L'autre guerre psychologique des Béninois Comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes éditions, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, envisageait sérieusement d'aligner le gardien de l'USM Alger, Mohamed-Amine Zemmamouche, lors de la rencontre amicale, prévue face au Burkina-Faso, le 2 juin prochain, au stade Mustapha-Tchaker. Le coach national voulait donner sa chance à l'ancien keeper du MCA, lui qui affiche une forme éblouissante depuis le début de la phase retour. Une source proche du staff technique nous avait révélé que si Zemma réalisait un très bon match, il avait de grandes chances d'être reconduit pour les deux matchs d'après, face au Bénin et le Rwanda. Toutefois, une mauvaise nouvelle vient de le bloquer, sa récente blessure va l'éloigner des terrains pour au moins dix jours, ce qui fait qu'il ne pourra pas être en mesure de tenir sa place face aux Etalons. Du coup, cela signifie que Zemmamouche ne gardera pas non plus les bois lors des deux déplacements en Afrique. Après avoir longtemps attendu sa chance en sélection, le gardien usmiste a raté donc l'opportunité de briller et chiper la place à M'bolhi. Rappelons que le joueur souffre d'un début de pubalgie. Mbolhi sur du velours La blessure de Zemmamouche et celle d'il y a trois semaines de Cédric Si Mohamed arrangent parfaitement les affaires de Raïs Mbolhi, qui est assuré de disputer les matches face au Bénin et le Rwanda, et conserver, du coup, sa place de numéro 1, et ce, en dépit de sa baisse de forme inquiétante depuis plusieurs mois maintenant. L'ancien portier du CSKA Sofia, qui a rompu précipitamment son contrat avec le Gazélec Ajaccio, se trouve depuis dimanche au Centre technique national de Sidi Moussa, où il a entamé sa préparation pour ces matches importants du mois de juin. La délégation algérienne obligée de passer par l'ambassade pour le visa L'autre guerre psychologique des Béninois Les Béninois ne comptent pas lâcher prise, en utilisant tous les moyens pour déstabiliser les Verts, en prévision de la rencontre du 9 juin prochain à Porto-Novo, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 qui se déroulera au Brésil. Ainsi, cette confrontation sera capitale pour les deux équipes, notamment pour le Bénin, contraint de gagner. Idem pour les Verts, lesquels doivent absolument bien négocier ce déplacement, pour aller ensuite chercher une victoire à Kigali, et recevoir après le Mali en position de force. Selon nos informations, la Fédération béninoise de football a saisi, il y a un ou deux jours, son homologue algérienne, pour l'informer de l'impossibilité de délivrer le visa d'entrée au Bénin à la délégation algérienne sur place, à l'aéroport de Cotonou, sans pour autant présenter des arguments valables. Cela ne peut être qu'une tentative de déstabilisation de l'instance dirigée par Anjorin Moucharafou, qui veut apparemment gagner face à l'Algérie par n'importe quel moyen. Et pourtant, à l'aller, la délégation béninoise a eu le privilège de se faire délivrer les visas d'entrée sur le territoire algérien sur place, à l'aéroport international d'Alger. C'était le coordinateur de la sélection, Nabil Boutenoun, qui s'est occupé des démarches administratives à l'arrivée des hôtes de l'Algérie. Cette réaction a suscité les foudres des responsables de la FAF, lesquels devraient prendre leurs dispositions en demandant les visas, soit au consulat de Paris ou à celui de Rabat. La FAF insiste toujours pour changer d'hôtel La première provocation de la Fédération béninoise de football était de faire faux bond à la FAF, concernant l'hébergement de la délégation algérienne. En effet, il était convenu que l'équipe hôte prenne en charge la moitié des frais d'hébergement de l'équipe visiteuse, comme l'a fait au match aller la FAF. Seulement, l'instance de Moucharafou n'a pas respecté son engagement, puisqu'au moment où nous mettons sous presse, elle n'a pas donné signe de vie, ni manifesté sa présence à la direction de l'hôtel Bénin Marina, choisi par Saâdi et Tasfaout, lors de leur déplacement à Cotonou, pour organiser le séjour des Verts. La FAF campe, en effet, sur ses positions, à en croire une source autorisée. Elle envisage sérieusement de changer le lieu d'hébergement de l'EN.