrement. Mais c'est le coach qui décide, et moi, en tant que joueur, je respecte son choix, sans problème. Comment voyez-vous les choses maintenant ? Je n'ai pas trente six mille solutions, je continue à travailler normalement. D'ailleurs, je viens régulièrement aux entraînements et que je ne rechigne pas devant le boulot ; mieux, je redouble d'efforts pour être encore meilleur à l'avenir dans l'attente de voir ma situation changer. Je me donne à fond aux entraînements en attendant que l'entraîneur me donne ma chance. Là, je démontrerai de quoi je suis capable. Apparemment, vous êtes victime du recrutement opéré cette saison en attaque… Je ne sais pas, la réponse est chez le coach, lui seul peut répondre à cette question. Moi, en tout cas, je ne rentre pas dans ces paramètres-là. Mais, en même temps, il y a moins de pression sur vous cette saison... C'est vrai, il n'y a pas photo entre la saison dernière et celle en cours. L'année dernière, il y avait une grosse pression avec la montée qui était l'objectif ; et en tant que très jeune joueur, j'ai subi cette pression avec des appels téléphoniques tout le temps. Maintenant, je suis plus peinard, mais je voulais que cette saison soit celle de la confirmation, mais dommage les choses ne se déroulent pas comme je l'aurais souhaité. Mais je ne perds pas espoir, car la saison est encore longue et beaucoup de choses peuvent arriver. Pensez-vous qu'on vous a mal jugé, en général ? Là vous me donnez l'occasion d'expliquer certaines choses… On vous écoute… Beaucoup se trompent sur moi et mon poste. Je tiens à dire aux supporters que je ne suis pas un avant-centre type et ça n'a jamais été mon poste. J'entends des gens dire ce joueur est mauvais car en une saison il n'a marqué qu'un seul but. Je n'ai pas joué dans ce poste que parce que l'équipe n'avait pas d'avant-centre et on opté pour cette solution. Depuis les jeunes catégories, j'ai évolué à droite ou à gauche de l'attaque, ou si vous préférez comme attaquant libre. Mon premier rôle, ce n'est pas de marquer, mais de trouver la faille dans la défense et faire marquer mes camarades. Je suis plus à l'aise quand je viens de loin et quand j'ai beaucoup d'espaces. Entretien réalisé par L. Brahim Il l'a supervisé lors du match ASMO-WRB Le coach impressionné par Nessakh Voyant que ce week-end son équipe n'avait pas de matches, en raison de cette mintrêve, l'entraîneur du Mansour Hadj a fait un saut au stade Bouakeul pour voir le match qui opposait l'ASMO au Widad Bentalha. Lors de ce match, le coach a été impressionné par la prestation du latéral gauche Chemseddine Nessakh. D'ailleurs, il l'a déclaré à la fin de la rencontre : «Cet arrière gauche de l'ASMO a fait un bon match, il a énormément de qualités.» Va-t-on voir Nessakh au MCO lors du prochain mercato ?
Mansour Hadj : «Les matches amicaux peuvent nous tromper» N'ayant pas trouvé un sparring-partner de son niveau, l'entraîneur du Mouloudia n'a pas voulu jouer face à des équipes de palier inférieur. «ça ne sert à rien de jouer face à des petites équipes et les battre sur des scores lourds, qui pourront nous tromper le jour du match. Je préfère qu'on aborde une séance pleine et faire un match entre joueurs», affirme Mansour Hadj. Elimam : «Mon plaisir est d'assister aux entraînements» Le président du Mouloudia d'Oran est connu d'être assidu aux entraînements, dont il ne rate pas la moindre séance. Une attitude rare pour quelqu'un qui dépasse les 70 ans. Même malade, le chairman oranais tient à assister aux entraînements et suivre de bout en bout le travail de ses protégés. «Assister aux séances d'entraînement est ma passion. Avant de penser à mon travail, celui de chapoter les joueurs, j'ai un immense plaisir à voir le groupe s'entraîner et s'amuser», nous a dit Elimam au sujet de ses présences répétées aux entraînements.
