«Qui me garantira qu'on me rembousera mes dettes ?» Coup de tonnerre au sein de ce club du MCS puisque le président Khaldi a trouvé un accord de principe pour que Bouarara devienne le nouveau patron de Saïda. Les deux hommes se sont donné rendez-vous chez le notaire, dimanche dernier à 16 heures, mais cette réunion a duré juste 30 minutes puisque ce rendez-vous s'est terminé en queue de poisson. Khaldi et Bouarara ne sont pas parvenus à un accord Il était prévu que les deux hommes procèdent à la passation de consignes et qu'ils officialisent la venue de Bouarara à la tête du MCS, chez un notaire, finalement Khaldi a voulu signer une reconnaissance de dettes. Les deux hommes se sont séparés, laissant le MCS en otage. Khaldi «Je veux qu'on me rassure sur mes dettes !» Nous nous sommes approchés du président Khaldi pour nous expliquer le motif de cet échec de la passation de consignes entre lui et Bouarara. Khaldi nous a répondu : «Nous nous sommes donné rendez-vous chez le notaire pour finaliser l'accord que nous avons conclu 48 heures auparavant. Je voulais des garanties pour qu'on me rembourse mes dettes. Donc, j'ai demandé qu'on fasse une clause de gage d'un immobilier, afin d'assurer mes dettes, mais Bouarara s'y est opposé et voulait juste signer une reconnaissance de dettes et je pense que c'est insuffisant. Pour moi, je veux des garanties pour mes 8 milliards de centimes.» «Qui me garantira qu'on me rembousera mes dettes ?» «Les autorités locales ont aidé énormément le club sur le plan financier et à chaque fois, elles étaient au rendez-vous, mais moi aussi j'ai mis la main à la poche. Je pense que personne ne pourra nier ça et celui qui veut prendre cette société du MCS devrait assurer le passif et qui me garantisse qu'on me remboursera mes 8 milliards. En plus d'une reconnaissance de dettes, je dois avoir la garantie d'être payé à temps, car sans une garantie. Bouarara n'a pas voulu mettre un gage, finalement l'accord est tombé à l'eau.» «J'ai voulu passer le témoin à Bouarara» «J'ai été vraiment sincère avec Bouarara et je lui ai facilité la tâche puisque j'ai établi un échéancier pour qu'on me rende mon argent. Je ne pourrai pas faire mieux, car en plus de l'argent des autorités locales, je me suis engagé à aider le club. C'est dire que le prochain président devrait assumer l'actif et le passif et je dois être régularisé à terme.» «Qu'il me donne des garanties et il aura la présidence du club !» Le président Khaldi nie vouloir mettre les bâtons dans les roues pour décourager Bouarara : «J'ai décidé de l'ouverture du capital social et de la vente des actions ainsi que de la venue de nouveaux actionnaires. Bouarara est devenu le nouveau actionnaire majoritaire. Même s'il me restait encore plus de deux saisons à la tête de la SSPA, je voulais quitter la présidence. Comme Bouarara a émis le vœu de prendre ce fauteuil, nous nous sommes réunis à plusieurs reprises et nous sommes tombés d'accord pour qu'il paye mes dettes. Bouarara n'a pas voulu me signer des garanties. La balle est dans son camp, mais je suis prêt à prendre le fauteuil de président du SSPA.» Quel sort sera réservé à Osmane ? Avant même d'être nommé à la tête du MCS, Bouarara a pris attache avec l'entraîneur Osmane qui a accepté de diriger la barre technique du MCS. Ce dernier a même reçu deux mois de salaires d'avance mais comme les négociations entre Khaldi et Bouarara n'ont pas abouti, tout le monde à Saïda se demande quel sort sera réservé à d'Osmane. Ce dernier a retardé sa venue, du moment qu'il y a confusion à la tête de la direction. La situation que vit le MCS depuis plus de six semaines est en train de compromettre l'avenir du club, du moment que la présidence de cette équipe n'a pas encore trouvé preneur. Bouarara hésite toujours, Khaldi est en stand-by, il cherche quelqu'un capable d'assurer l'actif et le passif de cette équipe. Les jours passent et le MCS est en train de perdre beaucoup de temps, sachant que les autres clubs en ont fini avec l'opération recrutement et s'attellent à préparer la saison prochaine. C'est l'impasse et ce n'est pas du tout bon signe pour pour cette équipe de Saïda. Les dirigeants devraient trouver une solution dans les plus brefs délais à même de faire renaître l'espoir parmi les supporters.