Okbi : «Je serai au top le jour de la reprise» C'est à l'initiative du chef de la délégation Djerroudi et de l'entraîneur des gardiens Hakim Sebaa que tous les membres de la délégation qui se trouvent à Benidorm ont solennellement affiché leur soutien à Djahnit et à Hammar. On se rappelle qu'après le match nul concédé face à l'USMA, un groupe de pseudo-supporters s'en sont pris au président, en l'insultant copieusement. Ce sera encore plus grave avec Djahnit. Le joueur a été agressé juste devant la porte de son domicile et devant sa mère. Madoui : «Nous avons besoin des vrais supporters de l'Entente» Tout comme ses joueurs et les membres des différents staffs, Kheireddine Madoui a réitéré son soutien à Hammar et Djahnit : «Ce qui s'est passé est très grave. Un joueur qui se fait agresser devant son domicile et un président qui se fait insulter sont des choses inacceptables et condamnables. Nous savons faire la part des choses. Il y a des supporters fidèles et connaisseurs à l'Entente et ce sont eux qui vont nous aider à atteindre nos objectifs. Nous savons faire la part des choses. Il y a des supporters fidèles et connaisseurs à l'Entente et ce sont eux qui vont nous aider à atteindre nos objectifs.» Saâdane : «Si Hammar part, je ne resterai pas une seconde» Djahnit et Hammar sont jusqu'à l'heure actuelle très affectés par les agressions verbales et physiques dont ils ont été les victimes. Le président de l'ESS a d'ailleurs répété à plusieurs reprises que, pour lui, c'était la toute dernière fois et qu'il quitterait ses fonctions si de tels incidents se renouvellent. Le directeur technique de l'ESS nous dira à ce propos : «En plus d'être des lâches, les gens qui ont agi ainsi ne veulent que la perte du club. En ce qui me concerne, les choses ont très claires : si Hammar part, je ne resterai pas une seconde de plus.» Hammar sera à Benidorm ce mercredi Le président de l'ESS Hassan Hammar arrivera à Benidorm ce mercredi. Il sera accompagné de Zeghlache. Cette visite permettra au premier responsable de l'Entente de constater de visu les conditions dans lesquelles se prépare l'équipe. Il assistera au tirage au sort de la Coupe d'Algérie Hammar et Zeghlache se rendront en Espagne juste après avoir assisté au tirage au sort de la Coupe d'Algérie. La cérémonie est prévue pour ce mercredi. Madouni n'a pas encore récupéré sa lettre de libération On se rappelle que Madouni a été libéré, juste avant le départ de la délégation vers l'Espagne. Dès le lendemain, le joueur s'est rendu à Sétif et il a négocié les modalités dans lesquelles se ferait la résiliation de son contrat. Un accord a été trouvé et Madouni devait récupérer sa lettre de libération. Chose qui ne s'est pas faite jusque-là. Cela laisse à penser que Madouni a l'intention de faire valoir ses droits devant la commission des litiges. Le MAS de Fès exige 100 000 euros pour libérer Tigana llDevant le silence de Francis Koné, les dirigeants de l'ESS ont pris langue avec l'attaquant malien du MAS de Fès Moussa Tigana. Ils seront surpris d'apprendre que le joueur n'est pas libre. Le président marocain, dans un premier entretien, exigera la somme de 100 000 euros pour libérer le joueur. Les choses en resteront là car les dirigeants sétifiens ont jugé utile de n'entamer aucune négociation, tant la somme exigée au départ par le président du MAS de Fès est élevée. Le silence radio de Francis Depuis qu'il a donné son accord de principe, il y a de cela deux jours, le Togolais Francis Koné n'a donné aucun signe de vie. Il reste, tout comme son manager, injoignable. Cet état de fait inquiète au plus haut point les dirigeants sétifiens. L'un d'eux nous dira à ce propos que Francis a jusqu'à aujourd'hui pour se manifester et aussi rejoindre le groupe à Alicante. Dans le cas contraire, l'accord qui a été conclu serait caduc. Lors du match d'application joué hier... Karaoui, Lamri et Ze Ondo au-dessus du lot Pour parfaire la cohésion et aussi mettre en place certains schémas tactiques, Saâdane et Madoui ont organisé un match d'application. Ils ont essayé plusieurs variantes tactiques surtout en ce qui concerne le compartiment offensif. Ce fut l'occasion pour certains joueurs de briller. Il s'agit de Lamri, Ze Ondo et de Karaoui. Un doublé pour Karaoui Même s'il a occupé son poste de prédilection, qui est celui d'être à la récupération, Karaoui s'est particulièrement illustré sur le plan offensif. Il a d'ailleurs été l'auteur d'un doublé. Le pied gauche magique de Ze Ondo Un autre joueur a émergé du lot lors du match d'application disputé hier. Il s'agit du Gabonais Ze Ondo. Occupant le couloir gauche, il en a fait voir de toutes les couleurs à son vis-vis par ses dribbles déroutants. Il a su être dangereux grâce à ses centres et ses tirs du pied gauche. A n'en pas douter, il donnera plus de percussion au compartiment offensif de l'Entente lors de la phase retour. Lamri est en forme... ... Et il l'a montré lors du match d'application disputé hier. En plus de proposer des solutions à ses coéquipiers, il a su créer le danger grâce à de superbes ouvertures. Quand Saâdane met le holà ! Lors du dernier match d'application, les joueurs ont utilisé