Le parcours le plus mauvais du club Pour le milieu de terrain récupérateur Djiad, le fait de porter les couleurs des Vert et Blanc est un avantage de taille. Cet élément de valeur annonce, dans cet entretien, qu'il faut rester sur cette dynamique de victoires. Avec du recul, quel commentaire faites-vous sur votre dernière victoire face au MSP Batna ? Je pense qu'on a fait un grand match. D'ailleurs, j'estime que c'est l'un des meilleurs fournis depuis le début de saison. Certes, c'était difficile devant cette équipe de la formation batnéenne, mais je pense que notre volonté et notre solidarité nous ont permis de faire la différence en remportant les trois points de la victoire. Comment avez-vous trouvé votre adversaire ? L'équipe du MSP Batna n'est plus à présenter, la preuve elle est classée mieux que nous. Elle était bien présente sur le terrain et nous a posé quelques problèmes. Il faut reconnaître qu'elle possède de bons éléments. Comme nous nous sommes montrés plus volontaires, on a réussi à les battre. Votre équipe a traversé une certaine période de doute après les faux pas enregistrés. Pensez-vous avoir surmonté cette difficile situation après ces deux succès de suite ? En effet, mais comme vous le saviez, la phase daller vient de s'achever. Nous devons continuer sur cette lancée et réussir d'autres résultats positifs, que ce soit dans notre jardin ou hors de nos bases. Nous tâcherons de rester sur cette dynamique afin de réaliser d'autres succès et atteindre notre objectif qui reste le maintien en Ligue 2. Comment jugez-vous votre rendement personnel ? Moi, je ne porte jamais de jugement sur mon rendement. Mais je peux vous dire que j'ai toujours donné le meilleur de moi-même. J'ai fait un match plein face aux gars de Batna, mais je pense que je fais toujours le maximum pour être à la hauteur. Votre public attend que vous réalisiez le maintien, surtout après votre dernier succès... C'est tout à fait normal que nos fans attendent de nous que nous réalisions, inch'Allah, notre objectif qui reste le maintien. Pour cela, je dirais qu'il faut qu'on batte cette équipe. Je sais que cela ne sera pas aussi facile que certains le croient. Le stage de Staouéli débutera demain Les joueurs sont décidés à renverser la situation lors de la phase retour. Il semble que les deux derniers bons résultats ont fait renaître le grand espoir de voir le club réaliser le miracle et assurer le maintien, même si cela semble loin. Le staff technique tout comme l'administration misent beaucoup sur les chances du club alors que le plus optimiste ne donnait aucune chance à l'ESM qui a réussi l'exploit de Tlemcen, puis une victoire sur l'ABM. Cela a tout renversé. Maintenant que le déclic a été provoqué et les joueurs se sont libérés moralement, que le wali vient d'afficher son soutien total à l'équipe, il ne reste que le travail dur pour entamer la seconde manche du championnat avec toutes les forces pour, en premier lieu, rattraper le groupe et ensuite quitter la zone rouge. Le technicien tlemcénienne Slimani à qui la direction technique a été confiée espère jouer quatre matches amicaux durant le stage bloqué face à des pensionnaires des Ligues 1 et 2, ceci pour habituer les joueurs au grand niveau puisque la seconde manche est plus dure que la première et les points deviennent très chers. La valse des entraîneurs en est la cause Les Vert et Blanc ont entamé la préparation le 13 août dernier sous la houlette de trois entraîneurs qui ont axé leur travail sur le plan physique qui était le maillon faible de l'équipe, surtout que la majorité des joueurs ont accusé les coaches Latrèche et Akli d'être la cause de leur méforme. Les primes perçues L'on vient d'apprendre de la maison espérantistes que les joueurs viennent d'encaisser la somme de 12 millions de centimes en guise de primes pour leurs deux victoires d'affilée face au WAT et l'ABM. Une façon pour l'administration de motiver les joueurs, en attendant que les salaires soient versés dans les prochains jours, une fois les caisses du club renflouées par l'argent promis par les autorités locales. Le parcours le plus mauvais du club Il faut dire que le club phare de la capitale du Dahra, l'ESM version 2013-2014, a réalisé un parcours très négatif dans le championnat de Ligue 2 professionnel, et ce, pour la première fois dans son histoire. En effet, le club vient de terminer la première phase à la dernière position avec seulement 7 unités sur 15 rencontres jouées (2 victoires, 1 nul et 12 défaites). La ligue d'attaque a inscrit 9 buts seulement tandis que la défense en a encaissé 31, soit une différence de 22 buts. D'après les connaisseurs, cela est dû à plusieurs facteurs : la mauvaise gestion des responsables, le départ de 22 joueurs sans oublier l'opposition et les pseudo-supporters qui ont entravé la bonne matche du club. Tous ces facteurs ont été à l'origine de ce qui s'est passé à l'ES Mostaganem. Au cours de l'actuel challenge, que ce soit à domicile ou à l'extérieur, ce sont les résultats les plus négatifs enregistrés. On peut déduire que la responsabilité est partagée entre tous les responsables qui ont pris en main le club d'Ettaradji durant la saison 2012/2013 et 2013/2014. Pour conclure, nous souhaitons que le club phare des Mimosas assure son maintien en Ligue 2. C'est d'ailleurs le vœu de tous les amoureux du club.