Limane : «Je veux voir le président avant de reprendre les entraînements» Rebiai : «Fier de porter les couleurs de l'USMH» Malgré les incessants appels de Charef pour le convaincre de reprendre les entraînements, Limane, le gardien de l'USMH, maintient son boycott. Charef a, à maintes fois, alerté les dirigeants sur ce retard car cela pourrait se répercuter sur la forme du joueur et qui sans aucun doute ne sera pas prêt pour le début du championnat. Le coach harrachi est très déçu par le comportement de son joueur. Pour Charef, la préparation avec le groupe est impérative et le volume de travail est encore plus important. Limane : «Je veux voir le président avant de reprendre les entraînements» De son côté, Limane attend un rendez-vous avec Laïb pour y voir plus clair concernant son avenir au club. En fait, l'enfant de Beaulieu ne veut plus rester un éternel remplaçant, cette situation ne l'arrange pas, raison pour laquelle il veut quitter l'USMH pour aller vers un club où il aura l'occasion de jouer plus souvent. «Franchement, je ne peux accepter de rester encore une autre saison sur le banc. C'est une dévalorisation. Si la saison passée j'ai dû accepter, cette année ce ne sera pas le cas. En plus, du point de vue technique, je n'ai plus rien à prouver car aucun autre gardien n'accepterait de rester plusieurs années avec un statut de remplaçant», nous dira Limane avant d'enchaîner : «Les dirigeants ainsi que Laïb doivent tenir compte du fait que je suis parmi les anciens. J'ai souvent été l'un des premiers à reprendre les entraînements. C'est une preuve de sérieux et de mon désir de rester à l'USMH. Je ne suis pas du genre à faire du chantage ou à mettre les responsables dans l'embarras, mais d'un autre côté ils doivent être compréhensifs.» --------- Il a signé hier pour une durée de trois ans Rebiai quatrième recrue Poursuivant l'opération recrutement, l'USMH a engagé hier le jeune gardien de buts, Rebiai Mohamed Raouf (20 ans), qui a signé un contrat d'une durée de trois ans. Ayant évolué au NAHD et à l'académie de la FAF, ce jeune gardien fera partie de l'effectif de l'équipe des U21 mais il sera vraisemblablement troisième gardien de l'équipe senior, après Doukha et Limane. «Fier de porter les couleurs de l'USMH» Joint par nos soins hier en milieu de journée, ce jeune gardien nous dira : «Je suis très heureux de porter les couleurs de l'USMH. Un club qui a enfanté de grands joueurs connus pour avoir beaucoup donné au football algérien. De mon côté, je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi et faire plaisir aux nombreux supporters de l'USMH. C'est un technicien qui m'a proposé à Charef, j'ai tout de suite donné mon accord. Cela s'est passé, il y a quelques semaines. Mais il me fallait subir des tests. J'ai accepté sans problème cette proposition. Finalement, j'ai réussi à retenir l'attention du coach.» --------- Bounedjah reporte son voyage à Tunis Alors qu'il était sur le point d'embarquer à destination de Tunis pour entamer les entraînements avec sa nouvelle équipe, Bounedjah, le jeune attaquant harrachi, a dû reporter son voyage en Tunisie. Le joueur, que nous avons interrogé sur les raisons de ce report, n'a pas voulu s'étaler sur cette question. Il s'est contenté de dire qu'il a été retenu par un empêchement majeur et qu'il devrait partir dans les plus brefs délais. Bounedjah ne nous a pas dit quand. --------- Les contrats d'une année, c'est fini Même si la FAF a décidé de revenir au contrat d'une année pour les joueurs professionnels pour leur éviter de subir la loi des présidents qui exigent parfois des sommes faramineuses pour les libérations, la direction de l'USMH a décidé de ne pas faire signer de contrat de courte durée pour ses nouvelles recrues qui exigent souvent de signer pour une année, apprend-on. Tous les responsables avec qui nous avons eu une discussion, nous ont fait part de leur désapprobation quant à l'idée de faire signer aux nouvelles recrues des contrats d'une année. «Cette idée profite plus aux joueurs qu'au club», nous dira un membre actionnaire en ajoutant : «Désormais, tout joueur qui vient des divisions inférieures doit accepter de s'engager pour au moins trois ans. Sinon, il ira voir ailleurs. On doit maintenant tirer les enseignements de cette expérience, parce qu'on n'a rien récolté en contrepartie. Plusieurs joueurs ont tourné le dos à l'USMH qui les a fait sortir de l'anonymat. Ce sont d'autres clubs qui profiteront de leurs services. Vous savez, de nos jours, les joueurs sont devenus ingrats. Ils viennent et se font tout petits. Ils jouent une année, ils se font connaître et dès