Simondi «Nous tâcherons de faire la différence chez nous» Le public constantinois s'apprête à vivre une soirée riche en matière de football, avec cette empoignade prometteuse qui opposera le club algérien du CSC au représentant ivoirien L'ASEC Mimosas, un vrai sommet entre deux formations qui sont pleines d'énergie et d'ambition pour la suite, mais ce qui nous importe le plus est le visage et la forme des Clubistes qui, vu les données du match, peuvent bien faire leur trou cette après-midi, surtout qu'ils restent sur une excellente série de bons résultats en championnat, suffisamment nécessaires pour qu'ils soient en confiance aujourd'hui. Pour information, c'est la première fois que le CSC et l'ASEC se rencontrent depuis leur création, toutefois, il est important de commencer la série par une victoire et bien marquer cet évenement. Elle s'est déplacée à Constantine avec la ferme intention de réussir un coup de poker et prendre une sérieuse option avant le match retour, prévu à Abidjan le 30 mars prochain. Dans leur style de jeu, les Mimos sont forts sur le plan tactique, une discipline du tonnerre sur ce registre, qui les rend difficiles à battre, avec leur vitesse d'exécution et la technicité de quelques éléments. Tout cela fait de l'ASEC un client de luxe, qui ne fera pas profil bas ce soir. C'est une certitude. Simondi a trouvé la recette pour dompter Traoré Avec une panoplie de joueurs blessés (Benattia, Houri, Bezzaz, Boulemdaïs, Boulahia, Sebbah, Bellakhdar) et trois non qualifiés pour jouer cette compétition (Bouhenna, Ziad et Sayeh), en plus d'un élément clé suspendu pour ce match aller (Allag), le CSC ne jouera pas avec tous ses arguments habituels, ce qui a créé pas mal de problèmes à Simondi, qui sera obligé d'opérer plusieurs changements de postes, mais en gardant presque les mêmes têtes qui ont pris part au match précédent contre l'ESS, ce qui veut dire qu'il y aura quelques positionnements surprenants, comme celui de Sameur, qui pourrait bien se retrouver latéral droit, Naït Yahia, quant à lui, a de fortes chances de jouer dans le couloir gauche pour aider les défenseurs centraux, surtout avec le mauvais rapport qui existe entre Bahloul et son entraîneur Simondi, qui n'a toujours pas avalé cette grosse pilule du refus de ce joueur d'occuper le poste de latéral gauche. C'est vrai que le choc tombe au mauvais moment pour le CSC, où Simondi va devoir faire sans plusieurs de ses cartes, des absences majeures qui pourraient être préjudiciables, mais le coach français a tout préparé pour y faire face, la recette pour dompter la troupe à Traoré est bien prête, il suffira d'attendre 90' pour la voir. Surtout éviter d'encaisser Le CSC doit sortir un match plein pour espérer remporter une victoire ce soir. Il faut que l'équipe parvienne à bien défendre et à être efficace devant, un autre scénario que celui-ci pourrait bien coûter cher aux Clubistes, surtout que le pire scénario qui pourrait se produire au CSC ce soir sera d'encaisser un but à Hamlaoui, ce qui veut dire qu'une victoire étriquée de 1-0 serait beaucoup mieux qu'un score de 2-1, ou même de 3-1. Le seul motif d'inquiétude peut venir de l'attaquant Koffi et aussi du gardien de but de l'ASEC, sur qui l'on dit beaucoup de bien. Voila un sérieux test pour la team de Simondi, qui a bien préparé son équipe sur le plan moral et physique. Enfin, pour les Sanafir, on ne leur demande que du beau jeu et surtout, de bien se dépenser sur le terrain et le résultat suivra après. Henaïni, Derrag et Zerdab en mode efficacité redoutable S'il y a un souci que le CSC ne doit pas rencontrer ce soir, c'est bien le manque de réussite devant les buts. En l'absence de Hadiouche, Boulemdaïs et Bezzaz, tous souffrant de différentes blessures, la ligne d'attaque clubiste doit bien carburer devant, avec le trio Derrag, Zerdab et Henaïni. Simondi est obligé d'incorporer ces trois éléments par manque de solutions, même si Zerdab et Henaïni passent par une bonne période actuellement, avec un Zerdab buteur en Coupe de la CAF au tour précédent et un Henaïni en forme en championnat et buteur face à l'ESS mardi passé. Forcément, l'ASEC est un gros morceau et les attaquants constantinois doivent être en mode efficacité redoutable pour propulser le CSC au prochain tour dès aujourd'hui. Le ticket à 300 DA Le CSC a besoin de son 12ème homme aujourd'hui face à l'ASEC, les Sanafir comptent bien envahir les tribunes du Chahid Hamlaoui, il y aura même un craquage de fumigènes programmé à la 60', où le stade promet de se transformer en vrai volcan rouge enfumé, ce qui signifie qu'on veut faire de ce match une sacrée soirée, mais avant cela, les Sanafir doivent savoir que le prix du ticket d'entrée ce soir sera de 300DA et non 200DA, comme en championnat. Heureusement que l'argent n'a jamais constitué un obstacle pour les supporters constantinois, qui ont l'habitude de remplir tous les stades, partout où le CSC évolue. Maïza : «On est prêts pour l'ASEC» Le défenseur central Adel Maïza sera mis à rude épreuve ce soir, en compagnie de Berthé Oussmane dans l'axe défensif, face aux dangereux et fougueux attaquants ivoiriens. Maïza pense que son équipe est prête pour ce match contre l'ASEC et ce sont ces mots qui le démontrent : «Je suis prêt pour ce match, tout comme mes coéquipiers, il faut créer la différence et faire le plein ici à Constantine, pour partir en Côte d'Ivoire avec le moral au plafond et jouer plus à l'aise. La rencontre ne sera pas facile du tout, vu la qualité de l'adversaire, l'essentiel est de rester concentré sur le terrain et on espère tous qu'on sera dans notre jour, surtout nos fans qui doivent rester à nos côtés durant tout le match, pour nous pousser vers la victoire.» Simondi «Nous tâcherons de faire la différence chez nous» Bernard Simondi, l'entraîneur du CS Constantine, dit avoir bien préparé ses joueurs pour le match face à l'ASEC Abidjan : «J'ai des informations intéressantes sur l'ASEC que m'ont fournies des amis ivoiriens. Je sais qu'ils ont un meneur de jeu, Michel, qui est le métronome de son équipe et qui est doté d'une grosse frappe, ainsi qu'un bon gardien de but international, Badara. L'information la plus importante est que c'est un adversaire qui sait gérer ses matches à l'extérieur. En dépit des nombreuses blessures dont nous souffrons, nous tâcherons de faire la différence dans ce match avant la rencontre retour.» Traoré Siaka : «L'avantage du terrain, c'est du passé !» L'entraîneur de l'ASEC Mimosas, Traoré Siaka, se montre très optimiste pour le match que son équipe est appelée à livrer face au CS Constantine : «Nous sommes venus pour arracher la moitié du ticket qualificatif pour le prochain tour. La température est douce ici, à Constantine, et cela arrange nos joueurs. J'ai pu réunir quelques informations sur le CSC à travers les journaux algériens, mais le plus important est que mon équipe soit en forme. J'ai une conviction intime : avec le progrès qu'a connu le football, l'avantage du terrain n'est plus décisif. C'est un concept du passé ! Nous croyons en nos chances.»