La 5e édition du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique, à laquelle ont participé neuf pays et des troupes nationales, a pris fin mercredi à Tizi Ouzou. Lors de cette cérémonie, des présents ont été remis aux représentants des délégations artistiques présentes, qui, dans un geste de réciprocité et l'esprit d'échange caractérisant ce carrefour culturel, ont offert, à leur tour, aux organisateurs, des instruments musicaux spécifiques à leurs pays, pièces appelées à être versées au futur musée des arts projeté pour sa réalisation à Tizi Ouzou, a-t-on indiqué. «Grâce à la générosité et à la disponibilité de l'ensemble de ses acteurs et partenaires, cette édition a fait un bond qualitatif dans ses prestations, en atteste l'accueil enthousiaste réservé par le public aux spectacles produits», a estimé le directeur de la culture et commissaire du Festival. Ould Ali L'hadi a qualifié cet événement de «fresque sublime dédiée à la beauté et à l'échange interculturel entre les peuples, objectif parfaitement partagé et servi par l'ensemble des participants, qui n'ont pas lésiné sur leur apport pour la réussite de ce festival», dont l'ouverture a eu lieu samedi dernier à Tizi Ouzou. La clôture de ce festival a été marquée par la présentation d'une chorégraphie par la troupe «Tafat» d'Iferhounène (Tizi Ouzou), symbolisant une scène de cueillette d'olives dans un village du Djurdjura. Cette prestation a été accompagnée par un orchestre de tambourins (Idhabalen).