Si l'USMBA n'est pas parvenue à s'extraire de la crise dans laquelle elle se débat, c'est que le problème est plus profond qu'on ne le croie. Si l'USMBA n'est pas parvenue à s'extraire de la crise dans laquelle elle se débat, c'est que le problème est plus profond qu'on ne le croie. Malgré toutes les bonnes volontés des dirigeants , lesquels font en sorte de sauver ce qui peut l'être, il n'en demeure pas moins que le plus dur reste à venir. D'ailleurs, les dirigeants ont toujours évoqué la crise financiere persistante, qui, à son tour, a débouché sur le problème de recrutement et de la préparation de l'équipe en prévision de la saison prochaine. Les voyants sont au rouge La situation s'annonce encore plus compliquée, surtout pour entamer l'intersaison avec les moyens qu'exige la Ligue 2. De ce fait, nombreux sont ceux qui pensent que l'USMBA a besoin d'un grand investisseur capable de mettre les moyens nécessaires qui permettront au club au moins de faire bonne figure en Ligue 2. Le président Djillali Bensenada l'a, d'ailleurs, signifié lorsqu'il a déclaré, à travers la presse, qu'il était «disposé à tendre la main à toute personne de bonne foi désirant investir dans le club». A cet effet, Djillali Bensenada ainsi que les membres du conseil d'administration semblent être conscients de la situation et du défi qu'ils doivent relever. Ainsi, ils ne s'opposent pas à l'idée et ont ouvert les portes aux gens pour investir à l'USMBA. L'ouverture du capital pour attirer les investisseurs... Conscients de la mission difficile et des défis qui les attendent à l'avenir, les membres du CA ont décidé lors de leur dernière assemblée d'entamer les démarches pour ouvrir le capital du club et attirer les investisseurs en mesure de gérer convenablement le club et les affaires de l'USMBA, notamment sur le plan financier. Cela dit, cette démarche vise ainsi à assurer les ressources financières nécessaires pour préparer la nouvelle saison, particulièrement en ce qui concerne le recrutement et les charges exigées par ce palier. ... et ramener les sponsors Toutefois, si les dirigeants ont décidé d'opter pour l'ouverture du capital pour attirer les investisseurs qui veulent devenir actionnaires dans le club, il n'en demeure pas moins que, pour assurer une assise financière au club, la solution réside aussi dans les sponsors. A cet effet, ils sont tenus de ratisser large et de trouver les ressources financières nécessaires. Comment recouvrer les droits du club ? Durant l'intersaison 2012/13 , les dirigeants de l'époque ont fait signer aux joueurs des contrats en contrepatie de sommes faramineuses, mais aussi avec des privilèges comme les clauses permettant aux joueurs de s'octroyer le droit de négocier avec n'importe quelle équipe désirant les enrôler en cas de relégation. Un vide qui a favorisé la saignée de l'effectif vert et rouge. En effet, selon nos informations, les clauses contenues dans les contrats des joueurs n'ont pas été portées de manière réglémentée puisque la loi stipule qu'aucun rajout ne doit figurer à la fin ou en marge des contrats. C'est le cas de ceux de Benattia et Aïssaoui, dont la clause a été portée sous forme d'un additif, contraire à la réglémentation, qui permet aux deux joueurs d'être libres de tout engagement en fin de saison. Face à cette situation, le club bel-abbésien est en passe de perdre la quasi totalité de son effectif. Cela a eu pour effet de secouer les responsables de l'USMBA à œuvrer pour recouvrer les droits du club. Cette opération consiste, dans un premier temps, à régulariser la situation administrative relative à ces contrats, au niveau de la commission de résolution des litiges de la LFP. Si l'on en croit les dirigeants de l'USMBA, certains joueurs sont redevables envers le club. Ce dossier pourrait atterrir sur les bureaux du TAS. En tout cas, le président Djillali Bensenada ne compte pas céder, il fait de ce dossier une affaire de dignité et de stature du club.