Zidane : «Ma libération sinon je reste» Cinq jours après la reprise, le coach italien du Mouloudia d'Oran a fait son premier constat. Il faut dire que ce dernier n'est pas satisfait à 100 % des conditions de travail, suite à l'absence de la quasi-totalité des cadres de l'équipe parmi les anciens joueurs. Solinas n'a pas manqué de faire la moue lors de la séance de mardi après-midi, durant laquelle trois éléments, Aoued, Hichem Cherif et Kouriba, ont brillé par leur absence, sans parler du boycott des quatre anciens qui n'ont pas encore pris part à la moindre séance d'entraînement, à savoir, Belabbès, Mazari, Bourzama et Berradja. Des défaillances qui sont en train d'entraver la progression du groupe sur le plan physique et tactique. Ce qui a poussé le coach à signaler tout cela aux dirigeants, lors d'une brève réunion. «On commence à prendre du retard» Le coach du Mouloudia qui reconnaît avoir demandé aux dirigeants de régler le cas des joueurs n'ayant pas encore repris le travail, nie par-là même avoir demandé aux libérés de ne plus s'entraîner avec le groupe. «Ce n'est pas vrai. Je n'ai jamais voulu écarter les libérés. J'espère bien qu'ils arriveront à trouver un terrain d'entente avec la direction à qui j'ai bien évidemment demandé de rappeler le plus tôt possible les éléments qu'on a inclus dans notre effectif», précise Gianni Solinas et d'enchaîner : «Nous commençons à être en retard à cause de l'absence de certains éléments. En principe, on devait entamer le travail technique et les matchs amicaux, mais ce ne sera pas possible cette semaine à cause de la défection de plusieurs éléments. Sincèrement, c'est la première fois que je connais un aussi difficile départ.» «Les cadres doivent reprendre» Sans être trop alarmiste, Solinas veut responsabiliser davantage la direction du club afin de la pousser à régler le plus tôt possible ce problème des anciens joueurs. «Ce n'est pas une sonnette d'alarme que je suis en train de tirer, mais je veux que la direction se montre plus responsable relativement à la situation de l'équipe. Ce n'est pas possible que je continue à travailler avec cinq ou six éléments susceptibles d'être les titulaires la saison prochaine. J'ai un plan de travail que je dois respecter. Il faut que les dirigeants puissent convaincre les cadres de l'équipe à reprendre les entrainements le plus tôt possible.» «On fera la guerre, que ce soit à Zabana ou à Bouakeul» Le coach italien du Mouloudia semble facile à vivre et ne complique point les choses. Tout comme cette histoire de stage où il a laissé la liberté de choix du lieu aux dirigeants. Solinas ne trouve aucun problème à ce que le MCO reçoive ses adversaires au stade Zabana. «On m'a dit qu'au stade Bouakeul on fera plus de pression sur nos adversaires. Mais pour moi, c'est la même chose, car je saurai comment motiver mes troupes pour faire la guerre chez nous.» «Je veux un arrière droit et un axial» Le coach du Mouloudia d'Oran a demandé à ses dirigeants, deux éléments. Il s'agit d'un joueur axial et un arrière droit. Il explique pourquoi : «Je n'ai pas une doublure à Bourzama, qui n'est même pas avec nous. On m'a dit que Sebbah était avec nous, mais aux dernières nouvelles le joueur est parti. Je veux également un joueur axial très vif et rapide, capable de relancer très vite le ballon et donner des balles dans le dos de la défense adverse. Je pense que Aouamri fera bien l'affaire.» Ses adjoints débarquent dimanche Les deux adjoints, compatriotes de Solinas, débarqueront dimanche prochain à Oran. En effet, Paulo Miranda, le préparateur physique et le technicien, Ricardo San Giuliano ont obtenu leur visa d'entrée en Algérie. Ils commenceront leur travail au lendemain de leur arrivée à Oran, sur un vol direct de la capitale italienne Rome. ------------------------------------- Zidane : «Ma libération sinon je reste» Le longiligne stoppeur des Hamraoua, Zidane, n'a pas l'intention de résilier son contrat avec le Mouloudia d'Oran. Le joueur veut en effet continuer à s'entraîner avec le groupe jusqu'au jour où le PDG de la société l'appelle pour une résiliation de contrat à l'amiable, ou lui signifier sa libération. La direction du club vient de demander aux libérés de ne plus s'entraîner avec le groupe. Est-ce qu'on a pris attache avec vous ? J'ai eu vent de cette information, mais personne parmi la direction du club n'a pris attache avec moi à ce sujet. C'est vrai que je ne me suis pas entraîné avant-hier, mais je m'apprête à reprendre les entraînements avec le groupe. Personne n'a le droit de me priver d'entraînement, tant que je suis lié par un contrat en bonne et due forme avec le club. C'est antiréglementaire d'interdire l'entraînement à un joueur qui dispose d'un contrat. Qu'allez-vous faire maintenant ? La balle n'est pas dans mon camp. C'est aux dirigeants et au président de m'appeler pour résilier le contrat ou bien me donner une lettre dans laquelle ils me signifient ma libération. Si jamais quelqu'un se présente au stade pour m'interdire l'entraînement, je serai accompagné d'un huissier de justice pour faire le constat qui sera accompagné du contrat et déposé au niveau de la CRL. Il y a eu des