Il a sa part de responsabilité dans la relégation Certains aiment des personnes... et non le club Alors qu'il reste deux journées à disputer en cette fin de saison, l'heure est au bilan, puisque le WAT est d'ores et déjà condamné à évoluer à l'étage inférieur, la saison prochaine, après une année décevante du début jusqu'à la fin. Avant de s'attaquer aux dirigeants, staff technique ou joueurs, nous avons tenu à évoquer le sujet des supporters, lesquels n'ont pas accompli convenablement leur mission, en tentant de comprendre le grand malaise qui règne, ces derniers temps, au sein de la galerie widadie. Il a sa part de responsabilité dans la relégation A l'exception de quelques matches, le public tlemcénien n'a nullement joué son rôle de douzième homme, pour soutenir à fond les Bleu et Blanc, ayant ainsi forcément une part de responsabilité dans cette descente du WAT en L2. Certains aiment des personnes... et non le club Au lieu de soutenir corps et âme le club phare de la ville des Zianides, sans se soucier des personnes qui gèrent l'équipe, ou même du staff technique et des joueurs, certains supporters préfèrent nettement faire vilain jeu, en revenant en force avec la venue de X, tout en s'éclipsant avec le retour de Y, au lieu de s'occuper de l'équipe, quelles que soient les personnes présentes en son sein. D'autres ont abandonné l'équipe dès le revers face au MCA Autre fait illogique, c'est la décision de plusieurs supporters de ne plus remettre les pieds au stade Birouana, après la première défaite en championnat (3-0), face au MCA, en sentant que le WAT, version 2012-2013, n'a pas le niveau nécessaire pour faire face aux grandes écuries de l'élite. Les joueurs ont eu du mal à s'exprimer à domicile Auteurs d'un parcours très décevant à domicile, les coéquipiers de Anouar Boudjakdji ont gâché de nombreux points au stade Birouana. Et selon de nombreux joueurs, les Widadis ont du mal à s'exprimer correctement devant un public assez exigeant et qui a tendance à plus complexer les locaux qu'à les soutenir, tout en permettant à l'équipe adverse d'évoluer dans de bonnes conditions, sans la moindre pression de la galerie locale. Sameur a vécu un véritable enfer Meilleur buteur du club cette saison, le milieu de terrain offensif, Abdelhakim Sameur, a connu un véritable calvaire émotionnel. Certes, titulaire à part entière dans le onze de départ, le natif de Khenchela jouait régulièrement à Tlemcen sous les insultes d'une bonne partie des supporters, lesquels ne ratent aucune occasion pour s'en prendre à l'un des meilleurs joueurs du WAT, que ce soit sur le plan technique ou disciplinaire. Des joueurs ont quitté le WAT à cause du public Si Sameur a toujours su garder la tête froide, en ne répondant pas aux critiques des supporters, d'autres ont choisi l'option de changer carrément de club, afin de s'éloigner de ce climat hostile, à l'instar de Djemili ou Hadji, sans oublier d'autres enfants du club, qui ont raté leur carrière à cause de la forte pression du public tlemcénien. La direction aura du mal à convaincre les cadres de rester Vu cette ambiance électrique qui règne au WAT ces derniers mois, la direction aura forcément du mal à convaincre certains éléments de poursuivre l'aventure à Tlemcen, comme nous l'a affirmé, lors d'un récent entretien, Abdelkarim Yahla, tout en trouvant aussi des difficultés à persuader de nouveaux éléments de signer au profit du WAT, sachant qu'ils seront maltraités en cas de mauvais rendements. Pour jouer l'accession, il faut un public en or ! Si le public tlemcénien reste un grand fan de la Liga, avec une partie pour le Barça et l'autre pour le Real, il devra aussi prendre l'exemple des modestes clubs espagnols, qui n'ont pas les moyens financiers pour rivaliser avec les deux ténors du championnat, mais qui restent de fervents supporters. Une prise de conscience est donc nécessaire avant de démarrer la nouvelle saison en L2, qui nécessite un public passionné, capable même de se déplacer avec l'équipe à l'extérieur, en honorant son rôle de douzième homme, capital pour un retour rapide du WAT parmi l'élite.