Raouraoua aurait conclu avec le nouvel entraîneur... Décidément, on est loin d'assister à l'épilogue du feuilleton Raouraoua-Halilhodzic. Ce dernier, comme tout le monde le sait, avait accordé une heure de son temps pour répondre aux questions de notre confère Maâmar Djebbour, vendredi passé, au cours de l'émission Football Magazine. Comme révélé par nos soins il y a cinq jours, le président de la FAF avait pris une série de mesures, transmises à Vahid Halilhodzic par le biais d'un responsable au sein de la FAF (puisque les deux hommes ne se parlent plus), et en même temps par courrier électronique, où il lui est notamment notifié qu'il ne peut plus faire de déclarations aux médias sans passer par l'attaché de presse de la FAF. Avec ses déclarations de vendredi, Halilhodzic aurait ainsi bravé une directive de son employeur. C'est pour cela que Raouraoua, qui n'a pas apprécié ce geste, a pris la décision, selon un de ses proches, de sanctionner Halilhodzic financièrement. Le président lui avait exigé de passer par la division média avant chaque déclaration Pour revenir aux directives, Raouraoua avait en effet obligé Vahid Halilhodzic à ne pas accorder de déclaration ni à la presse nationale ni étrangère, sans passer par la division des médias de la FAF, dirigée par Adel Hadji. Or, le coach national n'avait pas eu l'aval de la structure qui gère la communication au sein de la FAF. Cela a été perçu par Raouraoua comme étant un manque de respect à l'instance qu'il dirige. Du coup, il a pris la décision de réagir en infligeant une amende financière. Il a décidé ainsi de prôner la politique d'employé-employeur, afin de bien gérer la situation. C'est aussi une occasion pour le président de la FAF d'affirmer que, le patron, c'est lui. Le montant de l'amende lui sera défalqué du salaire du mois de janvier Après avoir payé une amende de 50 000 euros de sa poche (il y a été obligé par la fédération) pour avoir critiqué la FIFA et la CAF et porté atteinte à leur crédibilité, Halilhodzic se verra dans l'obligation de payer une autre amende. Le montant lui sera défalqué du salaire du mois de janvier qu'il touchera à la fin de ce mois. Sans le moindre doute, le sélectionneur ne va pas apprécier cette décision, lui qui a engagé un avocat en Suisse pour le défendre afin d'essayer de récupérer les 50 000 euros payés à la FIFA. Raouraoua aurait conclu avec le nouvel entraîneur Entre Mohamed Raouraoua et Vahid Halilhodzic, c'est désormais le clash. Le président de la FAF a déjà conclu avec le futur entraîneur, indique une source autorisée auprès de la FAF, mais sans vouloir citer le nom du successeur de Halilhodzic. Selon notre source, Raouraoua aurait rencontré ce technicien à l'étranger il y a quelques semaines. C'est pour cela que le président de la FAF a déclaré : «Si Halilhodzic veut partir dès maintenant, je ne le retiendrai pas. Il y a un grand nombre d'entraîneurs de haut niveau qui veulent être à la tête de l'Algérie.» Des informations ont fait état de contacts avec Marcello Lippi, Giovanni Trapattoni et même Philipe Troussier, mais jusqu'à présent, aucune information n'a filtré de la FAF, tellement le sujet est sensible. Il n'attendrait que le départ de Halilhodzic Selon une source crédible, le président de la FAF était dans une colère noire en apprenant les déclarations faites par Vahid Halilhodzic sur les ondes de la Chaîne III, où il n'avait pas manqué l'occasion d'accuser Raouraoua de menteur lorsqu'il avait été interrogé sur son avenir. Le sélectionneur avait clairement dit qu'il n'avait pas de délai pour rendre sa réponse et que cela n'est que pur mensonge. Il s'agit tout simplement d'un message à l'adresse de son patron qui lui a proposé de prolonger son contrat afin de mener la sélection au Maroc lors de la CAN-2015. Néanmoins, ce conflit a commencé il y a quelques mois. C'est par rapport à son comportement et, surtout, son gigantesque problème de communication avec les joueurs, la fédération et même les médias, que Mohamed Raouraoua a pris la décision de ne pas le reconduire. Nous avons même appris hier que Raouraoua souhaite que Vahid Halilhodzic annonce sa démission, sachant surtout que le sélectionneur national ne peut pas travailler dans un climat de tension et de pression. Le président a hésité quant à la séparation anticipée Selon nos informations, Mohamed Raouraoua a émis le vœu il y a quelques jours de mettre un terme aux fonctions du sélectionneur national, mais après avoir mesuré le pour et le contre, il a décidé de le maintenir en poste. Suivant les modalités du contrat signé entre les deux parties, la FAF sera dans l'obligation de verser une indemnité à Halilhodzic estimée à un peu plus de 4 milliards de centimes en cas de limogeage. Une somme très colossale qui a donné à réfléchir à Raouraoua. Le sélectionneur cherche une augmentation de salaire Selon différents responsables de la fédération, Raouraoua a bel et bien fait une proposition d'augmentation de salaire à Halilhodzic. Quatre personnes exerçant à la FAF à des postes différents nous l'ont confirmé sous le couvert de l'anonymat. Malgré cela, Halilhodzic a trouvé le moyen de démentir cette information, la qualifiant même de mensongère. Selon des proches de Halilhodzic qui le connaissent parfaitement, ce dernier est en train d'agir de la sorte afin de faire pression sur la FAF pour lui augmenter son salaire, pensant que Raouraoua va se retrouver dans l'embarras pour lui trouver son successeur. Or, le président de la FAF aurait déjà conclu avec un technicien de renom, ce qui veut dire que Halilhodzic est tombé dans son propre piège. Avec cette pression et le chantage indirect, Halilhodzic est devenu de plus en plus indésirable à la fédération.