La 5ème édition du Festival culturel Arabo-Africain de danse folklorique, à laquelle ont participé neuf pays et des troupes nationales, a pris fin mercredi à Tizi-Ouzou avec la remise de cadeaux aux participants. De leur cotés les représentants des délégations participantes ont offert, aux organisateurs des instruments musicaux spécifiques à leurs pays. « Ces pièces seront exposées au futur musée des arts projeté pour sa réalisation à Tizi-Ouzou. », a annoncé le directeur de la culture et commissaire du Festival. M. Ould Ali L'hadi. Il souligné que « cette édition a fait un bond qualitatif dans ses prestations, en atteste l'accueil enthousiaste réservé par le public aux spectacles produits ». En plus d'être une fête et un moment de joie, cette rencontre a été pour les participants une occasion de consolider des liens noués lors de précédentes éditions. « Chaque pas de danse exécuté sur scène a été un pas de plus fait pour nous rapprocher les uns des autres », selon un représentant du ballet sénégalais « La renaissance africaine ». Des spectateurs estimeront pour leur part que « passer de la célébration d'une fête de circoncision dans un village malien, à titre d'exemple, à une cérémonie de mariage en Kabylie, en passant par la danse des pêcheurs du Sénégal, pour aboutir à une danse des combattants de la Palestine, est tout simplement un fait révélateur de l'importance de cet événement. En témoigne également l'amertume ressentie par les artistes ayant participé à ce festival au moment de prendre congé de leurs hôtes. "Après une telle convivialité, il nous est difficile de nous séparer. Mais ce n'est qu'un au revoir et pas un adieu. Nous promettons de revenir comme nous l'avons fait toutes les éditions précédentes", a affirmé Mamadou, danseur chorégraphe de la troupe malienne "Babemba". La clôture de ce Festival a été marquée par la présentation d'une chorégraphie par la Troupe "Tafat" d'Iferhounene dans la wilaya de Tizi-Ouzou, symbolisant une scène de cueillette d'olives dans un village du Djurdjura. Cette prestation a été accompagnée par un orchestre de tambourins (Idhabalen).