Les précisions de Khabbouz Le président du CA, Moussa Merzougui, qui est intervenu sur les ondes de la radio locale au cours d'une émission sportive, a déclaré ne plus pouvoir travailler en compagnie du président du CSA, Mourad Senouci, du moment que le courant ne passe plus entre les deux hommes. «Franchement, je ne peux plus travailler avec Senouci, car sa méthode ne me convient pas. Je ne peux accepter, par exemple, qu'il négocie avec les joueurs dans les cafés. Je suis un homme franc et honnête et je le dis clairement que si Senouci revient sur sa décision de démissionner, je pars. Des choses se sont passées sans que je sois au moins mis au courant. Je suis quand même le président du conseil d'administration et le dernier mot me revient. En tant que président, je dois tout savoir. Avec une telle mentalité, le CABBA ne pourra que rétrograder la saison prochaine, car en matière de recrutement, Senouci n'a négocié qu'avec des joueurs des divisions inférieures ou d'autres qui n'ont rien prouvé au sein de leurs équipes respectives. Je me demande ce que pourront nous apporter ces joueurs», a déclaré le président du CA, Moussa Merzougui. On a appris, d'autre part, que celui-ci songe sérieusement à se retirer de la présidence pour ne garder que le statut de membre du conseil d'administration, pour des raisons de santé. En effet, Merzougui doit se rendre dans les prochains jours aux Emirats Arabes Unis, afin de subir une intervention chirurgicale. Par conséquent, il demeurera loin des affaires du club pendant un bout de temps et comme cette absence risque d'être assez longue, surtout en ce moment précis, on est tenté de croire à une telle démission. Senouci : «Ma décision est irrévocable !» Le président démissionnaire du CSA, Mourad Senouci, a déclaré pour sa part qu'il ne reviendra pas sur sa décision de partir : «J'ai remis ma démission au conseil d'administration qui l'a acceptée. Le fait qu'on me dise que je n'ai rien fait pour cette équipe depuis mon arrivée est aberrant. Au cours des réunions que nous avons tenues, j'ai toujours préconisé la régularisation des anciens joueurs, le paiement des dettes pour ensuite penser au recrutement. Seulement, ils ont tenu un langage qui n'a rien à voir avec les besoins de l'équipe. Dans un tel climat, je ne pourrai jamais travailler et c'est pour cette raison que j'ai préféré claquer la porte et ma décision est irrévocable, même si des solutions seront trouvées au problème financier. -------------- Les précisions de Khabbouz Il a été écrit, récemment, que le président de la Ligue bordjienne de football, Ahmed Khabbouz, s'est déplacé à Alger au siège de la FAF, en compagnie de l'ancien arbitre fédéral, Ouchène Farouk, pour soi-disant honorer Lacarne. Ce qui a été démenti par le concerné qui a voulu apporter les précisions suivantes, après nous avoir contactés : «J'étais, effectivement, au siège de la FAF en mission pour défendre les intérêts des arbitres de notre Ligue qui ont été lésés la saison écoulée, non pas pour honorer M. Lacarne, comme il a été rapporté malencontreusement sur les colonnes du quotidien Le Buteur. Je dois préciser aussi que M. Lacarne mérite tous les honneurs pour services rendus au football algérien.»