Aït Djoudi : «J'ai des touches en Algérie et au Maroc, mais...» Les joueurs de la JSK s'apprêtent à livrer leur première finale. Il a fallu attendre trois saisons pour que la JSK atteigne de nouveau la finale de la Coupe d'Algérie après celle de 2011 contre l'USMH sous l'ère Rachid Belhout. Les Jaune et Vert, qui en possèdent cinq depuis leur création, ont réalisé enfin leur premier objectif, celui de livrer la finale le 1er mai prochain, au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Après trois succès consécutifs en championnat en surclassant l'ASO, l'ESS et le MCA, les Canaris ont accueilli vendredi soir, au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, le CRBAF, à l'occasion des quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Le moins que l'on puisse dire est que la partie n'était pas une simple formalité pour la JSK laquelle avait eu du mal à décrocher la qualification devant une équipe qui a préféré jouer la défensive du début à la fin. Dès le début de la première mi-temps des prolongations, le capitaine Ali Rial, et sur un coup franc direct, ouvre le score, délivrant ainsi les milliers de supporters présents dans les gradins. Quelques minutes plus tard, le défenseur, Daïra, d'un coup franc bien enveloppé, trompe la vigilance de Mazari pour remettre le compteur à zéro. Alors que l'on se dirigeait vers les tirs au but, l'excellent Ebossé profite d'un centre millimétré de Remache pour mettre le cuir au fond des filets, offrant la qualification à la JSK. But ! Le stade explose ! Tout le monde courait dans tous les sens. On avait l'impression que la JSK avait déjà remporté la finale. Presque ! Ce fut un moment inoubliable pour les supporters, lesquels ont suivi la partie sous un soleil de plomb. Leur rêve désormais, c'est de retrouver le Mouloudia en finale et leur refaire le coup de la 3G++. Tout a commencé face au NRB El Kala Faire de la Coupe d'Algérie un objectif est impossible car cette compétition est pleine de surprises. Lors du tirage au sort des 32es de finale, la JSK est tombée sur un adversaire modeste qui répond au nom d'El Kala. Sans trop forcer, les joueurs kabyles ont surclassé leur adversaire du jour par le score sans appel de quatre buts à zéro. Une qualification méritée vu la prestation des locaux lesquels n'ont rien laissé au hasard. Même les visiteurs n'avaient rien réclamé. Ils se sont contentés de souhaiter bon courage aux Kabyles pour la suite du parcours. Après cette victoire, les poulains d'Aït Djoudi ont attaqué le championnat vu les importantes rencontres qui les attendaient. La qualif face à l'USMA, un charme très particulier On le savait tous ! Le vainqueur entre la JSK et El Kala affrontera le vainqueur entre l'USMA et le NAHD. Après la qualification des Canaris et celle de l'USMA, les deux formations se sont affrontées au stade Omar-Hamadi de Bologhine. C'est dans une ambiance formidable que le directeur de jeu avait donné le coup d'envoi. Déterminés, les Jaune et Vert voulaient à tout prix repartir avec la qualification et prendre la revanche du match aller en championnat (0-0). Malgré plusieurs nettes occasions créées, aucun but n'a été inscrit et ce, jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre. Après 120 minutes de jeu, il ne restait que la série de tirs au but pour désigner le vainqueur. Et comme la JSK possède un excellent Malik Asselah, il s'est chargé d'arrêter deux tirs et offrir une qualification ô combien importante à son équipe. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, les Usmistes n'arrivent toujours pas à la digérer. Le MCS et le MCO, deux étapes difficiles que les joueurs ont passées avec succès Après avoir décroché brillamment la qualification au 1/8es de finale contre les Rouge et Noir de Soustara, la JSK avait un autre défi à relever. Cette fois-ci face à une équipe de la Ligue 2, laquelle négocie bien ses matchs à domicile. Il s'agit du MC Saïda. Et comme la JSK affichait une excellente forme, le nouveau joueur, Kamel Yesli, et d'un tir très puissant, trompe la vigilance du gardien saïdi et donne l'avantage à son équipe. En seconde période, le directeur de jeu accorde un penalty aux Canaris. Malheureusement, Mohamed Zabiâa manque le cadre avant que Sid-Ahmed Aouadj laisse passer une autre occasion de doubler la mise. En quarts de finale, et comme en 2011, la JSK tombe sur le MCO. La rencontre s'est déroulée à Tizi Ouzou, et la JSK avait souffert pour trouver la faille. La clé de la qualification se trouvait chez le meneur de jeu, Aymen Madi. A peine incorporé en seconde période, et d'un tir croisé du gauche, il met le cuir au fond des filets et place la JSK en demi-finale. ---------- Les joueurs demandent à changer l'horaire des rencontres Six journées seulement nous séparent de la fin de la saison. Selon le programme établi par les responsables de la LFP, la dernière journée de championnat aura lieu le 17 mai prochain. Et comme nous sommes déjà en plein printemps, il commence vraiment à faire chaud. Du coup, il est préférable que les matchs soient programmés en fin d'après-midi et ce, pour permettre aux joueurs de jouer à l'aise. En effet, la rencontre de la demi-finale entre la JSK et le CRBAF s'est déroulée à 15h. