Garzitto renvoie El Bahari de l'entraînement Sous les feux de la rampe depuis quelque temps, le CSC est devenu l'attraction des autres dirigeants et présidents de club de Ligue1. Certains digèrent mal la réussite de l'équipe en menant une guerre psychologique sur tout ce qui concerne le CSC. Pour répondre à ces gens, Boulhabib nous a déclaré : «J'ai déjà dit que nos résultats de ces trois dernières saisons ne sont pas à la portée du premier venu. Donc cela provoque évidemment des réactions chez les autres clubs qui n'ont rien trouvé que de s'attaquer à nous et dénigrer nos exploits, surtout ce chiffre de 26 matchs sans défaite qui fait des jaloux partout.» «On a un merveilleux public, un stade magnifique et on appartient à une grande entreprise, voilà nos atouts !» Boulhabib a donné les raisons qui font la force du CSC. «Je comprends parfaitement pourquoi les autres présidents nous jalousent et s'acharnent sur nous ces derniers temps. On a un grand public, un joli stade, en plus de notre appartenance à une grande société nationale, sans vous parler des grands clubs qu'on a ramenés chez nous (l'OGC Nice et l'Espagnole de Barcelone). On est devenus une équipe modèle.» «On demande des Boulhabib partout» Très modeste comme à son habitude, Boulhabib nous a déclaré que c'est grâce à lui que le CSC est devenu très fort ces derniers temps. «En peu de temps, j'ai réussi à remettre l'équipe sur de bons rails et à faire du CSC une équipe que tout le monde craint, grâce à mon génie dans la gestion et à l'expérience que j'ai acquise, sans parler de mes relations dans le domaine footballistique. Les galeries des autres clubs réclament à leur président de leur ramener un Boulhabib et des dirigeants de ma trempe, c'est cela qui irrite les autres présidents de club qui sont jaloux de moi.» «Garzitto doit nous expliquer ce qui s'est passé avec El Bahari» Après l'affaire Henaïni, Boulhabib nous a confié : «Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi cet attachement de Garzitto à Henaïni et pourquoi il le défend de cette manière. Pourtant, il ne s'agit pas d'un élément clé du CSC. Le joueur est encore loin de sa bonne forme et il a encore besoin de travailler. Concernant le renvoi d'El Bahari, je préfère ne pas faire le lien entre les deux affaires. On a une réunion demain avec Garzitto et j'espère qu'il nous en donnera des explications et on verra avec lui pourquoi ces nombreuses blessures qui frappent nos joueurs depuis le début de la saison.» Concernant les menaces de Garzitto de partir, Soussou a terminé son interview en déclarant : «C'est moi qui ai ramené Garzitto au CSC. Je lui conseille d'arrêter ses sketchs. Qu'il sache qu'on n'est pas en train de faire du bricolage et qu'une programmation démentielle nous attend prochainement. Il doit se concentrer sur son travail et éviter de créer des problèmes, car on sera obligés de prendre des décisions importantes dans l'intérêt du club.» «Les problèmes du CSC seront réglés d'ici peu !» Depuis quelque temps, le directeur sportif Mohamed Boulhabib multiplie les sorties médiatiques. Cela démontre l'intérêt que portent les médias au club constantinois qui enchaîne les bons résultats cette saison sous la houlette de Garzitto. La dernière apparition de Boulhabib sur le plateau de la chaîne privée l'Index TV dans l'émission Doc's a permis à Soussou d'éclairer certains points sur la vie économique du CSC, surtout que beaucoup de gens ignorent comment fonctionnent les choses à l'intérieur de l'équipe. Ce dernier a tenu à préciser aux Sanafir : «Je m'occupe de la gestion du CSC sans la moindre indemnité. Je fais du bénévolat car je n'est pas besoin d'argent. Je suis un simple actionnaire. Ferssadou, aussi, ne touche pas le moindre centime, on adore tous le CSC et on ne lui veut que du bien.» Pour ce qui est des problèmes de non payement des joueurs et le retard de la désignation d'un nouveau président du conseil d'administration, Boulhabib a ajouté : «J'ai rencontré la semaine passée l'un des grands dirigeants du groupe Tassili, Fayçal Khalil, qui m'a surpris en me faisant savoir qu'il est en train de faire d'énorme sacrifices pour régler tous les problèmes dont souffre le CSC, des paroles qui me rassurent et me poussent à l'optimisme. Je peux dire aux Sanafir que tous les problèmes du club seront résolus d'ici trois semaines, au grand maximum.» «On est une équipe professionnelle qui appartient au groupe Tassili» Le directeur sportif du CSC a tenu à expliquer un point important sur l'appartenance du club. «Les gens doivent savoir que le CSC est une filière du groupe Tassili, on n'appartient pas à Tassili Airlines, comme le pensent plusieurs, car cette dernière est aussi une filière du groupe Tassili.» Il a ajouté également : «Nos vols privés effectués à bord des avions de la compagnie Tassili ne sont pas gratuits. Nous sommes une équipe professionnelle qui appartient à une grande entreprise. Le capital financier du club a été augmenté grâce à la venue