Le ministère de l'Intérieur Italien a refoulé plus de 40 émigrés clandestins vers l'Algérie, la Tunisie et le Maroc. Ces derniers avaient réussi à atteindre les côtes Italiennes, il y a quelques mois d'une manière illégale. Ils ont traversés la méditerranée à bord de petites embarcation pas toujours en mesure de les emmener à l'autre rive de la méditerranée. Ces embarcations là appelées en Algérie les «boté», sont plutôt les barques de la mort. Parmi les personnes expulsées figurent également celles dont les visas ont expiré mais qui sont restées sur le territoire italien en noir espérant arriver à régulariser leur situation. L'Agence de presse italienne a rapporté que ces « Harraga » ont été arrêtés au cours de campagnes d'inspection et de contrôle de routine, effectués par les brigades de police italienne dans les différentes villes de ce pays, notamment, à Rome, Naples et Milan. La même source a indiqué, avoir arrêté 10 émigrés clandestins dont trois algériens. Il est à rappeler qu'en 2009, l'Espagne avait remis aux autorités algériennes 123 émigrés clandestins, après qu'elles les ont interceptés à bord des barques de la mort. Par ailleurs, depuis l'entrée en vigueur de la loi criminalisant l'émigration clandestine en Algérie, en mai 2009, le nombre d'émigrés clandestins a baissé pour atteindre 450 émigrés clandestins, par rapport à l'année 2008 où près de 1130 émigrés clandestins ont été arrêtés. Pour ce qui est de cette année, selon les statistiques des officiels, seulement 11 émigrés clandestins sont parvenus à atteindre les côtes espagnoles alors que 21 émigrés clandestins ont été arrêtés dans les côtes d'Annaba. La réalité et pourtant autres, les départs des émigrants clandestins sont enregistrés régulièrement des côtes algériennes, d'Annaba en particulier et des côtes oranaises. Des dizaines de jeunes sont arrivés à bon port dans la péninsule ibérique, depuis le début de l'année en cours. D'autres tenteront la traversée de la mort, dans l'espoir d'une vie meilleure tant que les conditions de vie en Algérie demeurent aussi difficiles.