Hier aussi, ils ont refusé de s'entraîner Comme il fallait s'y attendre, certaines choses allaient se produire à la séance de reprise. Cette dernière a été tout simplement boudée par les joueurs. Les supporters n'ont rien à voir avec l'annulation de la séance de lundi soir, programmée à 16h. Ainsi, les joueurs sont restés au vestiaire du stade de Hamlaoui jusqu'à l'arrivée de leur entraîneur Diego Garzitto. Ce dernier s'est présenté avec son fils. Une fois ce beau monde réuni, les joueurs ont exigé des explications à leur coach, sur le dernier malentendu avec Bahloul. Garzitto était obligé de donner les détails de cette affaire assez confuse. Le deuxième sujet débattu lors de cette réunion improvisée est l'affaire de leur coéquipier Boulahia qui, pour l'information, a été attaqué par deux individus à la Nouvelle Ville, ce qui a causé des dégâts matériels sur la voiture du joueur qui a rallié Tlemcen en quittant la ville. Après ce conclave réservé à une mise au point avec leur coach, les joueurs ont quitté le stade, refusant de travailler. Hier aussi, ils ont refusé de s'entraîner Les coéquipiers de Belakhedar ont refusé de s'entraîner, en retrouvant Garzitto sur le terrain réplique. Ils n'ont rien trouvé à faire que de rebrousser chemin et quitter l'endroit. D'après nos sources, certains voulaient s'entraîner pour au moins maintenir leur forme, mais les conditions exigées par les joueurs n'étaient pas réunies. Cette contestation a duré deux jours, et pourrait influer négativement sur l'avenir du club qui s'annonce sombre pour les Constantinois. Le groupe partagé Pour analyser la situation de l'effectif du Chabab, le groupe est scindé en deux parties : le premier veut exercer une pression sur la direction pour réclamer indirectement de l'argent. Comme tout le monde le sait, les joueurs du CSC sont en retard dans le paiement, de trois à quatre mois pour la majorité d'entre eux. Cela a fini par influer sur le moral du groupe. Le deuxième groupe réclame tout bonnement le limogeage de Garzitto. La collaboration de ce dernier avec eux n'est plus possible. La dernière affaire du joueur Bahloul, qui reçoit le soutien de ses coéquipiers, a compliqué la situation du coach jurassien. Enfin, une minorité a refusé de s'entraîner lundi, car elle avait peur de la réaction des supporters, surtout après le cauchemar vécu samedi soir sur le chemin du retour d'Aïn Defla. La sécurité assurée pour les Garzitto Pour ceux qui craignent pour la sécurité de Garzitto, qu'ils se rassurent, le technicien est bien protégé par le service de protection. La dernière séance a connu la présence des agents du service d'ordre. Presque une centaine de supporters ont voulu prendre part à la séance, mais la police leur a refusé l'entrée au stade. Tout s'est passé dans le calme. Garzitto a quitté le terrain sans aucune menace. Pour les vrais Sanafir, ce qui s'est passé samedi à Aïn Defla est inacceptable et n'a aucun lien avec les inconditionnels du CSC. Cela mérite la précision. Ferssadou réagit enfin ! La décision des joueurs était déjà prise lundi soir, malgré l'arrivée de Ferssadou qui a essayé de raisonner les coéquipiers de Bezzaz, en vain. L'ex-président du CA a informé les présents et les gens de la presse au vestaire que seul le conseil d'administration du club installé au niveau de Constantine est habilité à donner des instructions au staff technique et non au groupe Tassili. Cela redonnera peut-être de la crédibilité à la direction de Ferssadou, aux joueurs et au staff technique. Il faut s'attendre au pire face au JSS Ce que vit le club actuellement ternit son image. Le CSC qui s'apprête à jouer ce week-end les 32es de finale de Coupe d'Algérie ne se prépare pas comme il se doit pour ce rendez-vous important. Le climat n'est point approprié, avec certains joueurs qui critiquent les choix de leur entraîneur et d'autres qui ne pensent qu'à l'argent. La réalité est là, il faut s'attendre au pire face au JSS. Limoger les deux Garzitto coûtera 3 milliards Ramener un entraîneur étranger coûte beaucoup d'argent aux clubs algériens, la majorité d'entre eux ne sont pas prêts à accepter les conditions des techniciens venus de l'Hexagone, lesquels ont leur propre philosophie et principe de travail. C'est que les problèmes commencent avec eux. Certainement, beaucoup se demandent pourquoi la direction n'a pas pu mettre fin à la collaboration avec Garzitto. D'après nos sources, limoger les deux techniciens, Diego et Tony, coûtera au moins 3 milliards au club, pour le papa. Ce dernier a signé pour un an avec un salaire qui dépasse de peu les 200 millions par mois. L'autre détail est que le contrat qu'il a signé est très solide et avantageux pour le technicien. Le CSC, lui, n'est pas bénéficiaire et toutes les clauses sont favorables dans un seul sens. Evidemment, tout reste possible dans les prochains jours, surtout si Garzitto décide de son plein gré de quitter le club, ce qui va amortir un peu le coup sur le CSC, financièrement parlant. Sebbah souffre d'une déchirure musculaire Le défenseur central Sebbah souffre d'une déchirure musculaire. Le joueur a raté le match de l'ASO et va encore louper celui de la Coupe d'Algérie prévue ce week-end face au JSS. Mauvaise nouvelle pour le staff technique qui n'a pas trop de solution dans le compartiment défensif.