Les villages déshérités relevant des communes de Yakourene, Draa El Mizan, Azeffoun, Béni Douala, Azazga, Boudjima, Makouda et autres localités des piémonts du Djurdjura, ont bénéficié de projets en vu d'améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Il s'agit de petits projets de solidarité d'intérêt général, consistant en la réalisation de réseaux d'AEP, d'assainissement et d'éclairage public. « Ces projets au nombre de 14, alloués par l'Agence de Développement Social (ADS, sur proposition d'un comité local ad hoc, sont en cours de réalisation.», a déclaré la direction de l'action sociale (DAS). En fait ce type de projets, d'un coût de réalisation unitaire plafonné à 4 millions de DA, sont prioritairement destinés aux zones rurales les plus défavorisées, et aux segments les plus démunis de la population, selon les indications fournies par la carte de pauvreté établie par la DAS, a indiqué le responsable des catégories sociales défavorisées de cette administration. La DAS a par ailleurs précisé que « Ces projets communautaires ne se substituent pas aux outils conventionnels de développement que sont le plan communal de développement (PCD) et le plan sectoriel de développement (PSD), mais en constituant un appoint non négligeable pour corriger les inégalités de développement inter régions, d'autant plus qu'ils sont directement proposés par la population bénéficiaire ». Signalons que ces projets impliquent une participation financière à hauteur de 10 % du coût du projet par les bénéficiaires. Le DAS a qualifié cette contribution des concernés soit les communes bénéficiaires de ces projets, « de gage, voire d'une expression concrète de leur intérêt et de solidarité communautaire, nécessaire pour la pérennisation et l'entretien de ces réalisations ». Le même responsable a indiqué que « certaines communautés villageoises démunies n'ont pas bénéficié de ce type de projets, en dépit du besoin exprimé, et ce, faute de pouvoir mobiliser la part des 10 % exigée par le montage financier». Le DAS a signalé que « Pour le paiement de cette quote-part, la DAS a suggéré sa prise en charge sur le budget de la commune concernée, ou, à défaut, sur le budget de wilaya.».