toute la surface du terrain. Si pour ce qui est du score les choses ne se sont pas emballées, cela n'a pas été le cas de l'engagement physique. Les joueurs useront et abuseront de tacles à la limite de la correction et Saâdane a dû arrêter la partie pour quelques minutes pour mettre le holà et mettre en garde ses joueurs. Abassène blessé au doigt En voulant capter un ballon, suite à un tir assez puissant, le jeune Abassène s'est blessé au doigt. Il a aussitôt quitté ses coéquipiers afin de recevoir les premiers soins. Abassène doit effectuer des examens médicaux aujourd'hui dans une des cliniques de Benidorm. Nadji et Okbi ont repris Deux joueurs qui se sont jusque-là entraînés en solo ont repris avec le groupe. Il s'agit de Djahnit et d'Okbi qui sont totalement remis de leurs blessures. Hier matin, relâche Saâdane a informé les joueurs qu'ils étaient dispensés d'entraînement hier matin. Certains en ont profité pour effectuer la grasse matinée. Les lève-tôt de leur côté ont consacré la matinée à une petite virée aux alentours de l'hôtel et pour faire des achats. Seuls Okbi et Nadji, qui sont en retard, se sont entraînés sous la houlette de Madoui. Mourad, un fan venu de Sétif Un jeune supporter s'est rendu à l'Albir Golden où réside la délégation sétifienne. Depuis son arrivée, il ne rate pas une séance d'entraînement. Il ne lâche pas les camarades de Benchadi d'une semelle. Il appelle les joueurs par leur prénom et il a même assuré, pendant une séance d'entraînement, la fonction de ramasseur de balles à la perfection. Okbi : «Je serai au top le jour de la reprise» Le milieu de terrain de l'ESS Okbi nous explique dans l'entretien qu'il nous a accordé, pourquoi il est persuadé que son équipe effectuera un bien meilleur parcours que celui de la phase aller. Tout d'abord, quelles sont les nouvelles ? Elles sont excellentes. Je suis totalement rétabli et j'ai effectué ma toute première séance d'entraînement avec le reste du groupe. Le stage se déroule dans d'excellentes conditions et dans une ambiance familiale. Etes-vous prêt à jouer si votre entraîneur fait appel à vous ? Je vais profiter de ce qui reste du stage pour parfaire ma forme physique et aussi retrouver tous les moyens. De toutes les façons, je serai au top le jour de la reprise. Si nous revenions un peu en arrière, quelles seraient les erreurs qui ne doivent plus être commises pour que votre club connaisse la même aventure que celle que vous avez vécue la saison passée ? Si nous avons gagné le titre la saison passée, c'est qu'il y a eu tout un ensemble de sacrifices qui ont été faits. Il y a eu cette stabilité qui a fait que nous avons effectué une bonne préparation d'avant-saison. D'un autre côté, les joueurs qui sont partis ont été remplacés. Disons que c'est un tout et nous, les joueurs, nous devons attaquer la phase retour sur les chapeaux de roues. Quels sont les atouts de l'ESS cette saison ? Il y a un staff qui est compétent avec la présence du cheikh et de Madoui. Le président et les dirigeants font le maximum pour que les choses se déroulent sans le moindre problème. Nous n'avons plus qu'à travailler à l'entraînement. Quel jugement portez-vous sur certains de vos coéquipiers qui ont choisi de quitter le club ? Je n'ai à porter aucun jugement, car tout le monde est libre de ses actes. Même s'ils se trouvent maintenant ailleurs, ils resteront de bons amis et, croyez-moi, si nous nous retrouverons lors d'un match de championnat, aucun cadeau ne leur sera fait sur le terrain. Et pour ce qui est de l'effectif actuel, pensez-vous qu'il sera à la hauteur ? Il n'y a aucune raison pour qu'il ne le soit pas. Il y a bien sûr des insuffisances chez tout le monde, mais très vite les choses rentreront dans l'ordre. Justement, des éléments qui jouent dans le même registre que le vôtre ont été recrutés et les places dans l'équipe seront chères, qu'en pensez-vous ? Aucun souci de ce côté. Ce seront les meilleurs qui seront alignés et je n'ai pas peur de la concurrence. Il y a aussi la personnalité de notre entraîneur qui, pour lui, les noms ne comptent pas. Pour le moment, je ne pense qu'à une seule chose, bien me préparer et être au top le jour de la reprise. Nous sentons qu'un travail est fait au cours de ce stage et nous en serons les premiers bénéficiaires. Il y a cette finale de la Supercoupe qui pointe à l'horizon. Un commentaire ? Je peux vous assurer que tous autant que nous sommes, nous le voulons ce trophée, ne serait-ce que pour le dédier à nos supporters que nous avons déçu lors du tout dernier match de la phase aller. Espérez-vous réussir la phase retour ? C'est ce que je souhaite de tout cœur. Croyez-moi, nous avons l'intention de nous battre sur tous les fronts. Personnellement, j'espère être épargné par les blessures, ce qui n'a pas été le cas jusque-là. Pour ce qui est de l'équipe, je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas jouer les premiers rôles. Par quoi voulez-vous conclure ? Je veux condamner les agressions dont ont été victimes Hammar et Djahnit. Cela ne doit plus se renouveler car c'est un grave précédent. Les gens qui sont responsables de ces actes ne veulent pas que l'ESS réussisse.
