Bira a ses propres recrues La situation semble se décanter entre les dirigeants de l'USMBA et le défenseur du CABBA Mohamed Belkhtaoui. En effet, ce dernier avait pris rendez-vous avec le président de l'USMBA, Djillali Bensenada, pour régler les détails relatifs aux doléances financières. Le premier round de discussions entre les parties concernées a été vouées à l'échec, ou presque. La raison évoquée dans l'entourage du club est que Bekhtaoui veut se faire engager à prix d'or en plaçant la barre très haut. Si l'on se fie à certaines indiscrétions, le joueur aurait exigé une mensualité de 95 millions et une avance sur la prime de signature pour parapher son contrat. Les dirigeants ont revu les exigences du joueur à la baisse De leur côté, et estimant que les demandes du joueur sont excessives, la direction de l'USMBA avait préconisé des offres intermédiaires dans une tentative de convaincre Bekhtaoui à opter pour l'USMBA. Il se trouve que le joueur a cédé aux propositions faites par les responsables de l'USMBA. Finalement, un accord a été trouvé entre les deux parties. Une source nous a révélé que Bekhtaoui a même reçu un chèque de garantie prouvant la bonne foi des dirigeants. L'intérêt que portent les dirigeants de l'USMBA à ce défenseur est justifié par le fait que son expérience et ses qualités seront d'un apport certain pour l'équipe en Ligue 2. C'est ainsi, qu'à l'issue de plusieurs rounds de pourparlers, que Bekhtaoui a fini par être convaincu d'où la signature imminente de sa licence. --------- La filière «bel-abbésienne» comme solution d'urgence Si pour le moment les dirigeants de l'USMBA n'arrivent pas à s'attacher des services de joueurs avérés ce n'est pas faute de n'avoir pas tenté mais parce que ces derniers se font de plus en plus rares et ceux qui sont disponibles se font désirer. Cela a exhorté les dirigeants à se retourner vers la filière «bel-abbésienne» comme solution incontournable, du moins dans l'urgence des choses. En effet, et bien que le président Djillali Bensenada ne lâche pas d'autres pistes, la solution pourrait venir des «ouleds bleds» face aux contraintes matérielles qui entravent l'opération recrutement.