Une bonne baffe pour se réveiller Quand ça ne veut pas rentrer, il ne faut pas trop espérer. C'est l'une des bases du football moderne, le CSC l'a découvert samedi soir face à la modeste équipe du MCEE, venue chercher le point du nul, ce qu'elle a réussi à avoir en fin de match. Ce CSC joue de manière spectaculaire mais éprouve en même temps des difficultés sur le plan offensif. Samedi, Garzitto a pourtant incorporé deux finisseurs devant, Henaïni et Boulemdaïs ensemble, une première cette saison qui n'a pas donné de fruits, ces derniers ont essayé de profiter des services de tous les joueurs de couloir, en plus de Zerdab et Naït Yahia dans l'axe. Bref, que de bonnes dispositions pour faire jouer Boulemdaïs et son nouveau copain en attaque, sauf que les deux attaquants jouaient très proches sur la pelouse. Ils semblaient pourtant ne pas se voir, ne pas se comprendre aussi, donc aucune amélioration ressentie sur le jeu du duo après la pause, malgré les deux renforts nommés Bezzaz et Hadiouche. Cette première pour Henaïni et Boulemdaïs a été tout sauf une réussite, le pire est que le CSC s'est montré pesant devant, et lui manquait juste un zeste de réussite qui est censé faire la différence entre deux équipes pas du même calibre. A l'arrivée c'est un semi-échec qui fait perdre au club sa place de leader et deux points précieux. Hamlaoui bloque-t-il les joueurs ? Le club souffre-t-il une maladie dénommée «malédiction de Hamlaoui» ? Une thèse qui semble tenir la route pour le moment, car le CSC a perdu dans son stade quatre points sur les trois matchs qu'il a disputés sur son terrain en ce début de saison, un bilan négatif qui prive le club de la première place au classement. On ne peut pas contredire Diego Garzitto qui pense que le problème de son équipe a été la dernière touche. Le diagnostic est avéré car l'animation offensive des Vert et Noir a été irréprochable, c'était plus un manque de précision sur certaines actions et un mauvais placement des deux finisseurs devant, sans oublier le bon rendement de Ousserir qui a étalé toute sa classe dans les occasions les plus chaudes du match, mais l'attitude de l'équipe doit changer prochainement, surtout à domicile. Perdre autant de points devant des équipes jugées «moyennes» gomme tous les efforts de bonus ramené de l'extérieur. Garzitto est dans l'obligation d'ouvrir un débat avec ses joueurs sur les conditions de jeu à Hamlaoui. Comme face au CABBA, le CSC bloque face au MCEE, il parait qu'il existe un lien entre les deux matchs... Au staff technique de trouver l'explication à cette inefficacité offensive qui n'apparaît presque qu'à domicile. Une bonne baffe pour se réveiller La montée en puissance aura-t-elle fait du tort au club ? C'est probable aussi, le CSC est devenu l'équipe à battre depuis son bon parcours et ces matchs réussis à l'extérieur en ce début de saison. On dirait aussi que les bons résultats ont fait endormir les coéquipiers de Hadiouche, mais ce match nul a eu l'effet d'une baffe reçue en plein visage qui va faire du bien au CSC. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Il faut prendre les choses du bon côté parfois, le club a besoin de travailler encor pour arriver au niveau qui peut lui permettre de s'imposer en solide leader du championnat. Ce semi-échec ne doit pas démoraliser les joueurs, le CSC reste sur le bon chemin, le plus important est de revenir en force pour la suite, sans oublier de soigner aussi les carences défensives et offensives pour avancer. ---------------- Réaction étrange de certains Sanafir ! C'est une sortie du terrain très amère pour les joueurs du CSC. Samedi soir, après leur match nul enregistré à domicile face au MCEE, les coéquipiers de Zerdab ont été bombardés par des projectiles. Certains pensent que ce geste a été provoqué par le gardien du MCEE, Ousserir, qui aurait fait un geste antisportif à la galerie constantinoise à sa sortie du terrain, mais cela n'explique pas le geste agressif des fans constantinois qui ont répondu à la provocation et qui sont tombés dans le piège. Ce genre de comportement ne résout pas grand-chose et ne change rien au score final. Une colère, qui n'a pas lieu d'être, d'une partie du public qui a montré un visage qui a énervé même l'entraineur, Diego Garzitto. Hadiouche et Bezzaz touchés Le pire dans la réaction sauvage de certaines personnes qui n'ont rien à voir avec les vrais Sanafir est qu'ils ont raté leur cible, qui était Ousserir, car ce sont les malheureux Bezzaz et Hadiouche qui ont reçu les coups. Les deux joueurs clubistes ont été touchés à la tête. Quant aux conséquences de ces jets, Hadiouche a perdu connaissance, sans gravité heureusement, alors que Bezzaz s'en est sorti avec une petite plaie à la tête qui a nécessité quelques points de suture posés par le médecin de l'équipe. Voilà un match qui restera bien ancré dans la mémoire des deux joueurs et ceux qui ont assisté à ce spectacle de mauvais genre qui n'a pas sa place sur un terrain de football.