de TAL, ce qui est très important à signaler.» «Le CSC est comme le MCA, le gérer est difficile» Comme tout le monde le sait, Boulhabib est une personnalité très connue dans le football et qui a été confronté à beaucoup de problèmes dans sa vie, surtout professionnelle. «Je suis très passionné par le foot et le CSC principalement. La gestion de l'équipe est une chose très difficile et compliquée. J'ai de l'expérience dans la gestion sportive et sans me vanter, je pense que je suis assez intelligent car je dirige une grande équipe qui représente l'Est du pays», a-t-il ajouté. «Réduire le déficit budgétaire est notre objectif» En fin d'émission, Boulhabib s'est penché sur un détail important qui concerne les objectifs de son équipe dirigeante : «On veut construire une grande équipe qui jouera chaque saison les premiers rôles et les titres comme la JSK, le MCA, El Ahly ou le Raja de Casablanca, un grand club constant dans ses résultats et qui ne connaîtra jamais la relégation, comme cela était le cas les années précédentes.» Dans le même registre, il a déclaré : «On veut réduire le déficit budgétaire de l'équipe, cela veut dire qu'on doit réduire nos dépenses et essayer d'augmenter nos gains et recettes, afin d'avoir, un jour, le capital financier comme celui de l'Espérance de Tunis estimé à 50 millions d'euros.» -------------------------------- Garzitto renvoie El Bahari de l'entraînement Il paraît que l'Italien Diego Garzitto est sur les nerfs ces derniers temps. En effet, le coach a été l'auteur d'un geste qui suscite beaucoup de questions. Hier matin, alors que la séance d'entraînement s'apprêtait à commencer, l'entraîneur en chef s'est approché de l'attaquant El Bahari dans le vestiaire et lui a demandé de quitter le terrain, sans lui donner d'explication. «Je n'ai pas besoin de tes services, j'ai plusieurs attaquants dans mon effectif», lui a-t-il dit. Des paroles qui ont touché l'Oranais qui est resté sans voix. El Bahari a eu droit au soutien moral de ses coéquipiers. Loin de vouloir dramatiser la situation, on pense que Garzitto aurait renvoyé El Bahari pour rendre la monnaie de sa pièce au directeur sportif Boulhabib qui, rappelons-le, a retiré la licence de Henaïni, la veille du match face au CRB disputé samedi passé. Si cette hypothèse se confirme, cela présage d'un autre clash entre les deux hommes. El Bahari, pour sa part, a quitté le terrain sans créer le moindre problème. El Bahari : «Boulhabib m'a rassuré et je ne suis pas là pour créer des problèmes» Très affecté par le comportement de son entraîneur à son égard, El Bahari nous a avoué qu'il n'était toujours pas au courant des raisons qui ont poussé Garzitto à le renvoyer. «Sincèrement, je n'ai pas compris pourquoi l'entraîneur m'a viré de l'entraînement. Pourtant, il ne me connaît pas encore. Boulhabib m'a rassuré par ses propos et m'a promis qu'il trouvera bien une solution à mon problème.» ------------------------ Sept absents à la reprise Les coéquipiers de Bezzaz ont eu droit à une seule journée de repos. La reprise s'est effectuée avant-hier après-midi, en présence du coach en chef, Diego Garzitto, et de son staff formé de son adjoint et fils Tony et du préparateur physique. Par contre, Bounaâs et Laâouar sont toujours en grève. Pas seulement, la séance a connu l'absence de sept éléments pour diverses raisons, des absences que les joueurs doivent justifier, car cela commence sérieusement à agacer la direction qui compte sanctionner chaque retard et absence injustifiées à l'avenir. La direction veut régler le cas Zeghli Selon des sources généralement très fiables, la direction constantinoise ne compte pas baisser les bras dans l'affaire du jeune élément, Djamel Zeghli. Ce dernier, qui n'est pas qualifié par la Ligue, s'entraîne avec le groupe régulièrement. C'est dire qu'on tient énormément à ce joueur talentueux. Par ailleurs, la direction de Ferssadou veut trouver une solution avec la direction de la JSMB pour qualifier Zeghli au mercato hivernal, surtout après la décision de la Ligue de limiter le nombre de joueurs à recruter à trois éléments seulement. Les responsables du CSC vont négocier la lettre de libération du joueur. Les entraînements à Aïn S'mara Le Chabab, qui jouera en déplacement lors de la prochaine journée, affrontera le RCA qui fait son apprentissage en Ligue 1. Les capés de Cherif El Ouazzani sont classés à la 6e place au classement avec un total de 16 points. Ce qui en dit long sur les capacités de cette équipe très solide, surtout chez elle. Toutefois, Garzitto a une petite idée sur son futur adversaire. L'Italien compte mettre toutes les chances de son côté pour bien négocier le prochain rendez-vous. C'est ainsi qu'il a décidé que les séances d'entraînements du CSC se déroulent sur la pelouse synthétique du stade de Aïn S'mara. Une bonne décision qui permettra aux joueurs de s'adapter sur ce genre de surface, en prévision du match de samedi prochain qui se jouera au stade Brakni de Blida.