«Je n'ai pas pu m'entretenir avec le président du MAS» «Je devais percevoir mes salaires le 1er juin dernier» «Je ne serai pas présent lors de la reprise au Maroc, le 24 juin» Après une longue période de suspense, la JSK tient désormais son nouvel entraîneur. Il s'agit d'un technicien qui a déjà drivé l'équipe par le passé, avec laquelle il avait réussi à remporter le championnat en 2008. Azzedine Aït Djoudi est le coach de la JSK. Ce dernier qui a été récemment contacté par le président Hannachi, en personne, ne pouvait pas décliner l'offre de son club préféré malgré le fait qu'il soit toujours sous contrat avec le MAS de Fès. En effet, Azzedine Aït Djoudi s'est envolé cette semaine pour le Maroc, pour rencontrer les dirigeants du MAS de Fès et trouver un arrangement à l'amiable qui lui permettrait de driver la JSK sans le moindre problème. Malheureusement, les Marocains ne veulent pas en démordre et Aït Djoudi n'a pas réussi à trouver un terrain d'entente avec eux. Malgré leur insistance, le technicien a déjà pris la décision de rentrer en Algérie et prendre en main la JSK, à partir du 1er juillet prochain. Lors de son intervention hier matin, sur les ondes de la Chaîne I, Aït Djoudi dira : «Effectivement, je me suis envolé à destination du Maroc, pour rencontrer les dirigeants de Mas de Fès et essayer de trouver un terrain d'entente à propos de ma libération. Je me suis réuni à deux reprises avec les dirigeants, mais sans trouver la moindre solution. Il faut dire que c'est le statu quo». «Je n'ai pas pu m'entretenir avec le président du MAS» Lors des premières négociations, l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi a eu affaire aux dirigeants seulement. «Je tiens à vous dire que lors des négociations, je n'ai eu affaire qu'aux dirigeants. Le président du club, lui, était retenu par des obligations. Je n'ai pas pu le voir.» «Je devais percevoir mes salaires le 1er juin dernier» Que les supporters de la JSK se rassurent, Azzedine Aït Djoudi a pris sa décision : il drivera le club kabyle la saison prochaine. En effet, ce qui rassure l'ex-sélectionneur de l'EN espoir, c'est le fait qu'il n'ait pas perçu ses salaires avant le 1er juin dernier, comme prévu. D'ailleurs, c'est ce qu'il a expliqué aux auditeurs hier matin : «Pour que vous soyez au courant de tout ce qui se passe, je me suis arrangé avec les responsables marocains pour que je perçoive mes salaires le 1er juin. Au moment où je vous parle, je n'ai pas perçu le moindre centime. Donc, j'ai le doit de résilier mon contrat et choisir librement ma prochaine destination». «Le club me doit 6 mois de salaires» L'autre raison qui a poussé Azzedine Aït Djoudi à choisir la JSK, c'est sa situation financière avec le club marocain, qui ne lui a pas versé le moindre salaire depuis 6 mois : «Je n'ai pas touché le moindre centime depuis un bon bout temps. Le club me doit l'équivalent de six mois de salaires, si on compte les primes de matchs et celle de la troisième place décrochée en fin de saison. Donc, j'ai le droit de résilier mon contrat et opter pour une autre formation. J'ai pris la décision de prendre en main la JSK dès cet été, je ne ferai jamais machine arrière». «Si j'ai décidé de rentrer en Algérie c'est pour des raisons familiales» Loin du volet financier, Azzedine Aït Djoudi avait décidé de rentrer en Algérie pour des raisons familiales : «Si j'ai décidé de rentrer en Algérie, c'est pour des raisons familiales. Je ne peux plus continuer au Maroc. Comme je viens de vous dire, j'ai pris la décision de coacher le club kabyle». «Je suis prêt à rembourser deux mois de salaire pour résilier mon contrat» Apparemment, Azzedine Aït Djoudi ne compte pas laisser filer l'occasion d'entraîner la JSK et revivre les bons moments avec son club favori : «Les deux réunions avec les responsables marocains furent très chaudes, mais pour entraîner la JSK, je suis prêt à rembourser deux mois de salaires et obtenir ma libération. Le fait que les Marocains veulent à tout prix me garder, prouve que l'entraîneur algérien a la cote à l'étranger». «J'ai une clause dans mon contrat qui me permet de quitter le club en déposant un préavis deux mois avant mon départ» Si Aït Djoudi a décidé d'entraîner la JSK la saison prochaine, c'est qu'il a eu des garanties d'être officiellement libre prochainement. «J'ai protégé mes arrières en prévoyant une clause dans mon contrat qui me permet de résilier mon contrant en déposant juste un préavis au niveau de la direction deux mois avant mon départ. Au pire des cas, je rembourserai deux mois de salaires pour être libre de tout engagement.» «Je suis rentré en Algérie et je suis actuellement à Tizi Ouzou» Après quelques jours passés au Maroc, Azzedine Aït Djoudi est de retour en Algérie, il se trouve actuellement à Tizi Ouzou : «Le fait que je n'aie pas perçu mes salaires joue en ma faveur. Cela pourrait me faciliter la tâche pour être libre de tout engagement. Je suis de retour en Algérie et je suis actuellement à Tizi Ouzou». «Je ne serai pas présent lors de la reprise au Maroc, le 24 juin» En conclusion, le désormais nouvel entraîneur de la JSK a déclaré : «Le président m'avait demandé d'assurer la reprise, mais je tiens à dire que je ne serai pas présent à l'entraînement de l'équipe du MAS prévu le 24 juin prochain. Ma décision est prise, j'entraînerai la JSK.»