Boukria : «On a ouvert le jeu et on a attaqué, c'est ce qui explique les quatre buts encaissés» Loin des préparatifs de l'Entente en vue de la reprise du championnat, l'affaire Ze Ondo continue à intriguer plus d'un à Sétif où la direction du club n'arrive toujours pas à le qualifier alors qu'il s'agissait du premier joueur qui a signé cet été au profit de l'Entente. C'était vers la fin du mois de mai, juste après le match aller contre l'US Bitam. Quatre mois après, Ze Ondo n'est pas encore qualifié. Il est à rappeler que son dossier a été déposé au niveau de la ligue une semaine avant l'expiration des délais, mais jusqu'à présent, aucune réponse n'a été donnée à son sujet. Tous les joueurs ont été informés de leur situation, sauf lui. Il est vrai qu'il y avait dans un premier temps un problème avec son club qui ne l'a pas enregistré dans le TMS, mais cela a été réglé après l'intervention de la FIFA. Hier, la direction de l'ESS a une nouvelle fois saisi la FAF pour savoir où en sont les choses avec le dossier de son joueur, d'autant que l'ESS a été privée de ses services durant les trois dernières journées du championnat et cette situation risque de durer encore. Les Sétifiens menacent Bitam de ne pas payer la deuxième tranche de son transfert Et en marge du dernier match entre le Gabon et le Burkina Faso, un match auquel Ze Ondo était convoqué, le joueur et son agent ont essayé de savoir où est le problème, mais les responsables de la Fédération gabonaise leur ont fait savoir qu'ils ont fait tout le nécessaire dans ce transfert et que le problème est posé au niveau de la Fédération algérienne qui n'a pas encore saisi son homologue du Gabon pour qu'elle lui envoie la lettre de sortie du joueur. Malgré ces explications, la direction de l'Entente a encore une fois pris attache avec les responsables de l'US Bitam où ils ont tout simplement menacé de ne pas payer les deux autres tranches du montant du transfert de Ze Ondo si le cas de ce dernier n'est pas réglé au plus vite, car les Sétifiens tiennent les dirigeants du club gabonais pour responsables de cette situation. Sachant que le montant de ce transfert est de 100 000 euros, l'Entente a payé 50% à la signature et le reste devrait être versé en deux tranches de 25 000 euros au mois d'octobre et au mois de décembre. L'ESS menace de ne pas payer la tranche du mois d'octobre si Ze Ondo n'est pas qualifié contre la JSMB. Car, selon Hammar, la somme de 100 000 euros c'était pour bénéficier des services du joueur à partir du début de saison et non après quatre matchs. --------------------------- Frank Mado devra rentrer chez lui aujourd'hui ou demain Il n'y a pas que le cas de Ze Ondo qui n'a pas été réglé, celui de Frank Mado également. En raison d'un problème administratif, de visa notamment, le Franco-Ivoirien sera obligé de quitter l'Algérie aujourd'hui ou demain après avoir reçu un visa spécial de cinq jours seulement après son retour de Lubumbashi. Le joueur, après avoir signé comme étant un citoyen ivoirien, se doit de se faire délivrer un passeport ivoirien pour qu'on puisse lui délivrer un visa, un passeport qu'il ne possède pas encore. Son absence risque de durer cette fois-ci. --------------------------- Défalcation de points L'Entente ne risque plus rien Comme nous l'indiquions hier, l'ES Sétif qui était menacée par la ligue et qui risquait une défalcation de trois points et d'autres mesures disciplinaires en raison des arriérés de quelques joueurs anciens qui ne leur ont pas été versés, ne risque plus rien selon les dirigeants. Ces derniers nous ont fait savoir que la direction de l'Entente vient de signer un engagement pour céder ses droits TV au profit des joueurs plaignants et il s'agit entre autres de Benhamou, Zaâboub et Samer. Les droits TV s'élèvent à 1,167 milliard de dinars que l'ESS n'encaissera pas pour payer les joueurs en question. --------------------------- La cérémonie du lancement de la chaîne du club est prévue vendredi Après deux mois de diffusion expérimentale, la cérémonie du lancement officiel de la chaîne de l'Entente aura lieu après-demain vendredi. La direction du club, en concertation avec les autorités locales, est en train de chercher pour choisir le lieu de ladite cérémonie. --------------------------------- Le nouvel entraîneur sera nommé avant le match contre la JSMB Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, le nom du nouvel entraîneur de l'ESS n'est pas encore connu. La direction du club n'a pas encore fait son choix et n'a même pas entrepris des négociations avec d'éventuels prétendants pour remplacer Hubert Velud à la barre technique de l'Entente. Des noms sont cités ici et là, mais jusqu'à présent, il n'y a rien de concret. Cela dit, la piste George Leekens est toujours d'actualité même si l'ancien sélectionneur national intéresse la Fédération tunisienne de football qui a pensé à lui pour remplacer Nabil Maâloul. Les responsables sétifiens ont dû se retirer pour suivre l'évolution des choses entre Leekens et les Tunisiens sans abandonner la piste du Belge pour autant. Ils ont d'ailleurs sollicité Rabah Saâdane pour leur donner son avis sur lui du moment qu'il était le directeur technique national quand Leekens entraînait les Verts. Et ce qui les encourage à rester sur cette piste, c'est que la Fédération tunisienne vient d'entrer en contact avec un autre entraîneur, le Hollandais Ruud Krol, l'actuel coach du CS Sfax. Cela sous-entend que les pourparlers avec Leekens n'ont pas abouti ou n'ont pas beaucoup de chances pour aboutir. Ce sera un étranger Toujours à ce sujet, le président Hassan Hammar a confirmé