marques de soutien de la part de quelques supporters qui refusent votre départ... Effectivement, plusieurs personnes m'ont appelé pour me montrer leur sympathie. Certains d'entres eux m'ont demandé de rester et d'autres veulent saisir les dirigeants pour que je reste, cela m'a mis du baume au cœur. J'ai fait savoir à certains d'entre eux que cette décision de la direction est prise contre ma volonté et que je dois moi aussi défendre mes intérêts. On vient d'apprendre que vous êtes en contact avec l'ASMO... Pour le moment, je n'ai aucun contact officiel. Je ne veux pas parler des autres équipes tant que je suis lié par un contrat avec le MCO. Pour l'instant, je continue à m'entraîner avec le groupe jusqu'au moment où on me donne une lettre dans laquelle on me signifiera ma libération. ------------------------ Djebbari dans l'embarras Des actionnaires contre l'AG de samedi Ayant eu vent que le PDG de la société est en train de préparer une AG extraordinaire, certains actionnaires et en même temps collaborateurs du président ont clairement montré leur mécontentement envers Djebbari, estimant que cette AG est illégale. En effet, ces actionnaires considérés comme des proches collaborateurs du président lui ont signifié qu'ils ne répondront pas présents à cette séance de travail, façon pour eux de la discréditer aux yeux de l'opinion publique. Il faut dire que ces actionnaires sont au courant que c'est l'autre partie qui représente l'ex-actionnaire majoritaire de la SSPA qui tire les ficelles, afin de permettre à Baba de se planter à nouveau dans le décor. On sait très bien que la venue de Belhadj, surtout en ce moment de crise financière, chassera plusieurs parasites de l'équipe. En tous les cas, Djebbari partagé entre le fait de faire plaisir à ses assistants et de récupérer Baba, le seul à pouvoir régler actuellement ce problème de finance, se trouve comme à son habitude dans l'embarras. Tout le monde commande ! Apparemment, Djebbari n'est pas seul maître à bord au Mouloudia d'Oran. C'est en effet l'impression qui se dégage ces derniers temps, vu les décisions prises notamment lors de cette opération recrutement. Le premier responsable du club semble avoir les mains liées et point la force de dénoncer certaines pratiques douteuses qui se produisent devant ses yeux. En plus du problème financier qui frappe l'équipe pour avoir fait fuir les gens capables de ramener de l'argent, Djebbari est en train d'assumer l'anarchie la plus totale. Il faut reconnaître que ce n'était pas le cas la saison passée, lorsque le même PDG avait confié cette opération de recrutement à une seule personne qui est Haddou. Bonne ou mauvaise, cette opération s'est bien déroulée avec en prime le retour rapide des anciens joueurs aux entraînements. Le MCO n'avait pas de problème à reprendre l'entraînement avec un nombre de plus d'une vingtaine d'éléments durant la première séance, alors qu'on n'a pas encore atteint ce chiffre après cinq jours de préparation. En plus, Haddou Moulay était présent d'une manière quotidienne aux entraînements, alors qu'aujourd'hui aucun dirigeant ne daigne se présenter au stade Zabana, ni Bouakeul, et encore moins Keloua. Deux présidents des jeunes catégories Après Haddou Houari, un deuxième président des jeunes a été nommé par la direction du club. Il s'agit de l'ancien patron, Kouidri. Il y a quelques jours, la direction du club a désigné Haddou Houari président de la section des jeunes, ce dernier a, à son tour, nommé les personnes avec lesquelles il devait travailler durant les trois prochaines années. Mais avant-hier soir, une information faisant état que c'est Kouidri qui a été nommé président des jeunes, a tout remis en cause. En tous les cas, cela ne surprend pas les Hamraoua, puisque le MCO a l'habitude de se retrouver avec deux présidents. -------------------------------- Signature aujourd'hui d'un nouveau contrat avec Nedjma Le président du MCO se rendra aujourd'hui à Alger pour régler plusieurs affaires, entre autres la signature du contrat avec l'opérateur de téléphonie Nedjma. En effet, le contrat entre le Mouloudia d'Oran et l'opérateur en question, vient d'expirer avec trois ans de partenariat. Ainsi, le PDG de la société a été invité par les responsables de Nedjma, pour renouveler le contrat. On ne sait pas encore si Djebbari va réclamer une revalorisation du contrat ou bien se contenter de la même somme attribuée auparavant par l'opérateur téléphonique. En tous les cas, toute avance financière de la part du fidèle sponsor du MCO, constituera une bouffée d'oxygène pour Djebbari. ------------------- Hanifi s'approche, Aouamri pas encore ! Selon nos sources, la piste Hanifi est encore d'actualité. Le joueur qui a donné son accord pour signer au Mouloudia d'Oran aujourd'hui à Alger en présence du PDG de la société qui sera sur place, devra recevoir son chèque. Ce n'est pas encore le cas pour Aouamri, qui n'a pas encore trouvé un terrain d'entente sur le plan financier avec les dirigeants du club. Si l'ancien défenseur axial de l'ASO et l'USMA acceptera l'offre du Mouloudia, il signera lui aussi sur place. La balle est dans le camp du joueur, selon toujours notre source