Avec deux nouveaux textes consacrant les nouvelles règles commerciales et de concurrence, qui régiront l'activité commerciale, le Gouvernement compte vraisemblablement renforcer le rôle qu'il joue actuellement sur le marchés des produits, notamment ceux de large consommation. Devant l'émergence du fléau de la spéculation, de la concurrence déloyale et des pratiques frauduleuses, qui pensent lourdement sur les plus modestes bourses, l'intervention de l'Etat devenait plus qu'indispensable. Des experts allant même jusqu'à avertir des dangers de certains de ces déséquilibres, pour la paix sociale. Le rôle que souhaite jouer le Gouvernement dorénavant, dans la préservation du pouvoir d'achat du citoyen et de la lutte contre les pratiques frauduleuses, devrait sans nuls doutes être renforcé par les deux textes de lois. Des textes dont toute la presse s'est déjà faite l'écho auparavant. Ainsi, et selon le ministre du Commerce M.Benbada, les deux textes prés-cités, doteront le Gouvernement, d'outils efficaces, notamment, dans la régulation des prix, mais surtout de la marge bénéficiaire pour les produits de large consommation. Les lois permettront également d'accompagner les opérations relatives à la régulation des pratiques commerciales et leur intégration dans un contexte économique avantageux. Par ailleurs et c'est là surement le résultat le plus attendu de ces textes de lois (du moins par la population). Ces dernières renforceront les mesures déjà existantes aux mains des Autorités, pour resserrer l'étau sur la spéculation et le monopole. Enfin, abordant le sujet de la taxe sur l'importation de céréales, prévue sans la LFC 2010, le ministre a expliqué que son objectif était de réduire les importations de l'Algérie en blé, alors même que la production nationale est en hausse. «Il est inconcevable que nos producteurs recourent à l'importation, alors que nos silos regorgent du produit local», a-t-il déclaré.