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il faisait trop chaud au point où les joueurs avaient eu du mal à aller au terme de la partie. A la fin de la rencontre, l'arrière gauche, Mohamed Walid Bencherifa, s'est entretenu avec le président Hannachi pour lui demander de revoir les horaires des matchs car c'est difficile pour eux de jouer sous un soleil de plomb. Avec l'arrêt que le championnat observe et les deux sorties du club kabyle respectivement face au RCA et le CABBA, le prochain match de la JSK à Tizi Ouzou aura lieu vers le 3 mai prochain. Du coup, la chaleur sera encore plus forte et les joueurs auront plus de difficultés à livrer leurs matchs dans les meilleures conditions. L'éclairage est en travaux, Hannachi refuse pour le moment Le président Hannachi refuse de jouer tard dans la soirée et ce, pour ne prendre aucun risque du moment que l'éclairage du stade du 1er-Novembre est en travaux. Du coup, la JSK continuera à livrer ses matchs à domicile à partir de 15h jusqu'à nouvel ordre. Autrement dit, le club n'est pas prêt à sacrifier des points si les projecteurs tombent en panne en plein match. D'ailleurs, le président Hannachi est contre cette idée, du moins jusqu'à présent. ---------- Deux clubs algériens et un autre marocain veulent Aït Djoudi Après avoir contacté plusieurs entraîneurs, le président Hannachi a finalement décidé de prendre attache avec un enfant du club lequel connait bien la maison. Il s'agit d'Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier, et sans trop réfléchir, accepte le défi et revient au club. Lors de sa réunion avec le président Hannachi, l'ancien sélectionneur de l'équipe olympique a préféré opter pour une saison renouvelable. Et comme la saison sportive 2013/2014 arrive à sa fin, plusieurs clubs essayent d'approcher le technicien kabyle dans le but de lui proposer l'idée de les rejoindre avant l'entame de la saison prochaine. Selon nos informations, deux clubs algériens et un autre marocain sont sur les traces d'Azzedine Aït Djoudi. Ce dernier, d'après nos informations, n'a encore pris aucune décision du moment qu'il a une finale de Coupe d'Algérie à préparer. Les prochains matchs de la JSK sont décisifs et l'entraîneur préfère éviter ce sujet actuellement même s'il se sent très à l'aise à la JSK avec laquelle il espère continuer. Aït Djoudi : «J'ai des touches en Algérie et au Maroc, mais...» Pour Azzedine Aït Djoudi, la JSK passe avant tout même si son contrat prendra fin dans quelques semaines : «Je tiens à dire que je me sens bien dans l'équipe de cœur même si j'ai reçu dernièrement deux offres en Algérie et une du Maroc. Des amis marocains m'ont proposé l'idée de revenir. Sincèrement, je ne pense pas actuellement à mon avenir du moment qu'il y a plus important qui nous attend.» ---------- Excepté Mazari, Asselah, Rial et Remache vainqueurs de l'édition 2011 Les joueurs de la JSK s'apprêtent à livrer leur première finale Depuis 2011, la JSK a connu des hauts et des bas que ce soit en championnat, en Coupe d'Afrique ou bien en Coupe d'Algérie. Le club phare du Djurdjura traversait des moments très difficiles. D'ailleurs, la JSK a failli jouer en Ligue 2, il y a deux années. Aujourd'hui, tout a changé avec l'arrivée d'Aït Djoudi, l'homme des moments difficiles. Son contrat à peine signé, l'ancien sélectionneur de l'équipe olympique avait déclaré qu'il avait deux objectifs : convaincre les supporters de revenir en force au stade et replacer la JSK dans le peloton de tête. Chose promise, chose due ! Après 24 journées de championnat, la JSK occupe la deuxième place au classement et s'apprête même à décrocher une participation en LDC. Toutefois, les Jaune et Vert ont arraché le billet de qualification en finale de la Coupe d'Algérie. Cela explique que la JSK se dirige droit vers un succès cette saison. Excepté les deux gardiens Asselah et Mazari ainsi que les deux défenseurs, Rial et Remache, les autres joueurs de la JSK vont livrer leur première finale. A la fin de la rencontre face au CRBAF, plusieurs éléments clés dans l'échiquier tactique d'Aït Djoudi n'en revenaient pas. Albert Ebossé, meilleur buteur de l'équipe avait les larmes aux yeux : «Après moins d'une année à la JSK, je m'apprête déjà à jouer une finale. Que demander de plus ? Je suis aux anges. Je suis le joueur le plus heureux de la planète.» C'est le même cas pour les autres joueurs, lesquels attendent ce moment depuis très longtemps. Aït Djoudi abandonne tout au Maroc pour l'appel du cœur Après une saison catastrophique de la JSK l'an dernier, le président Hannachi a décidé de passer à la vitesse supérieure et de recruter un grand entraîneur. D'ailleurs, il était en contact avec plusieurs techniciens français avant de les abandonner tous et opter pour la piste locale en choisissant Azzedine Aït Djoudi. Un enfant du club qui connait bien la maison et qui a déjà fait ses preuves. Ce dernier, pourtant lié par contrat avec El Maghreb El Fassi, a tout abandonné pour rejoindre la JSK. Il a même acheté sa libération pour pouvoir prendre en main la JSK. Aujourd'hui, il est aux anges et ne regrette pas son choix. Au contraire, il va préparer convenablement cette finale pour offrir au public une sixième étoile.