Il accuse la presse de ne pas l'aider Bien qu'il n'ait pas voulu démissionner de son plein gré, à la suite de la catastrophe de samedi dernier, acte qu'il n'a jamais accompli auparavant avec les équipes qu'il a entraînées, Belhout a été limogé, hier. Cette décision était prévisible, depuis le premier revers de la saison face au RCA et surtout le fait que l'équipe de Belhout n'a pas réussi à gagner le moindre match au stade du 20-Août. Avant le rendez-vous contre l'ASO, l'administration du club lui avait accordé une dernière chance qu'il a complètement grillée avec... l'art et la manière puisque sur le plan purement technique, le revers portait clairement son empreinte. Il avait même promis une surprise, seulement son départ n'a été guère surprenant. Désormais, la page Belhout est tournée et les membres du CA ne veulent à présent qu'évoquer l'avenir de l'équipe qui est appelée à se ressaisir dès son prochain match contre le MCO, même à l'extérieur, avec ou sans entraîneur. D'ailleurs, même si un coach est installé d'ici là, il ne prendra nullement la responsabilité de diriger l'équipe, car il ne se contentera que du statut de simple observateur. Le match contre le MCO sera, par conséquent, celui des joueurs.
Il accuse la presse de ne pas l'aider Lors de la conférence de presse d'après-match, le désormais ex-entraîneur du CABBA, Rachid Belhout, a pointé du doigt la presse locale qu'il accuse de ne pas l'avoir aidé dans sa tâche. «Vous les journalistes, vous ne faites rien pour aider l'équipe, encore moins le coach en place. Pis, vous donnez de mauvaises idées aux responsables de l'équipe pour les dresser contre moi. Moi par contre, je joue le jeu. La preuve, un de vos collèges a proposé que je mette en place un système basé sur le 4/4/2 et je l'ai essayé aujourd'hui.» Sans commentaire ! Il ignore sans nul doute que le travail des journalistes se limite à rapporter objectivement l'information et éventuellement procéder à analyser une situation donnée sans parti pris. En réalité, Belhout était pris de panique au cours de la conférence de presse car à son insu, 3 membres du conseil d'administration ont improvisé une réunion pour décider de son sort, et il savait au fond de lui-même que le divorce était dores et déjà consommé. Senouci : «Démission ou limogeage, Belhout n'est plus l'entraîneur du CABBA» Le président du CSA a déclaré, hier sur les ondes de la radio locale, que la page de l'entraîneur Belhout est désormais tournée : «Après le revers face à l'ASO, notre devoir en tant que responsables de l'équipe est de veiller sur l'intérêt de l'équipe qui passe au-dessus de toute considération. Je ne suis pas bien placé pour juger le travail effectué par Belhout sur le plan technique, mais je dois dire que ses résultats, surtout à domicile, ne plaident nullement en sa faveur. Nous avons trop patienté avec lui. Il devait comprendre qu'il avait échoué dans sa mission et s'il ne décide pas de démissionner de son plein gré, il sera tout simplement limogé. Donc limogeage ou démission, ce n'est pas le plus important, car il s'agit maintenant de lui trouver un successeur et préparer le déplacement à Oran. Ce ne sera pas facile de dénicher un entraîneur valable. En tout état de cause, nous allons nous réunir aujourd'hui (dimanche soir ndlr), pour voir les noms qui nous seront proposés.»