qu'on leur propose mieux ailleurs, ils partent parce qu'ils sont libres et on ne peut pas les retenir. Mais une chose est sûre à l'USMH, les contrats d'une année sont bannis à jamais. Désormais, tout joueur voulant progresser et se faire un nom à l'USMH doit signer un contrat de trois ans au minimum.» Tous les joueurs qui ont quitté l'USMH ont régressé Notre interlocuteur, qui fait partie des actionnaires les plus influents, est catégorique concernant les joueurs qui veulent partir : «Si certains éléments de l'effectif actuel décident de partir, je leur souhaite bonne chance. Mais je ne suis pas sûr qu'ils fassent le bon choix. Loin de moi l'idée de dire du mal d'un joueur qui a quitté l'USMH, mais il y a une réalité que tout le monde reconnaît. C'est le fait que tous les joueurs qui ont quitté l'USMH, ont régressé. Sans aller loin, je préfère parler des joueurs qui ont quitté l'USMH ces trois dernières saisons. Certains sont arrivés à l'USMH avec des qualités, certes, mais presque inconnus dans le milieu sportif. En moins d'une année, l'USMH fait d'eux les uns des meilleurs joueurs du championnat de Ligue1. Même si leur départ leur permet de gagner plus d'argent, leur niveau diminue au point d'atteindre celui d'un joueur quelconque.» Même après le départ des vedettes, l'USMH est toujours restée debout Parlant de l'avenir du club, notre interlocuteur ne semble nullement inquiet. «Je viens de vous dire que la force de l'USMH réside dans son staff technique, et à leur tête l'entraîneur. Si des joueurs veulent partir, ce n'est pas la fin du monde. Sans intention de dire du mal d'eux, mais force est de reconnaître que l'USMH ce n'est pas les individualités mais un collectif. Ces dernières années on a perdu Djabou, Boualem, Boumechra, Naili, et tout le monde avait cru que le club allait trouver des difficultés. Finalement, l'USMH est restée debout». --------- Les Harrachis à pied d'œuvre à Aïn Témouchent Charef et ses poulains se trouvent depuis hier à Aïn Témouchent pour poursuivre la préparation d'intersaison. Le départ a eu lieu en début d'après-midi avec une demi-heure de retard. Il a fallu attendre l'arrivée des joueurs au stade Mohammadia, pour enfin voir le bus du club prendre la direction de la ville d'Aïn Témouchent. La formation harrachie devrait, dès son arrivée au complexe sportif de cette ville en début de soirée, effectuer sa première séance d'entraînement. Les Jaune et Noir séjourneront pendant une dizaine de jours, durant lesquels le staff technique axera le travail sur les volets physique et technique. C'est la cinquième fois que l'USMH y élit domicile pour les besoins de sa préparation. Il faut dire que l'hospitalité des gens de cette ville pousse chaque fois les dirigeants du club à choisir ce coin devenu le lieu privilégié de l'USMH pour les stages d'intersaison. Les coéquipiers de Ziane Cherif ont pris leurs quartiers, comme à leur habitude, dans le luxueux hôtel du complexe sportif. Une demi-heure après leur arrivée, les joueurs ont pris la direction du stade pour leur première séance d'entraînement sous le regard de quelques spectateurs curieux de découvrir l'équipe harrachie version 2013-2014. Après un travail léger, Charef a mis fin à la séance. Pour les jours qui viennent, le staff technique compte augmenter la charge pour contraindre les joueurs à se donner à fond afin qu'ils soient prêts pour l'entame du championnat. Pour permettre à l'ensemble des joueurs d'être compétitifs, le staff technique songe à programmer des matchs amicaux contre des équipes de la région Ouest. Selon une source bien informée, trois matchs seront au programme durant ce stage. Travail physique le matin et technico-tactique le soir Boualem Charef estime que pour être prêt, au moins quatre semaines de préparation physique sont indispensables. Et pour éviter la monotonie qui pourrait avoir des conséquences sur le moral des joueurs, Charef, en technicien averti, a alterné entre les aspects physique et tactique, permettant aux joueurs de taper dans le ballon durant les séances de l'après-midi. Les séances du matin sont réservées essentiellement à l'aspect physique. Un staff technique composé de quatre membres En plus de Charef et Laoufi, les deux autres techniciens, Bechouche et Benomar, ont été du voyage à Aïn Témouchent. Quant à la répartition des tâches, on croit savoir que cela va se faire au cours du stage : «Sur ce point, je ne pense pas qu'il y aura le moindre problème. Charef est un entraîneur chevronné. Chacun devrait avoir son boulot sur le terrain et en fonction du programme de préparation. Cela nous permettra de faire du bon travail.»