que sa direction n'a pas encore tranché sur le nom du futur entraîneur de l'ESS, mais nous a fait savoir en même temps qu'elle est en train d'étudier plusieurs dossiers, dont ceux de deux entraîneurs étrangers qu'il n'a pas divulgué les noms. Mais selon nos informations, il pourrait s'agir de l'ancien entraîneur du CSC, Roger Lemerre et son compatriote Amoros. D'autres noms seraient également sur la liste, dont un Brésilien, mais pour l'instant, on est loin d'être fixés sur l'identité de celui qui remplacera Velud. Il est à rappeler par ailleurs que les quelques pistes locales, comme celles de Rabah Saâdane et Boualem Charef, sont tombées à l'eau. Le premier préfère, d'après ce qu'on nous a fait savoir, s'investir plutôt dans la formation et le second aurait décliné l'offre pour d'autres raisons, entre autres ses engagements avec l'ISTS. Son nom sera connu avant samedi Cela dit, si le P-DG de l'Entente, Arab, nous a déclaré hier que le nouvel entraîneur de l'ESS sera connu avant jeudi, il semble que cette question va être retardée de 48 heures. Il est clair que Hammar et Arab veulent conclure le plus tôt possible avec le remplaçant de Velud, mais cela ne les empêche pas de bien réfléchir et de prendre leur temps avant d'engager qui que ce soit. Ce qui est sûr, c'est que le nouvel entraîneur sétifien sera nommé avant le match en retard contre la JSMB, et sera connu avant samedi prochain. Un préparateur physique et vite ! Toujours en ce qui concerne la barre technique de l'équipe, la direction n'est pas uniquement à la recherche d'un entraîneur en chef, mais aussi d'un bon préparateur physique après le départ de Cydric et Benameur sur décision de ladite direction. L'état physique actuel des joueurs nécessite quelqu'un de très compétent pour y remédier, surtout après la participation à la Coupe de la CAF qui a dû lessiver les camarades de Khedaïria qui doivent se pencher maintenant sur le championnat après avoir anéanti toutes leurs chances en Afrique. Un nom circule déjà pour occuper ce poste, c'est celui d'Idriss Labane qui a déjà travaillé à l'USMA. Il aurait été proposé par Kheireddine Madoui. --------------------------- Boukria : «On a ouvert le jeu et on a attaqué, c'est ce qui explique les quatre buts encaissés» Boukria n'y va pas par le dos de la cuillère pour expliquer l'élimination en quarts de finale de la Coupe de la CAF. Pour lui, l'Entente a été éliminée bien avant son déplacement au Congo. Quel commentaire faites-vous de la dernière défaite contre le TP Mazembé ? Il est vrai qu'une défaite avec un tel score est lourde et inattendue, mais cela a ses raisons. Nous sommes allés au Congo avec un seul objectif, c'est de revenir avec les trois points du match qui nous permettent de rester en course pour la qualification. Cela nous a obligés d'ouvrir le jeu et d'attaquer, c'était la seule manière d'aller chercher la victoire. On n'avait plus rien à perdre et le point du match nul n'aurait pas arrangé les choses pour nous non plus. Et je pense sincèrement qu'on pouvait gagner. Si on avait fermé le jeu, si on avait cherché le point du match nul, on l'aurait eu malgré le statut de notre adversaire et la pression de son public. Mais vous avez encaissé trois buts en moins d'une demi-heure. Pourquoi selon vous ? C'est vrai, nous avons très mal entamé le match et cela est dû à la chaleur et à la fatigue du voyage. Il faut ajouter à cela la détermination de notre adversaire à faire la différence dès le début pour se mettre à l'abri. Je vous rappelle que nous sommes parvenus à revenir à la marque avant que nous encaissions deux autres buts à cause d'erreurs défensives. Mais nous avons mieux joué en deuxième mi-temps où nous avons pu ajouter un deuxième but. Malheureusement, nous avons encaissé un quatrième sur une autre erreur défensive, et quand on fait des erreurs face à un adversaire comme le TP Mazembé, on le paye cash. Mais je pense que la messe a été dite dans les premières 25 minutes. C'est une défaite qui a officialisé votre élimination avant la dernière journée. Un commentaire ? On ne souhaitait pas un tel scénario, et franchement, je pense que nous étions éliminés bien avant ce match contre Mazembé. Car il était évident que ça allait être presque impossible de revenir avec la victoire du Congo. Je crois que nous avons anéanti nos chances bien avant, particulièrement face à Bizerte où nous n'avons pas profité de l'absence du public tunisien ou même au Maroc face au Fus de Rabat, sans oublier le match concédé à domicile contre cette même équipe marocaine. Ce sont ces points perdus qui nous ont éliminés trop tôt. Comment voyez-vous la suite après cette élimination ? Il ne faut pas s'arrêter là, nous ne sommes qu'en début de saison. Il nous reste le championnat où l'Entente est appelée à défendre son titre et où elle sera attendue par toutes les autres équipes. Nous avons discuté entre nous après le match de Mazembé et nous avons décidé d'oublier cela pour nous concentrer sur le championnat et mettre la main dans la main pour faire oublier cet échec à nos supporters. Mais, nous ne sommes pas sortis les mains vides de cette compétition dans la mesure où c'est une expérience de plus pour l'équipe. Qu'est-ce qui vous a manqué pour aller en demi-finale ? Parfois, ce sont des détails. Je pense que le ratage d'occasions nettes a été fatal pour nous. On pouvait bien gagner contre Bizerte ou face au FUS surtout sur notre terrain. Mais bon, le football est ainsi fait. Il y a évidemment d'autres paramètres, mais aujourd'hui, il faut penser à se corriger et à progresser en tenant compte de ce parcours en Coupe de la CAF.