B. Rayane Six mois après son installation au poste d'ambassadeur de Cuba en Algérie, Eumelio Caballero-Rodrigue était à Oran pour une visite de courtoisie et de travail pendant deux jours. Après avoir été reçu par le wali, les membres de l'APW et les responsables de l'université, le diplomate cubain s'est rendu, hier, à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie où il a été reçu par ses premiers responsables. Accompagné de ses proches collaborateurs, à savoir le ministre conseiller, chargé de la presse et de la culture, et du conseiller commercial et économique, l'ambassadeur de Cuba a commencé par qualifier cette visite «de rapprochement». «Elle est historique et a pour objectif de relancer les relations de coopération entre les deux pays dans divers secteurs d'activités et d'identifier d'autres projets de coopération». En parlant de coopération, notamment dans le domaine de la santé, on devait apprendre, par le biais de l'ambassadeur, qu'il est question de la réalisation de sept hôpitaux de haute technologie, spécialisés en ophtalmologie, à Djelfa, Béchar, Ouargla, El-Oued, Tlemcen, Sétif et Tamanrasset. Toujours dans le même domaine, une brigade de 127 spécialistes est sur place pour le renforcement du programme mère-enfants. Après avoir obtenu de bons résultats, le gouvernement algérien souhaite leur renforcement en triplant le nombre de cette équipe élargie à dix autres spécialités. Pour ce qui est du transfert de technologies, un protocole a été signé entre Cuba et l'Algérie, plus précisément entre Saïdal et une société cubaine, en vue de la production de vaccins contre l'hépatite B. et dans le domaine de l'agriculture. Un accord a été mis en place dernièrement pour fabriquer des produits biotechnologiques pour combattre les insectes qui affectent les produits agricoles. Enfin, et répondant à une question d'un journaliste lors d'un point de presse organisé à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie, le diplomate cubain a parlé des faibles échanges commerciaux entre les deux pays qui s'élèvent à 300 millions d'euros, montant appelé à augmenter si les relations venaient à s'améliorer économiquement car, dira-il en conclusion. B.R.